Cette année, le groupe EDF prévoit de recruter pas moins de 20 000 personnes, dont la moitié en CDI. Une nouvelle encourageante pour l’emploi en France, qui reflète les immenses besoins liés à la relance du nucléaire et au développement des énergies renouvelables. L’énergéticien mise sur la diversité des profils et la formation pour relever le défi des compétences nécessaires à la transition énergétique.
EDF en chiffres : des recrutements massifs pour répondre aux enjeux énergétiques
Sur les 20 000 embauches prévues en 2024, la moitié concernera des CDI. Le reste se répartira entre alternants et stagiaires. Ces recrutements visent pour 40% à augmenter les effectifs et pour 60% à remplacer des départs. Un enjeu de taille pour ce groupe de 179 000 salariés.
Les besoins sont particulièrement importants dans le nucléaire, avec 4 500 postes en CDI à pourvoir, notamment chez Framatome. La filière estime que 100 000 emplois seront créés d’ici 2030, avec la prolongation des centrales et la construction de nouveaux réacteurs.
Des milliers de postes dans les services énergétiques et les renouvelables
Les services énergétiques recrutent également massivement, avec 3 000 postes ouverts principalement chez Dalkia. De son côté, Enedis prévoit d’embaucher 1 500 personnes en 2024. Enfin, les énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire…) recherchent 1 000 talents, au sein d’EDF, EDF Renouvelables et EDF ENR.
La transition énergétique présente un défi industriel majeur : celui des compétences.
– Caroline Chanavas, DRH groupe EDF
Tous les profils recherchés, du bac pro au bac+5
Pour relever ce défi, EDF mise sur la diversité des profils. En 2024, le groupe recrutera :
- 15% de titulaires d’un bac pro
- 45% de diplômés bac+2/3
- 40% d’ingénieurs et universitaires (bac+5)
Commerciaux, techniciens, conducteurs de travaux… Les métiers concernés sont variés. EDF accueillera aussi 10 000 alternants et stagiaires. Considérés comme des viviers prioritaires, ils seront privilégiés pour les recrutements en CDI sur les postes techniques.
La féminisation des métiers techniques, un autre défi
Actuellement, seulement 30% des recrutements d’EDF SA sont des femmes. Un taux en progression, mais encore loin de la parité. L’entreprise est confrontée à la sous-représentation des femmes dans certaines filières. Un rééquilibrage est espéré dans les prochaines années, alors que les embauches resteront soutenues, à hauteur de 10 000 par an.
En misant sur la formation, la diversité et l’intégration des jeunes talents, EDF se donne les moyens de ses ambitions : accompagner la transition énergétique et assurer l’avenir de la filière nucléaire française. Une dynamique vertueuse pour l’emploi, qui offre de belles perspectives de carrière dans des secteurs stratégiques et porteurs.