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La flamme olympique illumine Paris à deux semaines des JO

La flamme olympique a brillé de mille feux à Paris ce 14 juillet, à l'occasion de la Fête nationale. Découvrez le parcours insolite de ce symbole des JO à travers la capitale, de l'avenue Foch au Champ-de-Mars, en passant par des lieux chargés d'histoire. Une journée riche en émotions et en surprises, à moins de deux semaines du coup d'envoi de Paris 2024...

En ce jour de fête nationale, la flamme olympique est venue illuminer les rues de Paris de sa lueur symbolique et festive. À moins de deux semaines de la cérémonie d’ouverture des très attendus Jeux Olympiques de Paris 2024, ce précieux flambeau a entamé un périple insolite à travers la capitale, passant de main en main au fil d’un parcours riche en émotions et en surprises. Retour sur cette journée pas comme les autres, où l’esprit olympique s’est mêlé à la ferveur du 14 juillet.

Un départ en fanfare avenue Foch

C’est à l’issue d’un défilé militaire au format réduit que la flamme olympique a entamé son périple parisien, avenue Foch. Et quel meilleur ambassadeur pour lancer les hostilités que le légendaire Thierry Henry, sélectionneur de l’équipe de France olympique de football ? Forcément, pour l’ancien attaquant vedette des Bleus, porter la torche sur les Champs-Élysées le jour de la fête nationale revêtait une dimension toute particulière :

C’est tout simplement extraordinaire. Ce n’est pas quelque chose que l’on refuse

a-t-il confié, le sourire aux lèvres.

Des monuments sublimés

Tout au long de la journée, la flamme a illuminé de sa présence les sites les plus emblématiques de Paris. Du parvis de Notre-Dame, encore convalescente après l’incendie qui l’a ravagée en 2019, au Panthéon, temple de la République abritant les grands hommes de la Nation, en passant par les abords du Louvre ou le quartier de Montmartre, dominé par la majestueuse basilique du Sacré-Cœur, c’est un véritable condensé du patrimoine historique et culturel parisien qui a été mis à l’honneur par le passage du relais olympique.

Émotions et symboles

Au-delà de la beauté des lieux traversés, ce sont surtout les moments d’émotion et de partage qui resteront dans les mémoires. Devant le mémorial de la Shoah, c’est Léon Placek, rescapé des camps nazis, qui a pris le relais avec une infinie pudeur. Une image forte, à l’instar de celle du pompier ayant combattu les flammes à Notre-Dame portant fièrement la torche devant l’édifice blessé. Sans oublier tous ces anonymes, héros du quotidien, qui se sont vu confier pour quelques mètres le précieux flambeau : éboueur, boulanger, infirmière… Autant de visages et de parcours qui font la richesse et la diversité de la capitale.

Un final en apothéose

Après une journée marathon, qui aura vu défiler plus de 4000 relayeurs, le clou du spectacle était prévu au Trocadéro, avec un feu d’artifice conçu comme une ode à Paris et aux valeurs olympiques. Un final en beauté qui se sera malheureusement fait sans public, crise sanitaire oblige. Ce n’est que partie remise : dans moins de deux semaines, le public sera au rendez-vous pour une cérémonie d’ouverture qui s’annonce déjà inoubliable, avec notamment une parade sur la Seine. D’ici là, la flamme va poursuivre sa route, avec une deuxième journée parisienne ce lundi, avant de mettre le cap vers le stade de France, antre de l’athlétisme pour ces JO.

Nul doute qu’après ce dimanche pas comme les autres, les Parisiens et les amateurs de sport ont hâte de vivre pleinement leurs Jeux Olympiques « à la maison ». Rendez-vous dès le 26 juillet prochain pour des JO qui promettent d’être riches en exploits, en émotions… et qui sait, peut-être aussi en médailles tricolores !

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