C’est l’affiche rêvée pour clôturer cet Euro 2024 en Allemagne. L’Espagne, triple championne d’Europe, défie l’Angleterre, éternelle prétendante encore jamais sacrée sur le Vieux Continent, ce dimanche soir à l’Olympiastadion de Berlin. Deux nations aux styles de jeu opposés, portées par une nouvelle génération talentueuse, pour un choc au sommet qui promet d’être épique.
La Roja, favorite avec sa jeunesse triomphante
Dix ans après son dernier titre à l’Euro 2012, l’Espagne est de retour au sommet du football européen. Emmenée par une génération dorée symbolisée par les pépites Lamine Yamal (15 ans) et Nico Williams (21 ans), la sélection de Luis de la Fuente a illuminé le tournoi par son jeu flamboyant et offensif. Une philosophie qui a fait ses preuves en éliminant l’Allemagne en quart (2-1) puis la France en demie (2-1), au terme de prestations abouties.
Malgré son inexpérience, cette Roja version 2.0 ne s’est pas laissé submerger par l’enjeu et peut s’appuyer sur un collectif bien huilé, symbolisé par son milieu de terrain (Rodri, Olmo, Fabian Ruiz…). Avec sa vista et sa faculté à multiplier les décalages, Dani Olmo sera certainement l’homme à suivre côté ibérique. En attaque, le serial buteur Álvaro Morata devra guider ses jeunes partenaires.
L’Angleterre veut briser la malédiction
57 ans que l’Angleterre attend ça. Depuis leur seul et unique titre au Mondial 66, les Three Lions courent après un trophée international. Emmenés par une génération dorée (Kane, Foden, Saka, Rice…), les hommes de Gareth Southgate ont une occasion en or de rentrer dans l’histoire ce dimanche à Berlin, trois ans après leur cruelle défaite en finale de l’Euro 2021 à Wembley contre l’Italie.
Arrivée pour la première fois en finale d’un Euro disputé hors de ses bases, l’Angleterre devra hausser son niveau de jeu. Car si les coéquipiers d’Harry Kane ont fait le job jusqu’ici, ils n’ont jamais vraiment convaincu dans le jeu, s’en remettant souvent à des coups de pied arrêtés ou au talent de leurs individualités. Face à la possession espagnole, les Three Lions devront faire preuve de réalisme et de solidité, eux qui possèdent la meilleure défense de l’Euro (2 buts encaissés).
Nous sommes impatients de disputer cette finale et de marquer l’histoire. Nous avons une grande opportunité de ramener ce trophée en Angleterre.
Déclaration de Harry Kane, capitaine de l’Angleterre
Qui succèdera à la France ?
Qui de l’Espagne ou de l’Angleterre soulèvera le trophée Henri-Delaunay et succèdera au palmarès à la France, tenante du titre éliminée en demi-finale ? Sur le papier, la Roja fait logiquement figure de favorite avec sa jeunesse insouciante et son jeu léché. Mais méfiance, car ces Three Lions ont prouvé qu’il fallait compter sur eux et leur force de caractère.
À Berlin, dans un stade mythique qui a vu le triomphe de l’Italie en 2012, tout est possible. Une finale continentale se joue souvent sur des détails. La bataille du milieu, la solidité défensive ou un fait de jeu peuvent faire la différence. Réponse ce dimanche soir à 21h sur la pelouse de l’Olympiastadion. L’Europe du football n’attend que ça.
Arrivée pour la première fois en finale d’un Euro disputé hors de ses bases, l’Angleterre devra hausser son niveau de jeu. Car si les coéquipiers d’Harry Kane ont fait le job jusqu’ici, ils n’ont jamais vraiment convaincu dans le jeu, s’en remettant souvent à des coups de pied arrêtés ou au talent de leurs individualités. Face à la possession espagnole, les Three Lions devront faire preuve de réalisme et de solidité, eux qui possèdent la meilleure défense de l’Euro (2 buts encaissés).
Nous sommes impatients de disputer cette finale et de marquer l’histoire. Nous avons une grande opportunité de ramener ce trophée en Angleterre.
Déclaration de Harry Kane, capitaine de l’Angleterre
Qui succèdera à la France ?
Qui de l’Espagne ou de l’Angleterre soulèvera le trophée Henri-Delaunay et succèdera au palmarès à la France, tenante du titre éliminée en demi-finale ? Sur le papier, la Roja fait logiquement figure de favorite avec sa jeunesse insouciante et son jeu léché. Mais méfiance, car ces Three Lions ont prouvé qu’il fallait compter sur eux et leur force de caractère.
À Berlin, dans un stade mythique qui a vu le triomphe de l’Italie en 2012, tout est possible. Une finale continentale se joue souvent sur des détails. La bataille du milieu, la solidité défensive ou un fait de jeu peuvent faire la différence. Réponse ce dimanche soir à 21h sur la pelouse de l’Olympiastadion. L’Europe du football n’attend que ça.