C’est une bourde présidentielle qui ne passe pas inaperçue. Lors du sommet de l’OTAN à Washington célébrant les 75 ans de l’alliance, le président américain Joe Biden a commis un impair des plus gênants au moment d’accueillir sur scène son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Les mots fatidiques “président Poutine” ont résonné dans le micro, provoquant un malaise palpable dans l’assemblée.
Un lapsus révélateur des pressions sur Biden
Si Joe Biden s’est rapidement repris en rectifiant “président Zelensky”, cet incident verbal en dit long sur l’état d’esprit du locataire de la Maison Blanche. À 81 ans, le démocrate fait face à une pression croissante pour qu’il renonce à briguer un second mandat en 2024. Les doutes sur sa forme physique et mentale ne cessent de s’accumuler, et ce dérapage ne va rien arranger.
Je suis tellement concentré sur le fait de battre Poutine.
Joe Biden, tentant de se justifier
Zelensky, grand perdant de cette bourde
Au-delà de l’embarras provoqué, c’est le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui sort perdant de cet incident. Venu quérir un soutien international renforcé face à l’invasion russe, le voilà relégué au second plan par la maladresse de son principal allié. Un coup dur pour Kiev, qui compte sur l’appui indéfectible de Washington dans ce conflit qui s’enlise.
L’ombre des élections de 2024
En filigrane de ce lapsus, c’est bien la présidentielle américaine de 2024 qui se profile. Alors que Joe Biden maintient pour l’instant sa candidature malgré des sondages en berne, son rival républicain Donald Trump est déjà en embuscade. Et ce genre de bourdes ne fait qu’accentuer le climat de fin de règne à la Maison Blanche.
Une chose est sûre, les prochains mois s’annoncent décisifs pour Joe Biden. Entre la guerre en Ukraine, les tensions avec la Chine et les incertitudes électorales, le président américain aura fort à faire pour éviter de nouveaux dérapages embarrassants. Et Vladimir Poutine, qui n’a certainement pas manqué ce lapsus révélateur, doit jubiler de voir son nom ainsi associé à la confusion de son grand rival américain.
Reste à savoir si Joe Biden parviendra à reprendre la main et à rassurer ses soutiens sur sa capacité à assumer un second mandat dans ce contexte international explosif. Une chose est sûre, ses moindres faits et gestes seront scrutés comme jamais dans les prochains mois. Et le moindre faux pas pourrait bien lui coûter cher dans les urnes en novembre 2024.