Alors que les dirigeants des pays membres de l’OTAN se réunissent à Washington pour un sommet crucial, le Canada se retrouve sous le feu des critiques. En effet, le pays est pointé du doigt pour ses dépenses militaires jugées insuffisantes, bien en deçà des engagements pris au sein de l’Alliance atlantique. Une situation qui fait du Canada le maillon faible de l’organisation, selon certains observateurs.
Un budget défense en deçà des attentes
En 2022, le Canada n’a consacré que 1,2% de son PIB à la défense, loin de l’objectif de 2% fixé par l’OTAN pour ses membres. Une situation qui perdure depuis des années, malgré les rappels à l’ordre réguliers de l’Alliance atlantique.
Je continue de m’attendre à ce que nous respections tous la ligne directrice de dépenses de 2%.
– Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN
Lors de sa visite à Ottawa le 19 juin, Jens Stoltenberg a rappelé diplomatiquement au gouvernement canadien ses obligations en matière de dépenses militaires. Un message qui illustre les pressions croissantes exercées sur le Canada par ses alliés.
Les États-Unis en première ligne des critiques
Les critiques les plus virulentes à l’encontre du Canada viennent sans surprise des États-Unis. Washington ne manque pas une occasion de rappeler à son voisin du nord ses engagements non tenus en matière de budget militaire.
Une situation qui tend les relations entre les deux pays, alors même que leur coopération est essentielle pour assurer la sécurité du continent nord-américain face aux nouvelles menaces.
Un réveil difficile pour le Canada
Face aux pressions de ses alliés, le Canada peine à trouver une réponse adéquate. Le gouvernement de Justin Trudeau se retrouve pris en étau entre les demandes de l’OTAN et une opinion publique peu encline à voir les dépenses militaires augmenter de manière significative.
Pourtant, dans un monde de plus en plus instable, où les menaces se multiplient, le Canada ne peut plus se permettre de négliger sa défense. Un constat qui semble avoir du mal à s’imposer à Ottawa, où les considérations budgétaires priment souvent sur les impératifs stratégiques.
Vers une remise en question du rôle du Canada au sein de l’OTAN ?
Les critiques répétées à l’encontre du Canada pourraient à terme remettre en question sa place et son rôle au sein de l’Alliance atlantique. Certains alliés pourraient être tentés de marginaliser un pays perçu comme un partenaire peu fiable, ne contribuant pas suffisamment à l’effort collectif de défense.
Un scénario qui serait dommageable pour le Canada, dont l’influence sur la scène internationale repose en grande partie sur son appartenance à l’OTAN. Il est donc urgent pour Ottawa de prendre conscience de l’importance de tenir ses engagements et de consentir les efforts nécessaires pour renforcer ses capacités militaires.
Le sommet de l’OTAN à Washington est l’occasion pour le Canada de réaffirmer son attachement à l’Alliance atlantique et sa volonté de contribuer pleinement à la sécurité collective. Un défi de taille pour Justin Trudeau, qui devra convaincre ses alliés de la détermination de son pays à assumer ses responsabilités, tout en composant avec les réalités politiques et budgétaires canadiennes.
Les critiques répétées à l’encontre du Canada pourraient à terme remettre en question sa place et son rôle au sein de l’Alliance atlantique. Certains alliés pourraient être tentés de marginaliser un pays perçu comme un partenaire peu fiable, ne contribuant pas suffisamment à l’effort collectif de défense.
Un scénario qui serait dommageable pour le Canada, dont l’influence sur la scène internationale repose en grande partie sur son appartenance à l’OTAN. Il est donc urgent pour Ottawa de prendre conscience de l’importance de tenir ses engagements et de consentir les efforts nécessaires pour renforcer ses capacités militaires.
Le sommet de l’OTAN à Washington est l’occasion pour le Canada de réaffirmer son attachement à l’Alliance atlantique et sa volonté de contribuer pleinement à la sécurité collective. Un défi de taille pour Justin Trudeau, qui devra convaincre ses alliés de la détermination de son pays à assumer ses responsabilités, tout en composant avec les réalités politiques et budgétaires canadiennes.
