Mardi soir, le centre commercial “Carré d’Or” de Perpignan a été le théâtre d’une scène surréaliste. Au Buffalo Grill, deux cousins ont semé la panique après avoir refusé de payer leur addition. Non contents de quitter les lieux sans s’acquitter de leur dû, ils ont poussé le vice jusqu’à agresser physiquement une serveuse avant de tirer plusieurs coups de feu en l’air une fois à l’extérieur. Un comportement d’une rare violence qui a profondément choqué le personnel de l’établissement.
Un dîner qui tourne au cauchemar
Tout avait pourtant bien commencé pour ces deux hommes âgés de 35 et 29 ans, attablés au Buffalo Grill pour y déguster un repas. Mais au moment de l’addition, le ton est vite monté. Refusant catégoriquement de payer, les deux individus ont pris la fuite, non sans bousculer au passage une serveuse qui tentait courageusement de s’interposer. Projetée au sol, cette dernière est heureusement sortie indemne de sa mésaventure.
Le personnel, ne comptant pas en rester là, est sorti à la suite des deux hommes afin de relever la plaque d’immatriculation de leur véhicule. C’est alors que les choses ont dégénéré.
Des coups de feu en guise d’au revoir
À bord de leur Peugeot 206 grise, les deux fuyards ne se sont pas contentés de prendre la poudre d’escampette. Ils ont jugé bon de ponctuer leur départ de plusieurs coups de feu tirés en l’air, semant l’effroi parmi les témoins de la scène. Fort heureusement, leurs tirs n’ont fait aucun blessé.
L’agression a choqué les employés du Buffalo Grill, qui ne s’attendaient pas à une telle violence pour une simple addition impayée.
Un responsable du restaurant
Des suspects au lourd passé judiciaire
Les deux hommes étaient malheureusement déjà connus des services de police. Leur casier judiciaire fait en effet état de multiples condamnations pour des faits de vols aggravés, violences et recel. Rapidement identifiés, ils ont été interpellés et placés en garde à vue dès le lendemain.
Le procureur de la République de Perpignan, Jean-David Cavaillé, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour “violences volontaires avec arme”. Les deux cousins risquent cette fois des poursuites autrement plus sérieuses que pour un simple défaut de paiement.
L’affaire, qui aurait pu virer au drame, met en lumière la vulnérabilité des employés de restauration face à des clients mal intentionnés. Elle rappelle tristement que derrière chaque addition impayée peut parfois se cacher une violence disproportionnée et gratuite.