À l’Assemblée nationale, l’examen du projet de loi d’orientation agricole crée la discorde. Alors que le texte doit s’achever ce vendredi 24 mai, le scepticisme règne dans les rangs de la droite, jugeant le texte incapable de répondre au profond malaise qui secoue le monde paysan. Un constat sans appel qui augure de vifs débats dans l’hémicycle.
La droite dénonce un texte en décalage avec les attentes
Du côté des Républicains, on ne mâche pas ses mots. Le projet de loi, censé garantir la souveraineté agricole et le renouvellement des générations, est loin de faire l’unanimité. « Il n’y a pas de mauvaises mesures mais ce texte ne résout rien », tacle Céline Imart, agricultrice et candidate LR aux européennes. Même son de cloche chez les parlementaires de droite, déplorant un écart abyssal entre les promesses et les actes du gouvernement.
Un constat alarmant sur le terrain
Pour l’opposition, le compte n’y est pas. Les principaux points de crispation ? La dignité du revenu agricole, l’inflation normative et le manque de considération des agriculteurs. Des préoccupations majeures auxquelles le projet de loi ne répondrait que par des mesures cosmétiques, bien loin des attentes exprimées par la profession.
Le gouvernement n’apporte aucune solution réelle pour aucun secteur.
Céline Imart, candidate LR aux européennes
Un avis partagé par bon nombre d’agriculteurs, inquiets pour l’avenir de leurs exploitations. Face à l’accumulation des difficultés, beaucoup redoutent une nouvelle vague de mobilisation dans les campagnes, à l’image des récentes manifestations.
L’exécutif face à ses responsabilités
Dans ce contexte tendu, la balle est dans le camp de la majorité présidentielle. Cette dernière va devoir convaincre qu’elle entend réellement les doléances du monde agricole et qu’elle est prête à muscler son projet de loi en conséquence. Un exercice périlleux, alors que plusieurs amendements déposés par l’opposition ont déjà été retoqués en commission.
Les prochains jours s’annoncent donc cruciaux pour l’avenir de ce texte, qui cristallise toutes les tensions d’un secteur en souffrance. Entre mécontentement de la base et critiques des oppositions, le gouvernement marche sur des œufs. Reste à savoir s’il parviendra à rééquilibrer son projet pour apaiser les tensions, ou s’il devra affronter une bronca généralisée. Réponse dans les prochaines heures, à l’issue de débats qui s’annoncent plus que jamais électriques.
Dans ce contexte tendu, la balle est dans le camp de la majorité présidentielle. Cette dernière va devoir convaincre qu’elle entend réellement les doléances du monde agricole et qu’elle est prête à muscler son projet de loi en conséquence. Un exercice périlleux, alors que plusieurs amendements déposés par l’opposition ont déjà été retoqués en commission.
Les prochains jours s’annoncent donc cruciaux pour l’avenir de ce texte, qui cristallise toutes les tensions d’un secteur en souffrance. Entre mécontentement de la base et critiques des oppositions, le gouvernement marche sur des œufs. Reste à savoir s’il parviendra à rééquilibrer son projet pour apaiser les tensions, ou s’il devra affronter une bronca généralisée. Réponse dans les prochaines heures, à l’issue de débats qui s’annoncent plus que jamais électriques.