La fin de l’année 2025 s’annonce riche en symboles et en bouleversements. Entre traditions religieuses séculaires, scrutins décisifs qui pourraient redessiner des cartes politiques et rencontres diplomatiques au sommet, ces prochains jours concentrent une intensité rare. Quels messages porteront les leaders du monde en cette période de transition ?
Les moments forts de la semaine internationale
Du 25 décembre 2025 au 2 janvier 2026, l’actualité mondiale ne prend pas de pause. Bien au contraire, elle mêle célébrations, tensions et tournants historiques. Ce panorama détaillé vous guide à travers les rendez-vous incontournables.
Jeudi 25 décembre : Noël sous le signe de la tradition et des retours
La journée de Noël reste profondément ancrée dans les rituels. Au Vatican, le pape Léon XIV délivre sa bénédiction urbi et orbi depuis la place Saint-Pierre. Ce message adressé à la ville et au monde entier résonne particulièrement en période de conflits persistants.
En parallèle, le roi Charles III prononce son allocution traditionnelle au Royaume-Uni, tandis que le président allemand Frank-Walter Steinmeier s’adresse à ses concitoyens. Ces discours offrent souvent un bilan de l’année écoulée et des vœux d’espoir.
En Asie, le retour attendu de Tarique Rahman au Bangladesh après dix-sept ans d’exil pourrait marquer un tournant politique majeur. Figure influente, il ambitionne le poste de Premier ministre et son arrivée à Dacca attire toutes les attentions.
Plus au nord, la Chine tient sa conférence de presse mensuelle sur les questions de défense, dans un contexte géopolitique toujours tendu.
En France, les agriculteurs maintiennent leurs actions contre l’abattage de troupeaux touchés par la dermatose, illustrant les crispations autour des politiques sanitaires et environnementales.
Enfin, en Somalie, Mogadiscio organise ses premières élections locales depuis des décennies, un pas timide mais symbolique vers une stabilisation.
Vendredi 26 décembre : Justice et mémoire
Le lendemain de Noël voit se conclure des affaires judiciaires lourdes. À Kuala Lumpur, le verdict tombe dans le nouveau procès de l’ancien Premier ministre malaisien Najib Razak, lié au scandale financier 1MDB. Ce dossier continue de secouer la politique malaisienne.
Au Rwanda, le pays commémore le quarantième anniversaire de l’assassinat de la primatologue américaine Dian Fossey. Sa lutte contre le braconnage dans les montagnes des Virunga reste une référence pour la conservation.
Week-end du 27-28 décembre : Le monde vote
Le week-end est marqué par plusieurs scrutins décisifs. En Côte d’Ivoire, les élections législatives pourraient consolider ou fragiliser l’équilibre politique actuel.
Le dimanche, le Kosovo organise des législatives anticipées à Pristina, dans un climat tendu avec la Serbie voisine. La Birmanie entame également ses élections législatives à Rangoun, un processus scruté de près par la communauté internationale.
En République centrafricaine et en Guinée, les citoyens votent pour choisir leur président. Ces élections interviennent dans des contextes de fragilité institutionnelle et sécuritaire.
Sur le plan spatial, la Russie procède au lancement de trois satellites iraniens, renforçant sa coopération avec Téhéran dans le domaine technologique.
Les amateurs de ski suivent quant à eux les épreuves de Coupe du monde à Livigno pour les hommes et à Semmering pour les femmes.
Lundi 29 décembre : Une rencontre au sommet
La dominante de cette journée est incontestablement la rencontre entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu aux États-Unis. Cette discussion bilatérale intervient dans un contexte régional explosif au Moyen-Orient et pourrait influencer les équilibres futurs.
Mardi 30 et mercredi 31 décembre : Vers la nouvelle année
Le mardi, les marchés scrutent la publication des minutes de la dernière réunion monétaire de la Réserve fédérale américaine, toujours décisives pour les perspectives économiques.
Le 31 décembre, le monde entier célèbre le passage à 2026. Les festivités du Nouvel An illuminent les capitales, des plages de Sydney aux places européennes. En Russie, Vladimir Poutine adresse ses vœux traditionnels.
En Chine, l’indice manufacturier de décembre donne les premiers signaux sur la santé économique du géant asiatique pour l’année à venir.
À minuit, la mission des Nations Unies en Irak prend fin, clôturant un chapitre long et complexe de l’intervention internationale.
Note historique : Le 31 décembre marque aussi le soixantième anniversaire du coup d’État de Jean-Bedel Bokassa en Centrafrique, rappel brutal des soubresauts politiques du continent.
Jeudi 1er janvier 2026 : Nouveaux départs et engagements
L’année débute par la Journée mondiale de la paix célébrée par le pape François à la basilique Saint-Pierre. Un message universel en faveur du dialogue.
En Arménie, s’ouvre la COP17 sur la diversité biologique, conférence cruciale pour la préservation des écosystèmes face aux pressions climatiques et humaines.
À New York, Zohran Mamdani prend officiellement ses fonctions de maire, incarnant un renouvellement générationnel et idéologique dans la plus grande ville américaine.
Chypre assume la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, avec un agenda marqué par les questions énergétiques et migratoires.
En Norvège, entre en vigueur l’obligation de zéro émission pour les navires de tourisme dans les fjords classés, signe d’une politique environnementale ambitieuse.
Kim Jong Un prononce son discours annuel depuis Séoul, tradition qui fixe souvent le ton des relations intercoréennes.
Enfin, aux États-Unis, le suspect du meurtre de Charlie Kirk comparaît à Provo, affaire qui continue de polariser l’opinion publique.
Vendredi 2 janvier : Clôture en douceur
La semaine se termine avec les vœux traditionnels de l’empereur japonais Naruhito à Tokyo, moment de sérénité dans l’agenda nippon.
Par ailleurs, la Coupe d’Afrique des nations de football se poursuit au Maroc jusqu’au 18 janvier, offrant un spectacle sportif majeur sur le continent.
Cette période de fêtes concentre à elle seule les grandes tendances de notre époque : aspiration à la paix, exigence démocratique, urgence écologique et persistance des tensions géopolitiques.
Ces huit jours illustrent parfaitement la complexité du monde contemporain. Traditions ancestrales et défis modernes s’entremêlent, rappelant que chaque fin d’année porte en elle les graines de l’avenir. Rester informé, c’est déjà participer à cette histoire en mouvement.
De l’Afrique aux Amériques, de l’Asie à l’Europe, aucun continent n’échappe à cette effervescence. Les prochains jours nous diront si 2026 s’ouvre sur des signes d’apaisement ou sur de nouvelles incertitudes.
Une chose est sûre : l’histoire ne s’arrête jamais, même le temps des fêtes.









