Ils étaient inséparables pendant plus de quarante ans. Pourtant, quand on demande à Jean-Claude Darmon s’il était fasciné par la star Johnny Hallyday, sa réponse claque comme un uppercut : « J’en avais rien à foutre de sa gueule. » Une phrase crue, brutale, presque choquante… et pourtant tellement touchante quand on comprend ce qu’elle cache vraiment.
L’amitié qui n’avait besoin d’aucun masque
Cette sortie, lâchée le 11 décembre 2025 sur le plateau de Tout beau, tout n9uf face à Cyril Hanouna, a fait le tour des réseaux en quelques minutes. Mais derrière la provocation, il y a une vérité rare dans le monde des célébrités : une relation basée sur le respect mutuel et l’indifférence totale à la notorié de l’autre.
« Lui non plus n’en avait rien à foutre de ma gueule », ajoute l’homme d’affaires de 84 ans avec un sourire en coin. Traduction : ni l’un ni l’autre n’était là pour profiter de la gloire ou de l’argent de l’autre. Juste deux mecs qui se sont trouvés, qui ont ri ensemble, voyagé ensemble, et qui se sont aimés comme des frères.
Quarante ans de fous rires et de confidence
Quarante ans, ce n’est pas rien. C’est plus long que bien des mariages people. Jean-Claude Darmon et Johnny Hallyday ont tout partagé : les tournées monstres, les virées à Saint-Barth, les soirées interminables, les coups durs aussi. Darmon était là quand le Taulier traversait des tempêtes personnelles. Il était là, surtout, le jour où il a fallu organiser les obsèques grandioses de décembre 2017.
Superviseur de la cérémonie qui a paralysé Paris, il a tout géré dans l’ombre. Parce que c’était son frère. Parce qu’on ne laisse pas son frère partir sans dignité.
« On a passé notre vie à rire. Johnny était un être charismatique, généreux comme jamais vous en verrez, qui ne se prenait pas au sérieux. »
Jean-Claude Darmon, décembre 2025
Cette générosité, Darmon la connaît mieux que personne. Il raconte encore les gestes fous du rockeur, les cadeaux démesurés, les appels à 4 heures du matin juste pour partager une idée saugrenue. Johnny ne calculait pas. Il vivait à 300 à l’heure et entraînait tout son cercle dans son sillage.
L’argentier du foot et le roi du rock : un duo improbable
Sur le papier, tout les opposait. D’un côté, Jean-Claude Darmon, self-made-man parti de rien, qui a révolutionné le business du football français dans les années 80-90. Droits TV, sponsoring, stades pleins : il a transformé un sport populaire en machine à milliards.
De l’autre, Johnny, l’idole des jeunes devenue monument national, capable de remplir le Stade de France trois soirs de suite à 60 ans passés.
Deux univers, deux tempéraments. Et pourtant, une alchimie parfaite. Parce qu’ils venaient tous les deux du même endroit : la vraie vie, loin des mondanités parisiennes. L’un a grandi dans les quartiers populaires d’Oran, l’autre a dormi dans des halls d’immeuble à ses débuts. Ils savaient d’où ils venaient. Et ça, ça ne s’achète pas.
Le livre qui dit tout : Destin, avoir plus de rêves que de souvenirs
À 84 ans, Jean-Claude Darmon a décidé de vider son sac. Son autobiographie, sortie début décembre 2025, ne fait pas dans la dentelle. Il y raconte son ascension fulgurante, les coulisses du foot business, mais aussi ses amitiés indéfectibles. Johnny y occupe une place centrale.
Pas de langue de bois. Pas de larmes de crocodile. Juste des souvenirs bruts, drôles, émouvants. Le genre de livre qu’on lit d’une traite, même quand on ne s’intéresse pas au foot.
Extrait choc du livre :
« Johnny m’appelait à n’importe quelle heure. Une fois, à 5h du matin : “Darmoche, j’ai une idée de malade, on va faire un concert sur un porte-avions !” J’ai répondu : “T’es complètement taré… j’en suis.” »
Un documentaire qui promet des révélations
Et ce n’est pas fini. Le 14 décembre 2025, Canal+ diffuse Jean-Claude Darmon : L’Argentier, un documentaire événement. Images d’archives inédites, témoignages de proches, extraits de vie privée… On y verra forcément Johnny, omniprésent dans la vie de l’homme d’affaires.
Ce film risque de faire couler beaucoup d’encre. Surtout après les récentes tensions autour de l’héritage Hallyday. Darmon, qui a toujours refusé de prendre parti publiquement entre Laeticia, Laura et David, pourrait enfin dire ce qu’il pense vraiment.
Pourquoi cette phrase choque… et pourquoi elle touche
Revenons à cette phrase : « J’en avais rien à foutre de sa gueule. »
Dans un monde où tout le monde veut un bout de star, où les amis d’un jour se proclament frères d’âme dès que les caméras tournent, entendre quelqu’un dire qu’il se fichait complètement de la célébrité de Johnny, c’est… rafraîchissant.
C’est même beau. Parce que ça veut dire que Johnny, derrière le mythe, avait trouvé quelqu’un qui l’aimait pour ce qu’il était vraiment. Pas pour les flashs, pas pour les zéros sur les contrats, pas pour le nom en lettres géantes.
Juste pour le mec qui faisait rire aux éclats à 3 heures du matin. Le mec qui appelait quand ça n’allait pas. Le mec qui disait merci avec les yeux quand on était là dans les moments difficiles.
Ce que ça nous dit de l’amitié vraie
Au fond, l’histoire de Darmon et Hallyday nous renvoie à une question simple : combien d’amis avez-vous qui vous aiment sans rien attendre en retour ?
Dans le milieu du show-business comme dans celui des affaires, c’est rare. Très rare. On se sert, on se montre, on disparaît dès que l’intérêt n’est plus là.
Johnny et Jean-Claude, eux, ont tenu quarante ans. Sans calcul. Sans filtre. Avec des engueulades sûrement, des silences parfois, mais toujours cette certitude : l’autre sera là.
Et ça, ni l’argent ni la gloire ne peuvent l’acheter.
Un héritage qui va au-delà de l’argent
Aujourd’hui, huit ans après la disparition du Taulier, ceux qui l’ont vraiment connu se font rares. David Hallyday et Laura Smet gardent une certaine distance médiatique. Laeticia protège farouchement la mémoire de son mari.
Jean-Claude Darmon, lui, parle. Avec ses mots à lui. Sans chichi. Et c’est peut-être le plus beau cadeau qu’il pouvait faire à son ami disparu : rappeler au monde que Johnny était avant tout un mec vrai.
Un mec qui méritait qu’on l’aime… simplement pour ce qu’il était.
Et si finalement, la plus belle déclaration d’amitié, c’était celle-ci : « J’en avais rien à foutre de ta gueule de star. C’était toi que j’aimais. »
Johnny Hallyday & Jean-Claude Darmon
Quarante ans d’amitié brute et sincère
1980 → 2017
Une histoire qui fait du bien dans un monde où tout est calculé. Merci monsieur Darmon de nous avoir rappelé que les plus belles relations sont celles où on peut tout se dire… même les gros mots.









