Quand un président américain d’origine allemande et écossaise dit qu’il « déteste voir ce que Londres et Paris sont devenus », l’Europe devrait écouter. Très attentivement. Car Donald Trump, dans une interview fleuve accordée le 8 décembre 2025 à la Maison Blanche, n’a pas mâché ses mots : la politique migratoire du Vieux Continent est « un désastre » et nous approchons rapidement du point où il sera « impossible de corriger la situation ».
Le cri d’alarme d’un homme aux racines européennes
Le ton est grave. Presque douloureux. Trump répète plusieurs fois qu’il a « des racines européennes », qu’il a toujours aimé Paris et Londres, ces joyaux de la civilisation occidentale. Et pourtant, ce qu’il voit aujourd’hui le met hors de lui.
« J’adorais Paris. C’est un endroit bien différent aujourd’hui », lâche-t-il. Même sentence pour Londres, où il étrille sans ménagement le maire Sadiq Khan, qualifié de « maire horrible, incompétent, vicieux, dégoûtant ».
« Mes racines sont en Europe, et je déteste voir ça. On approche du point où il sera impossible de corriger la situation. »
Donald Trump, 8 décembre 2025
Paris et Londres : symboles d’une mutation irréversible ?
Pour Trump, ces deux capitales incarnent le drame que vit l’Europe entière. Des villes autrefois synonymes d’élégance, de culture et de sécurité sont devenues, selon lui, des lieux où l’on ne se sent plus chez soi.
Il ne s’agit pas seulement d’une impression. Le président américain pointe du doigt la réalité quotidienne que beaucoup d’Européens vivent : des quartiers entiers transformés, des codes culturels qui s’effacent, une insécurité qui monte en flèche.
Et il n’hésite pas à comparer avec le succès de sa propre politique : « Chez nous, plus personne ne franchit la frontière depuis sept mois. Zéro. On est passés de millions par mois à zéro. »
Le cas suédois : du pays le plus sûr à un « endroit très dangereux »
Trump prend souvent la Suède en exemple. Autrefois vantée comme le modèle de société paisible et égalitaire, elle est aujourd’hui citée pour ses explosions, ses fusillades et ses zones de non-droit.
« La Suède était le pays le plus sûr d’Europe, l’un des plus sûrs du monde. Aujourd’hui, on dit que c’est un pays très dangereux. Incroyable », martèle-t-il.
Ce constat n’est pas isolé. Allemagne, France, Belgique, Royaume-Uni… le même schéma se répète : ouverture massive des frontières, puis montée de la violence, communautarisation, perte d’identité.
Le point de non-retour : quand la démographie change tout
Le passage le plus glaçant de l’interview arrive quand Trump parle du « point critique ». Celui où, démographiquement, culturellement, politiquement, il devient impossible de revenir en arrière.
« Il y aura un moment où on ne pourra plus corriger la situation. On n’en est pas loin », prévient-il. Et d’ajouter : « Ceux qui arrivent ont une idéologie totalement différente. Ça va affaiblir considérablement les pays. Ils seront très différents. »
En clair : l’immigration de peuplement, quand elle devient massive et non assimilée, transforme durablement la nation qui l’accueille. Et quand le seuil est franchi, même une politique volontariste ne suffit plus.
Le seuil fatal selon Trump : quand la population issue de l’immigration récente devient assez nombreuse pour imposer ses normes, ses votes, ses lois. Et quand les autochtones ne sont plus en position de reprendre la main démocratiquement.
Les rares pays qui résistent : Hongrie et Pologne salués
À l’inverse, Trump cite en exemple ceux qui ont su dire non. La Hongrie de Viktor Orbán, qu’il a soutenue ouvertement, et la Pologne.
« Orbán gère très bien l’immigration. Il n’autorise personne à entrer », explique-t-il. Même compliment pour Varsovie, qui a tenu tête à Bruxelles sur les quotas de migrants.
Ces pays, souvent critiqués par les élites bruxelloises, apparaissent aujourd’hui comme les derniers bastions où l’identité nationale est encore protégée.
La lâcheté des dirigeants européens pointée du doigt
Le président américain n’épargne pas les dirigeants du continent. « Ils veulent être politiquement corrects à tout prix », déplore-t-il. Résultat : ils laissent entrer des personnes venant parfois directement des prisons du Congo ou d’ailleurs, sans aucun contrôle.
« Ils refusent de les renvoyer d’où ils viennent », s’indigne-t-il. Pour Trump, c’est une faiblesse coupable. Une trahison même.
« L’Europe est en train d’être détruite. »
Un parallèle avec la stratégie de sécurité nationale américaine
Ce discours n’est pas isolé. Il s’inscrit dans la nouvelle doctrine de sécurité nationale publiée par l’administration Trump, qui affirme vouloir « cultiver la résistance à la trajectoire actuelle de l’Europe au sein même des nations européennes ».
En clair : les États-Unis, sous Trump, soutiennent ouvertement les mouvements souverainistes en Europe. Ceux qui refusent le multiculturalisme imposé et la submersion migratoire.
Ce que Trump propose (ou impose) à l’Europe
La solution, selon lui, est simple et radicale : fermer les frontières, expulser les clandestins, stopper net l’immigration non européenne.
- Fermeture immédiate des frontières (comme aux États-Unis)
- Expulsion massive des illégaux
- Refus de l’immigration de peuplement
- Soutien aux leaders qui disent non (Orbán, et demain peut-être d’autres)
Et il le dit sans détour : « Je veux une Europe forte. » Mais une Europe forte, pour lui, c’est une Europe qui reste elle-même. Pas une Europe transformée en continent tiers-mondisé.
Pourquoi les Européens devraient (enfin) l’écouter
Trump a déjà eu raison sur beaucoup de sujets que les élites méprisaient : le Brexit, l’échec du multiculturalisme, la dangerosité de l’ouverture totale des frontières, la montée de l’insécurité liée à l’immigration.
Aujourd’hui, des millions d’Européens partagent exactement son diagnostic. Ils voient leurs villes changer sous leurs yeux. Ils ne reconnaissent plus leurs quartiers. Ils ont peur pour l’avenir de leurs enfants.
Quand un homme comme Trump, qui a remis l’Amérique sur les rails en matière d’immigration (zéro entrée illégale depuis sept mois !), tire la sonnette d’alarme, il serait suicidaire de ne pas l’écouter.
Dix ans trop tard ?
Ce que beaucoup pensaient impossible il y a encore dix ans est aujourd’hui une réalité quotidienne : des quartiers entiers où la langue française ou anglaise n’est plus parlée, où les femmes se voilent par peur, où la police ne rentre plus.
Le message de Donald Trump est clair : il est encore temps d’agir. Mais plus pour très longtemps.
L’Europe est à la croisée des chemins. Soit elle écoute enfin ceux qui, comme Trump ou Orbán, ont su protéger leur nation. Soit elle continue sur la voie du déni… et disparaît en tant que civilisation.
Le choix appartient aux Européens. Mais le temps presse.









