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Terry Rozier Plaidera Non Coupable dans l’Affaire de Paris Truqués

Le 23 mars 2023, Terry Rozier quitte le parquet après seulement 9 minutes face aux Pelicans. Une simple blessure… ou le début d’un énorme scandale de paris truqués ? Des millions en jeu, la mafia sicilienne, un coach suspendu… Ce que cache vraiment cette soirée risque de faire trembler toute la NBA.

Imaginez la scène. Un match de NBA comme tant d’autres, des projecteurs brûlants, une salle en feu. Et puis, soudain, le meneur star quitte le parquet après seulement neuf minutes de jeu, le visage crispé, la main sur la cuisse. Blessure banale ? Pas cette fois.

Ce soir-là, le 23 mars 2023, des dizaines de milliers de dollars venaient de changer de mains. Parce que quelqu’un savait. Quelqu’un avait prévenu. Et ce quelqu’un s’appelle Terry Rozier.

Un scandale qui secoue la grande ligue

Lundi dernier, à New York, le joueur des Miami Heat a comparu devant un tribunal. Costume gris impeccable, chemise blanche, regard droit. Devant le juge, une seule phrase : non coupable. Pourtant, l’acte d’accusation est lourd. Très lourd.

On lui reproche d’avoir participé à un vaste système de paris truqués, reposant sur des informations confidentielles venues directement du vestiaire. Un schéma bien rodé, presque trop simple : partager l’info, miser gros, empocher les gains.

Le soir où tout a basculé

Retour en arrière. Nous sommes le 23 mars 2023. Les Charlotte Hornets – l’équipe de Rozier à l’époque – affrontent les Pelicans de La Nouvelle-Orléans. Avant le match, le meneur aurait contacté son ami d’enfance, Deniro Laster.

Le message est clair : il va simuler une blessure et sortir rapidement. L’information circule. Elle est revendue. Plus de 200 000 dollars sont misés sur une sous-performance du joueur. Quand Rozier quitte le terrain après neuf petites minutes, les gains tombent. Rapides. Massifs.

« Il savait exactement ce qu’il faisait. C’était planifié. »

Un proche du dossier, sous couvert d’anonymat

Une liberté sous très haute caution

Après avoir plaidé non coupable, Terry Rozier a été remis en liberté. Mais à quel prix. Une caution personnelle de 3 millions de dollars, garantie par sa maison en Floride et une autre propriété. Ses déplacements sont strictement encadrés : Floride, Ohio, New York et Long Island uniquement. Tout autre voyage nécessite l’accord du juge.

À ses côtés dans le box des accusés, Deniro Laster, l’ami d’enfance, a lui aussi plaidé non coupable. Les deux hommes se connaissent depuis toujours. Un lien qui, aujourd’hui, pèse lourd dans la balance de la justice.

Une affaire qui dépasse largement le terrain

Ce qui frappe dans ce dossier, c’est son ampleur. On ne parle pas seulement de quelques paris entre amis. L’enquête a révélé l’implication d’une trentaine de personnes. Parmi elles, des membres présumés de la mafia sicilienne implantée à New York.

Le schéma était rodé : informations internes, paris massifs, blanchiment d’argent. Un cocktail explosif qui rappelle les pires heures du sport professionnel, quand la tricherie organisée gangrénait les compétitions.

Les chefs d’accusation retenus contre Terry Rozier :

  • Association de malfaiteurs en vue de commettre une fraude
  • Blanchiment d’argent
  • Participation au trucage d’au moins une rencontre NBA

La NBA déjà alertée dès 2023

Ce qui rend l’affaire encore plus troublante, c’est que la ligue savait. Dès 2023, des paris inhabituels autour des performances de Rozier avaient été détectés. Une enquête interne avait été ouverte. Conclusion officielle, en janvier 2025 : aucune infraction aux règlements.

Nine mois plus tard, la justice fédérale frappe. Et la NBA suspend immédiatement Terry Rozier, ainsi que Chauncey Billups, l’entraîneur des Portland Trail Blazers, également mis en cause dans ce vaste réseau.

Comment expliquer ce décalage ? La ligue a-t-elle fermé les yeux trop longtemps ? Ou les preuves réunies par le FBI étaient-elles tout simplement irréfutables ?

Le soutien indéfectible des Miami Heat

Dans la tourmente, une voix s’est élevée pour défendre le joueur. Celle de Bam Adebayo, capitaine des Heat. Dès l’inculpation, il a publiquement apporté son soutien total à son coéquipier.

Un geste fort dans un vestiaire où la solidarité est souvent mise à rude épreuve dans ce genre de situation. Reste à savoir si ce soutien tiendra si les preuves s’accumulent lors du procès.

Et maintenant ?

L’affaire est loin d’être terminée. Les dates du procès n’ont pas encore été fixées, mais une chose est sûre : chaque détail sera scruté, chaque message analysé, chaque pari retracé.

Pour Terry Rozier, l’enjeu dépasse largement le terrain de basket. C’est sa carrière, sa réputation, peut-être sa liberté qui se jouent. Et pour la NBA, c’est l’image même du championnat qui vacille.

Car derrière les projecteurs et les millions, une question demeure. Jusqu’où la soif d’argent peut-elle corrompre ceux que l’on considérait comme des héros ?

La réponse, seule la justice la détient. Mais une chose est certaine : ce soir du 23 mars 2023, quelque chose s’est brisé dans le basket nord-américain. Et les conséquences risquent d’être lourdes. Très lourdes.

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