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Lando Norris Frappe Fort dès les EL1 à Abu Dhabi

Seulement 16 millièmes séparent les trois premiers des EL1 à Abu Dhabi. Norris devant Verstappen et Leclerc… mais Piastri, lui, n’a même pas roulé. La tension est déjà à son paroxysme avant la grande finale. Qui va craquer en premier ?

Imaginez la scène : le soleil commence à peine à chauffer le bitume de Yas Marina, l’air est encore frais, et déjà trois des meilleurs pilotes du monde se tiennent en moins de deux dixièmes. Lando Norris claque un 1’24’’485 qui laisse tout le paddock bouche bée. À huit millièmes près, c’est Max Verstappen qui aurait été en tête. Seize millièmes, et c’est Charles Leclerc. On parle là d’écarts qu’on ne voit presque jamais en essais libres. Bienvenue à Abu Dhabi, là où chaque millième compte pour le titre 2025.

Une Séance Plus Chaude que le Désert

Ce vendredi matin, la première séance d’essais libres a offert exactement ce qu’on attendait d’une finale de championnat : du suspense, des performances de dingue et des surprises. Et pourtant, elle aurait pu être une simple formalité. Elle s’est transformée en démonstration de force.

McLaren arrive en leader du championnat pilotes et constructeurs. Lando Norris possède une avance confortable mais pas définitive. Une erreur, un abandon, et tout peut basculer. Dans ce contexte, chaque tour compte. Chaque donnée récoltée est précieuse. Alors quand on voit le Britannique dominer dès le début, on comprend que l’équipe de Woking n’a pas l’intention de laisser filer quoi que ce soit.

Le Top 3 en 16 Millième : du Jamais Vu

Regardez les chiffres, ils parlent d’eux-mêmes. Norris, Verstappen, Leclerc. Trois champions, trois philosophies différentes, trois voitures théoriquement très proches cette année, et seulement seize millièmes entre le premier et le troisième. C’est le genre de performance qui fait dire aux ingénieurs que la Formule 1 actuelle est la plus compétitive de l’histoire.

Derrière, le top 10 se tient en 37 centièmes. Kimi Antonelli, le prodige Mercedes, pointe déjà à la quatrième place pour sa première vraie sortie officielle avec l’équipe titulaire. Nico Hülkenberg rappelle qu’il reste l’un des plus rapides sur un tour lancé. George Russell, Gabriel Bortoleto, Oliver Bearman, Carlos Sainz chez Williams, Franco Colapinto chez Alpine… tout le monde est là, tout le monde pousse.

Même les Français sont dans le coup : Isack Hadjar, futur pilote Red Bull en 2026, termine douzième à moins d’une demi-seconde. Pas mal pour un rookie qui découvrait la piste en conditions réelles.

Neuf Rookies sur la Piste : le Futur est Déjà Là

Cette séance avait une particularité : neuf volants étaient confiés à des jeunes pilotes. Règlement oblige, chaque équipe doit offrir au moins deux EL1 à un rookie dans la saison. Abu Dhabi, dernière course, c’est souvent le moment choisi.

Le plus en vue ? Sans conteste Ryo Hirakawa chez Haas. Le Japonais, champion Super Formula et pilote d’endurance Toyota, signe le onzième temps à seulement 44 centièmes de Norris. Impressionnant pour quelqu’un qui n’a roulé qu’une poignée de fois en F1.

Pat O’Ward, le Mexicain d’Arrow McLaren en IndyCar, a pris la place d’Oscar Piastri. Résultat honnête mais évidemment loin du rythme des titulaires. On imagine la frustration de l’Australien, privé d’une heure cruciale de roulage alors qu’il joue lui aussi un rôle majeur dans la conquête du titre constructeurs.

« Moins de roulage pour Piastri juste avant la course la plus importante de l’année, c’est moyen. »

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Chez Ferrari, Arthur Leclerc a pu rouler aux côtés de son frère Charles. Moment forcément émouvant pour la famille monégasque, même si le chrono (18e) reste anecdotique.

Pourquoi Cette Séance Était Cruciale

Abu Dhabi, c’est une piste particulière. Le tracé évolue beaucoup entre le jour et la nuit. Les EL1 se déroulent en pleine chaleur alors que la qualification et la course auront lieu sous les projecteurs, avec 15 à 20 °C de moins. Les équipes travaillent donc surtout la dégradation pneu et la compréhension du comportement des gommes dures et mediums.

Les runs en tendres en fin de séance ? Du pur spectacle. Une manière de tester la forme du moment et surtout de jauger les adversaires. Norris a montré qu’il était prêt. Verstappen a répondu présent. Leclerc a prouvé que Ferrari n’était pas là pour faire de la figuration.

Le classement complet des EL1
1. Lando Norris (McLaren) – 1’24’’485
2. Max Verstappen (Red Bull) – +0’’008
3. Charles Leclerc (Ferrari) – +0’’016
4. Kimi Antonelli (Mercedes) – +0’’120
5. Nico Hülkenberg (Sauber) – +0’’210
6. George Russell (Mercedes) – +0’’250
7. Gabriel Bortoleto (Sauber) – +0’’280
8. Oliver Bearman (Haas) – +0’’310
9. Carlos Sainz (Williams) – +0’’350
10. Franco Colapinto (Alpine) – +0’’370

11. Ryo Hirakawa (Haas) – +0’’440
12. Isack Hadjar (Racing Bulls) – +0’’490

McLaren sous Pression Maximum

Quand on domine les deux championnats à la dernière course, on devient la cible. McLaren le sait. L’équipe a même interdit l’accès aux médias à Norris et Piastri toute la semaine pour éviter toute distraction. Une bulle totale.

Le message est clair : rien ne doit perturber la concentration. Car oui, mathématiquement, le titre pilotes peut encore échapper à Norris. Et le titre constructeurs, bien que très bien engagé, n’est pas encore acquis à 100 %.

Alors voir Lando signer le meilleur temps dès la première séance, c’est un signal fort envoyé à la concurrence. « On est là. On est rapides. Et on va tout faire pour conclure en beauté. »

Verstappen, Toujours Dans le Coup

Huit millièmes. Huit petits millièmes. C’est tout ce qui a séparé le Néerlandais du meilleur temps. On parle d’un pilote qui a déjà remporté quatre titres et qui n’a plus rien à prouver. Pourtant, il est toujours là, à se battre pour chaque centième comme un rookie affamé.

Red Bull a connu une saison en dents de scie, mais la fin d’année est impressionnante. La voiture semble enfin avoir trouvé son rythme. Et avec Verstappen au volant, ça reste extrêmement dangereux pour tout le monde.

Et Maintenant ?

Les EL2 ce soir, sous les lumières, seront bien plus représentatives. On verra alors qui a vraiment le meilleur package pour la course. Mais une chose est sûre : cette première séance a mis tout le monde en alerte. Les écarts sont minuscules. La moindre erreur se paiera cash.

Piastri va-t-il réussir à rattraper son retard de roulage ? Norris va-t-il garder ce rythme infernal ? Verstappen va-t-il encore sortir un tour magique en qualification ? Leclerc peut-il jouer les trouble-fêtes ? Et tous ces rookies, vont-ils encore nous surprendre ?

Une chose est certaine : ce week-end à Abu Dhabi s’annonce comme l’un des plus tendus de ces dernières années. Et on n’a même pas encore attaqué les choses sérieuses.

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