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Chiara Serpaggi Cash : « Un Peu Saugrenu » d’être Jurée à 27 Ans

À seulement 27 ans, Chiara Serpaggi débarque comme jurée permanente dans La Meilleure Boulangerie de France… et avoue trouver ça « un peu saugrenu ». Mais pourquoi les boulangers la redoutent-ils encore plus que Bruno Cormerais ? Sa réponse va vous surprendre…

Imaginez-vous à 27 ans seulement, entrer dans une boulangerie artisanale, goûter un pain au chocolat encore tiède et devoir dire, la bouche pleine de gourmandise, si oui ou non ce petit bijou mérite de représenter toute une région. C’est exactement ce que vit Chiara Serpaggi depuis quelques semaines sur M6. Et la jeune cheffe, loin de se prendre au sérieux, a lâché une confidence aussi drôle que touchante : elle trouve ça « un peu saugrenu » d’être déjà jurée.

Chiara Serpaggi : la nouvelle recrue qui bouscule le jury

Quand on parle de La Meilleure Boulangerie de France, on pense immédiatement à Bruno Cormerais, le Meilleur Ouvrier de France boulanger, ou à Michel Sarran, étoilé Michelin côté cuisine. Et puis, il y a elle. Chiara. 27 ans. Un sourire désarmant, un regard ultra-précis sur la moindre bulle d’un croissant et une légitimité qui ne fait pourtant aucun doute pour ceux qui connaissent son parcours.

Pourtant, la jeune femme n’a pas oublié d’où elle vient. Formée à l’école Ferrandi, passée par les brigades de grands chefs, elle a ouvert son propre atelier pâtissier à Saint-Maur-des-Fossés où les clients font la queue dès 7 heures du matin pour ses babkas et ses tartelettes revisitées. Un CV déjà impressionnant… mais qui ne l’empêche pas de douter parfois.

Le syndrome de l’imposteur version pâtisserie

« Quand on est reçus par des professionnels qui ont parfois 40 ans de métier, on a envie qu’ils soient contents de nous accueillir », confiait-elle récemment avec son franc-parler habituel. Et d’ajouter en riant : « J’ai presque le syndrome de l’imposteur ! »

« Comme je suis encore jeune, je sais que ça peut paraître parfois un peu saugrenu que je sois jurée. »

Chiara Serpaggi

Cette phrase, lâchée avec une autodérision rafraîchissante, résume tout. Dans un milieu où l’expérience se compte souvent en décennies, arriver à 27 ans avec un badge de jurée, c’est osé. C’est même, selon ses propres mots, « saugrenu ». Et pourtant, personne ne conteste sa place. Parce que Chiara ne joue pas. Elle goûte, elle observe, elle décortique la texture d’une brioche comme d’autres analysent une œuvre d’art.

Pourquoi les candidats la craignent (encore) plus que Bruno Cormerais

Voici la petite anecdote qui circule désormais dans toutes les coulisses : quand le jury arrive dans une boulangerie, les artisans ne tremblent pas forcément devant le MOF Bruno Cormerais. Non. C’est elle qu’ils regardent avec appréhension.

« C’est assez rigolo, racontait Chiara, les gens me disaient souvent qu’ils étaient stressés par rapport à moi. » Pourquoi ? Parce que son domaine de prédilection, c’est la pâtisserie. Et dans ce registre, la marge d’erreur est infime. Un crème pâtissière trop cuite, un feuilletage pas assez régulier, une ganache qui manque de brillant… Chiara voit tout. Et elle le dit. Avec bienveillance, mais sans complaisance.

Les candidats l’ont vite compris : la jeune femme ne fait pas de cadeau quand il s’agit de viennoiseries ou de gâteaux. Son palais est affûté, son exigence réelle. Et paradoxalement, c’est précisément cette rigueur qui force le respect.

L’amour fou de Chiara pour les spécialités régionales

Mais s’il y a bien une chose qui fait briller les yeux de Chiara Serpaggi dans cette aventure, c’est le voyage. Pas le glamour des palaces, non. Le vrai voyage. Celui qui sent la farine, le beurre noisette et les traditions.

« J’adore le côté itinérant », explique-t-elle avec une passion communicative. « Découvrir les spécialités de toutes les régions, goûter des recettes qu’on ne fait nulle part ailleurs… c’est hyper riche. Je suis vraiment amoureuse de la France. »

De la fougasse provençale aux kouign-amann bretons en passant par les brioches vendéennes ou les gâteaux basques, chaque étape est une célébration du terroir. Et Chiara, avec son enthousiasme contagieux, nous rappelle que la pâtisserie française, ce n’est pas seulement Paris et ses macarons hors de prix. C’est aussi ces artisans de province qui se lèvent à 3 heures du matin pour pétrir le bonheur.

Des tutoriels hebdomadaires pour démocratiser la pâtisserie

Et parce qu’elle n’est pas seulement là pour juger, Chiara offre aussi aux téléspectateurs des recettes réalisables à la maison. Chaque semaine, un tuto signé par l’un des chefs du jury. L’occasion pour elle de partager son savoir avec générosité.

On l’imagine déjà expliquer comment réussir un croissant maison sans CAP boulangerie, ou comment twister une tarte aux pommes avec une touche personnelle. Des gestes précis, des astuces de pro, et toujours cette bonne humeur qui désacralise la grande pâtisserie.

Un vent de fraîcheur dans un univers parfois trop sérieux

Ce qui frappe avec Chiara Serpaggi, c’est cette capacité rare à allier exigence et légèreté. Elle pourrait très bien jouer la carte de la cheffe intouchable. Elle choisit au contraire l’humour et l’humilité.

En avouant trouver « saugrenu » son propre rôle de jurée, elle désamorce les critiques avant même qu’elles n’arrivent. En riant de son syndrome de l’imposteur, elle devient instantanément plus humaine. Plus proche de nous.

Et c’est peut-être ça, la vraie force de cette nouvelle saison : rappeler que derrière les pains spéciaux et les entremets sophistiqués, il y a des femmes et des hommes passionnés. Des artisans qui doutent, qui rient, qui stressent… exactement comme nous.

Chiara Serpaggi, à 27 ans, n’incarne pas seulement la relève de la pâtisserie française. Elle représente aussi une nouvelle génération de chefs : talentueuse, oui, mais surtout authentique. Et ça, franchement, ça fait du bien.

Alors la prochaine fois que vous regarderez La Meilleure Boulangerie de France, souvenez-vous : derrière le jury, il y a une jeune femme qui trouve encore « un peu bizarre » d’être là… mais qui mérite amplement sa place. Et qui, quelque part, nous donne envie de croire que tout est possible. Même devenir jurée nationale avant 30 ans.

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