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Olivier Villa Cash sur Patrick Sébastien : « Il m’en a Mis Plein la Gueule »

« Il m'en a mis plein la gueule » : Olivier Villa balance tout sur son père Patrick Sébastien. Un tournage qui a viré au cauchemar, des cris, des blessures… et une décision radicale pour l'avenir. Ce qu'il a dit va vous scotcher.

Imaginez grandir avec un père adulé par des millions de Français, celui qui fait chanter et danser la France entière le samedi soir… mais qui, à la maison ou sur un plateau, peut se transformer en tornade imprévisible. C’est exactement ce qu’a vécu Olivier Villa, l’un des fils de Patrick Sébastien. Invité récemment dans une émission confidentielle, il a décidé de vider son sac. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fait mal.

Quand le fils de la star brise le silence

À 44 ans, Olivier Villa n’est plus dans l’ombre. Compositeur, chanteur, il trace sa route loin des projecteurs qui ont illuminé son père pendant des décennies. Pourtant, quand Jordan De Luxe lui tend le micro, il accepte de parler. Pas pour régler des comptes en public, mais parce que, dit-il, il est temps de dire, il est temps de dire les choses telles qu’elles ont été vécues. Et ce qu’il raconte glace le sang autant qu’il touche au cœur.

Car derrière les paillettes et les « Ah que ! », il y a eu des cris. Des portes qui claquent. Des mots qui blessent. Une relation père-fils faite d’amour immense… et de tempêtes tout aussi gigantesques.

Une fratrie éclatée, un père aux multiples vies

Olivier n’a jamais connu la famille classique. Son père, Patrick Sébastien, a eu quatre enfants de quatre femmes différentes. Sébastien, l’aîné, tragiquement disparu en 1990 dans un accident de moto. Puis Benjamin, Lily… et lui. Une fratrie dispersée, des demi-frères et sœurs qui ne se croisent pas forcément à Noël.

« On n’a pas grandi ensemble », explique-t-il calmement. Pas de rancœur apparente, juste la réalité d’un père très amoureux, très passionné, et qui a refait sa vie plusieurs fois. Olivier a été élevé par sa mère, Nana, la première épouse de l’animateur. Il a vu son père par intermittence, entre deux tournées, deux émissions, deux mariages.

Cette distance a créé un lien particulier : admiration d’un côté, besoin de reconnaissance de l’autre. Et parfois, des étincelles.

Le jour où tout a basculé : le tournage du Grenier

On se souvient tous du Grenier de Patrick Sébastien. Une émission chaleureuse, pleine de souvenirs, de rires et de chansons populaires. Sauf que pour Olivier, invité un jour sur le plateau, l’expérience a été radicalement différente.

« Le Grenier, c’était un très mauvais souvenir. Parce que qu’est-ce qu’il m’a mis dans la gueule ! Il m’en a mis plein la gueule ! »

Les mots sont crus. Ils claquent comme les coups de gueule qu’il décrit. Ce jour-là, Patrick Sébastien, sous pression ou simplement dans un mauvais jour, a littéralement explosé sur son propre fils. En plein tournage. Devant l’équipe. Devant les caméras (même si ça n’a pas été diffusé tel quel).

« Je l’ai vu pousser des coups de gueule sur des plateaux, mais là… c’était moi. » Olivier ne rentre pas dans les détails précis de la dispute. Inutile. Le ton suffit. On imagine la violence verbale, l’humiliation, le sentiment d’abandon au milieu d’un décor censé être joyeux.

Ce n’est pas la première fois qu’on entend parler du tempérament volcanique de Patrick Sébastien. Ceux qui ont travaillé avec lui savent : il peut être adorable une seconde et foudroyant la suivante. Mais quand la cible est son propre enfant… ça laisse des traces indélébiles.

Une relation en dents de scie, entre amour et blessures

Pourtant, Olivier ne renie pas son père. Loin de là. Il parle de lui avec une tendresse mêlée de lucidité. Il sait qui il est. Un homme entier, passionné, incapable de demi-mesure. Un père qui a donné beaucoup… mais qui a aussi beaucoup pris, sans toujours s’en rendre compte.

Il y a eu des moments magnifiques. Des scènes où Patrick Sébastien, fier, présentait son fils musicien au public. Des encouragements. Des « je t’aime » sincères. Et puis il y a eu les absences. Les priorités ailleurs. Les colères dévastatrices.

Olivier l’admet : il a souffert. Longtemps. Il a porté cette douleur comme un sac à dos trop lourd. Et puis un jour, il a décidé de poser des limites. De dire stop. De choisir sa paix intérieure plutôt que la quête impossible d’un père parfait.

La décision qui a choqué tout le monde

Et puis arrive LA révélation. Celle qui a fait bondir Jordan De Luxe et qui circule depuis sur toutes les bouches.

Olivier Villa a prévenu son père : le jour où il partira, il ne viendra pas à l’enterrement.

« Je n’irais pas à l’enterrement de mon père. Je lui ai dit. C’est une question de volonté. Ça m’emmerde de voir des gens qui font semblant de pleurer. »

Le silence qui suit dans le studio est lourd. On imagine les téléspectateurs derrière leur écran, bouche bée. Refuser les obsèques de son propre père ? C’est un tabou absolu en France.

Mais Olivier assume. Totalement. Il explique qu’il déteste l’hypocrisie. Les pleurs de circonstance. Les gens qui viendront « parce qu’il faut y aller ». Il veut un hommage vrai, intime, rien qu’à lui.

Et là, il lâche une phrase magnifique :

« Par contre, venir sur sa tombe quand il n’y aura personne, avec une bonne bouteille de pinard, et boire un coup en lui parlant… ça, je peux. »

Cette image est bouleversante. Un fils seul face à la tombe de son père, un verre à la main, en train de discuter comme si de rien n’était. Pas de discours officiel. Pas de foule. Juste eux deux, enfin réconciliés dans le silence.

La réaction tellement… Patrick Sébastien

Et quand Olivier a annoncé ça à son père ? La réponse a été immédiate, brutale, et pourtant tellement cohérente avec la personnalité de l’animateur :

« J’en ai rien à foutre. Je serai mort de toute façon ! »

Olivier rit en le racontant. Jordan De Luxe aussi. Parce qu’au fond, c’est ça Patrick Sébastien. Un homme qui vit à 200 à l’heure, qui assume tout, qui n’a pas peur de la mort et qui refuse les conventions jusqu’au bout.

Et Olivier de conclure, presque attendri : « Il a raison. »

Ce que cette histoire nous dit de nous tous

Au-delà du people, cette confession touche quelque chose de profond. Combien de fils, combien de filles ont des relations compliquées avec leurs parents ? Combien ont connu les colères, les absences, les mots qui marquent à vie ?

Olivier Villa ne fait pas un procès. Il pose juste des mots sur des blessures. Il choisit sa façon de dire au revoir. Il refuse le rôle qu’on voudrait lui imposer. Et quelque part, c’est une immense preuve d’amour : aimer assez quelqu’un pour oser lui dire la vérité, même quand elle dérange.

Patrick Sébastien, à 72 ans, continue de travailler, de chanter, de vivre à fond. Il sait probablement tout ça. Il sait que son fils l’aime, malgré tout. Peut-être même à cause de tout.

Et nous, spectateurs, on reste là, un peu sonnés. Parce qu’on vient d’assister à quelque chose de rare : une parole libre, sans filtre, sur l’amour filial dans ce qu’il a de plus brut et de plus beau.

Alors oui, il y a eu des cris. Des portes claquées. Des larmes. Mais il y a surtout deux hommes qui, chacun à leur manière, essayent de s’aimer dans un monde qui ne facilite rien.

Et ça, finalement, c’est peut-être la plus belle leçon que Patrick Sébastien, sans le vouloir, a transmise à son fils : vivre intensément, dire les choses, et ne jamais faire semblant.

Même si ça fait mal.


Olivier Villa a choisi la sincérité. Il a choisi de parler plutôt que de taire. De pleurer en privé plutôt que de pleurer en public. Et quelque part, en faisant ça, il rend hommage à son père mieux que n’importe quelle cérémonie.

Parce que l’amour vrai, le vrai de vrai, il n’a pas besoin de foule.

Il a juste besoin d’une bonne bouteille, d’un coin de cimetière tranquille… et de deux verres.

Un pour lui.

Et un pour son père.

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