Il y a des moments où même les journalistes les plus posés perdent complètement leurs moyens. Le 31 mai 2025, à l’Allianz Arena de Munich, Bruce Toussaint a vécu l’un de ces instants où la passion prend le dessus sur la raison. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que son enthousiasme a été… percutant.
Quand le PSG fait vaciller jusqu’aux plus calmes
Revenons deux jours après la finale historique. Bruce Toussaint est de retour sur le plateau de Bonjour !, la matinale de TF1. Le sourire jusqu’aux oreilles, les yeux encore brillants, il raconte cette soirée où le Paris Saint-Germain a écrasé l’Inter Milan 5 à 0. Un score qui résonne encore dans toutes les têtes parisiennes.
Mais très vite, l’animateur prend un ton plus solennel. Il se tourne vers la caméra et lâche, presque gêné :
« Je profite de cette émission pour m’excuser publiquement auprès du supporter de l’Inter qui était juste devant moi dans le stade de Munich. »
Le plateau éclate de rire. Mais Bruce insiste : tout ce qu’il va dire est vrai.
Le fameux troisième but qui a tout fait basculer
C’est au moment où le PSG inscrit son troisième but que l’incident survient. Emporté par l’euphorie collective, Bruce Toussaint, du haut de son mètre 93, se lève d’un bond. Bras en l’air, cris de joie, le grand classique. Sauf que devant lui se trouve un supporter italien, probablement déjà abattu par le score.
Et là, catastrophe : en se dépliant brusquement, Bruce percute violemment l’homme avec son épaule. Le supporter de l’Inter vacille, se retourne, l’air sonné. Bruce, rouge de confusion, tente immédiatement de s’excuser… mais bloque sur la traduction.
« J’ai voulu dire pardon, mais je ne me souvenais plus comment on disait en italien. Ça m’est revenu après : scusi », confie-t-il, hilare, sous les rires du plateau.
L’anecdote en trois temps :
- 3e but du PSG → explosion de joie
- Bruce se lève trop vite → choc frontal
- Tentative d’excuse… en français dans un stade allemand face à un Italien
Une passion qui ne se contrôle pas toujours
Ce qui rend l’histoire encore plus touchante, c’est la sincérité avec laquelle Bruce Toussaint parle de sa passion pour le PSG. Il l’explique simplement : « Être supporter, ça ne se décide pas. C’est une histoire de famille, de copains, ça vous tombe dessus. »
Il raconte avoir fait 2 000 km en 24 heures pour être présent à Munich. Un pèlerinage. Un privilège. Et surtout, un rêve de gamin devenu réalité.
À 4-0, il commence à retenir ses larmes. À 5-0, il avoue être devenu « une serpillière humaine ». Des mots qui résonance familiale forte : il pense à son père, qui l’avait emmené pour la première fois au Parc des Princes à 13 ans, et qui n’est plus là pour vivre ce sacre.
« Peut-être que mon fils transmettra ça à ses enfants dans quelques années. Une histoire de famille, je vous le dis. »
L’incident ? Rapidement oublié (et heureusement) oublié
Après le petit choc, la soirée s’est poursuivie sans encombre. Bruce précise avec humour : « La soirée s’est poursuivie sans violence de ma part, de toute façon, ils sont partis. » Sous-entendu : les supporters de l’Inter, démoralisés par le score fleuve, ont quitté le stade avant la fin.
Aucun drame, donc. Juste une anecdote croustillante qui humanise encore un peu plus l’animateur-star, d’habitude si maîtrisé à l’antenne.
Pourquoi cette histoire nous touche autant
Parce qu’elle résume parfaitement ce qu’est le football : un sport qui fait vibrer, qui unit, mais qui peut aussi faire perdre la tête en une seconde. Bruce Toussaint, habitué à interviewer des présidents et à gérer des directs tendus, redevient en un instant un supporter lambda, capable de faire une bourde monumentale par excès de joie.
Et c’est précisément cette vulnérabilité qui plaît. Voir un homme public assumer une maladresse avec autant d’autodérision, c’est rafraîchissant. C’est humain.
Le football en quelques chiffres ce soir-là
5-0
Victoire la plus large en finale de LDC depuis 1994
+ de 75 000 spectateurs à Munich
Des millions de supporters en larmes… ou hilares
Un mea culpa qui fait rare à la télévision
Présenter des excuses publiques pour un geste involontaire dans un stade, deux jours plus tard, en direct à la télévision nationale ? C’est peu commun. Et pourtant, Bruce Toussaint l’a fait sans calcul, avec une vraie émotion dans la voix.
Preuve que même dans le monde parfois lisse de la télévision matinale, il reste de la place pour l’authenticité. Et pour l’humour.
Au final, cette petite histoire dit beaucoup sur l’homme derrière l’animateur : un passionné capable de traverser l’Europe pour un match, de pleurer pour un but, et d’assumer publiquement avoir (légèrement) assommé un supporter adverse.
Et quelque part, on l’envie tous un peu.
