Ce samedi, les Pays-Bas sont difficilement venus à bout de la Turquie 2-1 en quart de finale de l’Euro 2024 au terme d’une partie riche en rebondissements. Dans un match longtemps indécis, certains acteurs ont su tirer leur épingle du jeu quand d’autres sont passés au travers. Retour sur les tops et les flops de cette rencontre à suspense.
Les tops néerlandais : le grand Verbruggen et le décisif De Vrij
Si les Pays-Bas ont fini par arracher leur billet pour les demi-finales, ils le doivent en grande partie à deux hommes. D’abord leur gardien Bart Verbruggen, déjà auteur de plusieurs parades décisives en seconde période, qui a sorti un arrêt réflexe miraculeux dans le temps additionnel pour préserver le court avantage des siens. Une claquette salvatrice qui couronne une prestation XXL.
L’autre grand bonhomme côté batave, c’est Stefan De Vrij. Autoritaire en défense centrale tout du long, le roc de l’Inter Milan a surtout sonné la révolte en égalisant d’une tête rageuse à 20 minutes de la fin, remettant les Oranje sur de bons rails. Un but capital dans ce scénario à multiples rebondissements.
Flops : les mauvais choix de Bergwijn, la bourde fatale de Müldür
Tous les Néerlandais n’ont pas eu le même rendement. Aligné sur l’aile droite de l’attaque, Steven Bergwijn est passé à côté de son sujet. Brouillon et prévisible dans ses choix, il a logiquement cédé sa place dès la pause. Un remplacement salvateur tant son remplaçant Malen a apporté le danger qui manquait.
Côté turc, difficile de ne pas pointer du doigt la responsabilité de Mert Müldür sur le deuxième but encaissé par sa sélection. Crédité d’une première période solide, le latéral du Fenerbahçe a fini par craquer sous la pression constante de Gakpo et Depay. Et c’est bien lui qui pousse le ballon dans ses propres filets à 5 minutes de la fin, scellant le sort des siens dans ce quart de finale cruel.
Calhanoglu, la déception
Enfin, mention décevante pour Hakan Calhanoglu. Suspendu au tour précédent, le maître à jouer de l’Inter était très attendu pour ce choc. Mais il est clairement passé au travers avec une influence bien trop épisodique sur le jeu turc. Loin du rendement qu’on est en droit d’attendre d’un joueur de sa trempe.
Au final, ce match a accouché d’une qualification néerlandaise tirée d’un scenario improbable. Avec du caractère et un soupçon de réussite, les hommes de Ronald Koeman ont su forcer leur destin. À l’inverse, les Turcs peuvent nourrir de gros regrets tant ils ont fait douter leur adversaire. Le football à son lot de vainqueurs et de vaincus, pas toujours les plus méritants.