Imaginez une nouvelle blockchain qui démarre son mainnet… et où, dès le premier bloc, vous pouvez déjà swapper, prêter, emprunter, bridger vos fonds et minter des stablecoins sans attendre des semaines d’intégrations. Ce scénario, longtemps réservé aux rêves des builders, devient réalité le 24 novembre prochain.
Enso offre à Monad le luxe rare d’un écosystème DeFi prêt dès le lancement
Dans l’histoire des Layer-1, le « day one » ressemble souvent à un désert : peu de liquidité, encore moins d’applications fonctionnelles. Les équipes passent des mois à intégrer chaque protocole un par un. Résultat ? Les utilisateurs attendent, les capitaux restent sur Ethereum ou Solana, et le réseau peine à décoller.
Monad refuse ce destin. Grâce à une intégration native avec Enso, la plateforme d’abstraction DeFi qui transforme des dizaines d’intégrations complexes en une seule ligne de code, le réseau démarre avec un arsenal complet.
Mais c’est quoi exactement Enso ?
Enso n’est pas un DEX classique ni un simple agrégateur. C’est une couche d’abstraction qui regroupe des centaines d’actions DeFi (swaps, dépôts, retraits, bridges, mints, zaps…) derrière une API unique et ultra-efficace.
Au lieu d’écrire 500 lignes de code pour router un swap vers Uniswap, puis 300 lignes pour déposer dans Aave, puis 400 lignes pour bridger via LayerZero, le développeur appelle simplement une fonction Enso. Tout le routing intelligent se fait en arrière-plan.
Le gain de temps est colossal : des semaines deviennent des heures.
« Supporter Monad dès le jour 1 correspond exactement à la mission d’Enso : donner aux builders un accès immédiat à la liquidité et aux outils nécessaires pour livrer des produits de valeur. »
Milos Costantini, co-fondateur d’Enso
Monad : la nouvelle star des Layer-1 haute performance
Pour comprendre l’ampleur du coup, rappelons ce qu’est Monad. Ce projet ambitionne de combiner la compatibilité totale EVM avec des performances dignes des blockchains les plus rapides du marché.
Ses promesses techniques font saliver : exécution parallèle optimisée, état superscalaire, consensus MonadBFT custom, pipeline découplé… En clair, la capacité de traiter des dizaines de milliers de transactions par seconde à un coût dérisoire tout en restant 100 % compatible Ethereum.
Mais la technique pure ne suffit plus en 2025. Le marché a appris la leçon : sans liquidité et sans applications dès le lancement, même la meilleure architecture reste lettre morte.
Ce que les builders auront dans les mains dès le 24 novembre
Concrètement, une seule intégration Enso donne accès à :
- Swaps ultra-efficaces sur les principaux DEX qui se lanceront simultanément
- Dépôts et retraits sur les protocoles de lending (équivalents Aave, Compound…)
- Bridges cross-chain vers Ethereum, Arbitrum, Base, Solana, etc.
- Mint et redemption de stablecoins
- Zaps complexes (ex : transformer un token en position LP en une seule transaction)
- Fonctions avancées de yield farming et de liquid staking
En d’autres termes, n’importe quel développeur pourra déployer dès le premier jour un front-end complet : exchange, portefeuille intelligent, agrégateur de rendement, plateforme de lending… sans avoir à attendre que chaque protocole finisse son audit et son déploiement.
Pourquoi ce partenariat change la donne pour 2025
L’année 2024 a été marquée par des lancements spectaculaires : EigenLayer a redéfini le restaking, Solana a continué sa domination sur les memecoins, plusieurs chaînes AI ont levé des centaines de millions. Le standard pour un nouveau Layer-1 n’est plus seulement « ça marche », mais « ça marche avec 50 applications et 500 millions de TVL dès la semaine 1 ».
Monad coche cette case grâce à Enso. Le réseau ne se contente pas d’être rapide sur le papier ; il arrive avec un écosystème prêt à l’emploi.
Impact attendu : les analystes estiment que cette stratégie pourrait propulser Monad dans le top 10 des chaînes par TVL en moins de trois mois, un record qui pulvériserait ceux de Blast ou de Berachain.
Les réactions de la communauté et des concurrents
Dès l’annonce, les comptes spécialisés dans l’analyse on-chain ont commencé à spéculer. Plusieurs fonds connus pour leurs investissements précoces sur Solana en 2021 auraient déjà pris position sur l’écosystème Monad.
Du côté des développeurs, l’excitation est palpable. « Pour la première fois, je vais pouvoir déployer mon agrégateur de rendement 5 minutes après le lancement du mainnet », confiait anonymement un builder expérimenté sur plusieurs chaînes.
Et après ? Les prochains défis de Monad
L’intégration Enso règle le problème du « day one ». Mais pour s’imposer durablement, Monad devra prouver trois choses :
- Que ses performances théoriques se traduisent en pratique sous charge réelle
- Que la décentralisation progressive (le réseau démarre avec un séquenceur centralisé) reste crédible
- Que les applications phares (Perpetual DEX, memecoin launchpads, Real World Assets…) continuent d’arriver à un rythme soutenu
Avec Enso comme rampe de lancement, le troisième point semble déjà acquis.
Le 24 novembre 2025 marquera peut-être le début d’une nouvelle ère : celle où les Layer-1 ne se battent plus seulement sur la technologie brute, mais sur la capacité à livrer immédiatement de la valeur aux utilisateurs.
Et si Monad, grâce à ce coup magistral avec Enso, venait de poser la nouvelle règle du jeu ? Réponse dans quelques jours, quand les premiers blocs seront forgés et que les premières transactions DeFi s’exécuteront à la vitesse de l’éclair.
Une chose est sûre : la course aux nouveaux Layer-1 n’a jamais été aussi excitante.
