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Député LFI Loue Un Terroriste : Polémique Explosive

Un député LFI vante le sourire d'un terroriste islamiste mort en 1995. "Il avait toujours la banane", dit-il de Khaled Kelkal. Mais derrière cette phrase anodine, se cache une vision troublante de la banlieue et du jihad. Que révèle vraiment cette déclaration ? La suite va vous surprendre...

Imaginez un député de la République française, assis dans l’hémicycle, qui évoque avec nostalgie un terroriste islamiste responsable d’attentats meurtriers. Pas n’importe quel terroriste : Khaled Kelkal, figure emblématique du jihadisme des années 90. Et le pire ? Il le décrit comme un jeune homme jovial qui « avait toujours la banane ». Cette phrase, prononcée par Abdelkader Lahmar, élu La France Insoumise, a mis le feu aux poudres. Comment en est-on arrivé là ?

Quand un Député Réhabilite la Mémoire d’un Terroriste

La déclaration choc a été révélée ce matin par un compte influent sur les réseaux sociaux. Abdelkader Lahmar, député de la neuvième circonscription des Bouches-du-Rhône, s’exprimait lors d’une réunion publique. Ses mots exacts ? « Khaled, il avait toujours la banane, tu vois. C’était un gamin joyeux de la cité. » Derrière cette apparente légèreté, c’est toute une vision de la criminalité et du terrorisme qui se dessine.

Cette sortie intervient dans un contexte politique déjà tendu. La France Insoumise traverse une période délicate, marquée par de multiples polémiques. Entre les accusations de complaisance avec l’islamisme et les déboires judiciaires de ses leaders, chaque déclaration est scrutée à la loupe. Mais là, le député franchit une ligne rouge que même ses collègues peinent à défendre.

Qui Était Vraiment Khaled Kelkal ?

Pour comprendre l’ampleur du scandale, il faut remonter à l’été 1995. Khaled Kelkal, alors âgé de 24 ans, est le cerveau du Groupe Islamique Armé en France. Originaire de Vaulx-en-Velin, ce fils d’immigrés algériens bascule dans le jihadisme après un parcours chaotique. Petit délinquant devenu terroriste, il sème la terreur dans l’Hexagone.

Ses actions ? Une série d’attentats qui marqueront les esprits. Le 11 juillet 1995, l’assassinat de l’imam Sahraoui à Paris. Le 25 juillet, l’attentat du RER Saint-Michel : 8 morts, plus de 100 blessés. Le 17 août, une bombe près de l’Arc de Triomphe. Le 3 septembre, l’attaque avortée du marché de Villeurbanne. Autant d’actes qui plongent la France dans la psychose.

Kelkal devient l’ennemi public numéro un. Traqué par les forces de l’ordre, il est abattu le 29 septembre 1995 dans une forêt près de Lyon. Son visage, diffusé en boucle à la télévision, incarne alors le danger islamiste. Trente ans plus tard, un député le présente comme un « gamin joyeux ». Le contraste est saisissant.

« C’était quelqu’un qui rigolait tout le temps, qui avait la banane H24. On partageait les mêmes galères de cité. »

Abdelkader Lahmar, député LFI

La Banlieue Comme Excuse Permanente

Derrière les propos du député, c’est toute une rhétorique qui se déploie. Celle de la victimisation systématique des banlieues. Selon cette vision, les jeunes issus de l’immigration seraient condamnés à la délinquance par le système. Même lorsqu’ils commettent des actes terroristes, il faudrait comprendre leur « parcours ».

Cette logique n’est pas nouvelle à gauche. Elle irrigue une partie du discours politique depuis des décennies. Mais appliquée à Kelkal, elle atteint des sommets. Car le terroriste n’était pas un simple délinquant. Il avait fait le choix conscient du jihad. Ses motivations ? Religieuses et politiques. Pas seulement sociales.

Les archives sont formelles. Kelkal avait suivi un entraînement en Algérie. Il entretenait des liens avec le GIA. Ses cibles ? Des civils français, des juifs, des modérés musulmans. Difficile de réduire cela à de simples « galères de cité ». Pourtant, c’est exactement ce que fait le député Lahmar.

Les Attentats de Khaled Kelkal en Chiffres

  • 8 morts au RER Saint-Michel
  • 117 blessés dans la vague d’attentats
  • 5 attentats en deux mois
  • 1 imam assassiné pour modération

Sur X, les messages fusent. « Ma mère était dans le RER. Elle a perdu une jambe. Merci pour la banane », écrit une internaute. Un autre : « Mon oncle est mort à Saint-Michel. Kelkal avait la banane ? Les victimes avaient le sourire arraché. » Des témoignages qui glacent le sang.

Le Silence Assourdissant de La France Insoumise

Face au tollé, que fait le parti ? Rien. Ou presque. Pas de communiqué officiel. Pas de désaveu clair. Juste quelques tweets isolés de députés qui bottent en touche. « Contexte », « maladresse », « déformation ». Les classiques de la communication de crise.

Ce mutisme en dit long. Il révèle une gêne profonde. Car condamner Lahmar, c’est condamner une partie de l’électorat LFI. Celui des quartiers populaires. Celui qui vote massivement pour le mouvement. Difficile de cracher dans la soupe quand on en dépend.

Cette stratégie du silence n’est pas nouvelle. Elle a déjà été éprouvée lors d’affaires similaires. Quand un cadre LFI minimise le Hamas. Quand un autre refuse d’exclure un candidat fiché S. À chaque fois, même scénario : on laisse passer l’orage en espérant l’oubli.

Une Gauche Coupée de la Réalité Sécuritaire

Cette affaire révèle un fossé béant. Entre une partie de la gauche et les préoccupations sécuritaires des Français. Pendant que les attentats se multiplient, que l’islamisme progresse, certains élus continuent de voir des « gosses de cité » là où il y a des terroristes.

Les sondages sont éloquents. La sécurité est la première préoccupation des Français. Devant le pouvoir d’achat. Devant l’emploi. Pourtant, une frange de la gauche persiste à minimiser la menace islamiste. À excuser. À comprendre. Jamais à condamner fermement.

Cette posture a un coût. Électoral, d’abord. La France Insoumise stagne dans les sondages. Elle perd du terrain dans les classes populaires. Celles-là mêmes qui souffrent le plus de l’insécurité. Politique, ensuite. Elle alimente le sentiment d’abandon des Français face au terrorisme.

Année Attentat Majeur Victimes
1995 RER Saint-Michel 8 morts
2015 Bataclan 130 morts
2024 Attentats en cours Menace permanente

Les Conséquences Politiques à Venir

Cette polémique ne va pas s’éteindre d’elle-même. Elle va poursuivre La France Insoumise comme une ombre. À chaque débat sur la sécurité. À chaque commémoration d’attentat. À chaque élection. Le député Lahmar a offert un cadeau empoisonné à ses adversaires.

Déjà, les partis de droite s’engouffrent dans la brèche. Ils promettent des propositions de loi. Des commissions d’enquête. Des exclusions. Tout l’arsenal républicain pour marquer leur différence. Car sur la sécurité, le clivage est total.

Même au sein de la gauche, des voix s’élèvent. Des socialistes. Des écologistes. Des anciens LFI. Tous appellent à une clarification. À une rupture avec cette culture de l’excuse. À un retour aux valeurs républicaines. Sans concession.

Que Devrait Faire le Député Lahmar ?

La question est sur toutes les lèvres. Le député va-t-il s’excuser ? Présenter sa démission ? Se retrancher derrière le « contexte » ? Pour l’instant, silence radio. Son compte X reste muet. Ses collaborateurs injoignables. La stratégie de l’autruche, version 2.0.

Pourtant, les options sont limitées. Soit il assume et défend sa vision. Au risque de s’isoler complètement. Soit il fait marche arrière. Au risque de perdre sa crédibilité dans les quartiers. Dans les deux cas, le dommage est colossal.

Une chose est sûre : cette affaire marquera durablement sa carrière. Comme elle marquera La France Insoumise. Car on ne badine pas avec la mémoire des victimes. On ne plaisante pas avec le terrorisme. Surtout pas quand on siège à l’Assemblée nationale.

La République Exige le Respect de Ses Victimes

Un député ne peut pas louer le sourire d’un terroriste sans conséquences. La dignité des victimes mérite mieux que des « bananes ».

Trente ans après les attentats de 1995, la France reste vigilante. Les cicatrices sont là. Les leçons aussi. Cette polémique nous rappelle une vérité simple : le terrorisme n’a pas de banane. Il a des victimes. Des familles. Des traumatismes. Et la République se doit de les protéger. Y compris de certains de ses élus.

La suite de cette affaire ? Elle s’écrira dans les jours qui viennent. Avec peut-être des excuses. Des sanctions. Ou simplement l’oubli médiatique. Mais une chose est certaine : les Français, eux, n’oublieront pas. Ni la banane. Ni ceux qui l’ont brandie.

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