La Cour Pénale Internationale (CPI) ne cesse de soulever la controverse par ses décisions choquantes. Son procureur Karim Khan vient de franchir une ligne rouge en mettant sur un pied d’égalité le Hamas, organisation terroriste notoire, et l’État d’Israël, seule démocratie du Moyen-Orient. Cette dernière action en date remet sérieusement en question la crédibilité et l’impartialité de cette instance judiciaire internationale.
La CPI, une justice à géométrie variable ?
Dans sa requête incendiaire, le procureur Khan accuse sans sourciller le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense de crimes aussi graves que « l’extermination, le meurtre et la persécution ». Il les place ainsi au même niveau que les chefs du Hamas, mouvement islamiste radical responsable de nombreux attentats meurtriers contre des civils innocents. Une mise en équivalence sidérante qui bafoue le droit international.
La CPI semble appliquer une justice à deux vitesses, où les démocraties sont clouées au pilori pendant que les régimes terroristes bénéficient d’une impunité de fait.
Noëlle Lenoir, avocate et ancienne ministre
Un deux poids, deux mesures inacceptable
Comment peut-on mettre sur le même plan un pays qui se défend légitimement face aux attaques de groupes armés et ces mêmes factions qui prennent délibérément pour cible des populations civiles ? C’est un non-sens juridique et moral qui discrédite totalement le travail de la CPI. Cette partialité flagrante nuit gravement à la cause de la justice internationale.
- Le Hamas multiplie les tirs de roquettes et les attentats-suicides en toute impunité
- Israël est systématiquement condamné quand il riposte pour protéger ses citoyens
- La CPI ferme les yeux sur les crimes de guerre commis par les groupes terroristes
Un procureur instrumentalisé ?
Les motivations du procureur Khan sont sujettes à caution. Serait-il inféodé à certains intérêts politiques ? Sa requête mal ficelée et dénuée de preuves tangibles laisse planer le doute. En s’attaquant avec virulence à Israël tout en ménageant les groupes terroristes, il semble céder à des pressions extérieures plutôt que de servir la vérité judiciaire.
Rappel : La CPI a été créée pour juger les crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale. Son mandat ne l’autorise pas à s’immiscer dans des conflits entre États.
Une action en justice vouée à l’échec
Sur le plan juridique, les chances d’aboutir à des condamnations sont quasiment nulles. Les chefs du Hamas visés sont soit en fuite, soit retranchés dans des zones non contrôlées par l’Autorité palestinienne. Quant aux dirigeants israéliens, la CPI n’a aucune légitimité pour les poursuivre, Israël n’étant pas signataire du traité de Rome. Cette offensive mensongère ne fera qu’attiser les tensions dans la région.
Conclusion : Par ce coup d’éclat irresponsable, la CPI démontre une nouvelle fois sa partialité et son inefficacité. En diabolisant Israël et en épargnant les vrais criminels, elle trahit sa mission première. Si elle persiste dans cette voie, cette juridiction fanoche risque de perdre toute raison d’être. Une réforme en profondeur de son fonctionnement s’impose de toute urgence.