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Soutien russe au RN : Le Pen dénonce une ingérence électorale

Coup de théâtre à quelques jours du second tour des législatives ! La Russie affiche son soutien ostentatoire au RN, provoquant l'indignation de Marine Le Pen qui y voit une ingérence inacceptable. La députée monte au créneau mais...

Stupeur et indignation ! À quelques jours du second tour des élections législatives en France, le ministère russe des Affaires étrangères vient d’adresser un soutien pour le moins embarrassant au Rassemblement national. Une provocation en bonne et due forme selon Marine Le Pen, qui n’a pas manqué de monter au créneau pour dénoncer cette ingérence malvenue.

Moscou s’immisce dans la campagne législative française

C’est via un tweet particulièrement ostentatoire qu’Andreï Nastasine, directeur adjoint du département de l’information et de la presse russe, a affiché mercredi son soutien au RN. Selon lui, « le peuple français recherche une politique étrangère souveraine qui serve ses intérêts nationaux et une rupture avec le diktat de Washington et de Bruxelles. » Un message illustré d’une photo de Marine Le Pen tout sourire lors d’un meeting.

Une provocation en pleine campagne électorale

Alors que le parti nationaliste tente par tous les moyens de se défaire de son étiquette « poutinophile », ce soutien tombe plus que mal à propos. Invitée mercredi soir du JT de TF1, Marine Le Pen n’a pas manqué de réagir vivement :

Je ne me sens absolument pas comptable des provocations russes à l’égard de la France et d’Emmanuel Macron. S’ils pensaient qu’ils avaient un intérêt, ils n’auraient pas tweeté.

Marine Le Pen sur TF1

Et la députée du Pas-de-Calais de fustiger ce qui s’apparente selon elle à « une forme d’ingérence » dans le processus électoral en cours. Une ligne rouge à ne pas franchir pour la cheffe de file des élus RN.

Le RN réaffirme son soutien à l’Ukraine

Embarrassée par les accusations de complaisance envers Vladimir Poutine qui la poursuivent de longue date, Marine Le Pen a tenu à réaffirmer sa position sur le conflit ukrainien. En cas de victoire du RN dimanche prochain, elle a ainsi assuré :

  • Maintenir le soutien à l’Ukraine
  • Mais refuser catégoriquement d’envoyer des troupes françaises sur le front

Une ligne de crête sur laquelle Marine Le Pen tente tant bien que mal de se maintenir, entre realpolitik et souverainisme affiché. Reste à savoir si cet épisode des plus gênants aura un impact dans les urnes dimanche. Une chose est sûre, les adversaires du RN ne manqueront pas de s’engouffrer dans la brèche.

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