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Les Français s’inspirent des Chinois dans l’automobile électrique

La France se tourne vers la Chine pour booster son industrie automobile électrique. Un choix judicieux ou un pari risqué ? Découvrez les dessous de cette alliance sino-française qui pourrait bien redistribuer les cartes du marché mondial...

Alors que l’Europe mise tout sur l’électrification de son parc automobile, un constat s’impose : les acteurs français multiplient les projets en s’appuyant massivement sur le savoir-faire et les technologies chinoises. Une tendance qui soulève bien des questions sur l’avenir de notre industrie.

Quand les Chinois boostent les ambitions françaises

Le dernier sommet Choose France en est l’illustration parfaite. L’annonce phare ? L’implantation dans les Hauts-de-France d’une méga-usine de batteries, fruit d’une alliance entre le français Axens et le chinois Lico. Avec 600 millions d’euros d’investissement et 600 emplois directs à la clé, le projet a de quoi faire rêver.

Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Des géants comme Renault ou Stellantis ont noué de nombreux partenariats stratégiques avec leurs homologues chinois pour développer des technologies de pointe. Un choix pragmatique pour rattraper leur retard, au risque de devenir dépendants ?

La Chine, eldorado de l’innovation automobile ?

Il faut dire que l’Empire du Milieu a pris une sacrée longueur d’avance. Grâce à des investissements massifs et un marché intérieur en plein boom, les constructeurs chinois comme BYD ou CATL sont devenus des références mondiales. Ils trustent aujourd’hui le top 10 des plus gros vendeurs de voitures électriques.

  • En 2024, la Chine a investi 6,5 milliards d’euros dans la R&D automobile de CATL et BYD
  • Les ventes de véhicules électriques en Chine ont bondi de 154% en 2024

La Chine est en train de devenir la Silicon Valley de l’automobile électrique

– Un expert du secteur

Les enjeux géopolitiques de cette bataille industrielle

Au-delà des questions purement business, ces alliances posent de vrais défis de souveraineté. En se reposant trop sur les technologies chinoises, la France et l’Europe ne risquent-elles pas de perdre leur indépendance stratégique dans un secteur clé ?

Certains y voient un cheval de Troie permettant à Pékin d’asseoir sa domination sur le Vieux Continent. D’autres, un mal nécessaire pour rester dans la course et sauver nos emplois industriels. Une chose est sûre : l’avenir de l’automobile se jouera en grande partie à l’Est.

Face à ce défi,les pouvoirs publics tentent de réagir. Le plan France 2043 prévoit ainsi de soutenir massivement la filière, avec l’objectif de produire 2 millions de véhicules électriques par an. Mais rattrapera-t-on notre retard ? La route est encore longue…

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