C’est un procès très attendu qui débute le 30 septembre au tribunal judiciaire de Paris : celui du Rassemblement National et de 27 prévenus, dont Marine Le Pen et son père Jean-Marie, dans l’affaire des assistants parlementaires européens. Mais avant même l’ouverture des audiences, un coup de théâtre : à 96 ans, le patriarche fondateur du Front National ne comparaîtra pas.
Le « profond déclin » de Jean-Marie Le Pen
Des experts médicaux désignés par le tribunal ont en effet examiné Jean-Marie Le Pen le 19 juin dernier à son domicile et dressé un constat implacable. L’ancien candidat à la présidentielle souffre d’une « profonde détérioration » de son état physique et psychique le rendant « incompatible » avec une comparution à l’audience.
Incapable de se « concentrer plus que quelques minutes », sans « aucune conscience du but, du sens et de la portée » du procès selon les experts, l’ex-dirigeant frontiste est aussi affecté par une « insuffisance cardiaque » l’empêchant de quitter son domicile. Son avocat avait d’ailleurs plaidé dès 2021 l’impossibilité pour son client d’être jugé.
Un procès fleuve très politique
L’absence de Jean-Marie Le Pen ne changera pas fondamentalement ce procès hors-norme qui doit durer jusqu’à mi-novembre. Au cœur des débats : un possible « système » organisé de détournement des fonds de l’Union européenne entre 2004 et 2017 par le Front National (devenu RN) pour rémunérer des assistants en réalité affectés à d’autres tâches.
Aux côtés de Marine Le Pen, poursuivie pour « détournement de fonds publics » et « complicité », une kyrielle de figures du parti d’extrême-droite : Louis Aliot (maire RN de Perpignan), Nicolas Bay (ex-RN passé chez Reconquête!), Julien Odoul (porte-parole)… Tous contestent les faits.
Le procès promet des joutes juridico-politiques intenses, avec en toile de fond la question du financement des partis. Marine Le Pen, en pleine ascension électorale, entend bien se défendre bec et ongles contre ces accusations visant le cœur du système RN. Son père, lui, restera aux abonnés absents.
Jean-Marie Le Pen « n’a aucune conscience du but, du sens et de la portée de cette audience »
– Les experts médicaux du tribunal
Les points clés du procès
- 26 prévenus dont Marine Le Pen et des cadres du RN
- Un “système” présumé de détournement de fonds européens
- Pour rémunérer des assistants affectés à d’autres tâches
- Entre 2004 et 2017 quand le RN s’appelait Front National
- Jean-Marie Le Pen, fondateur du FN, absent car inapte
- Un procès très politique et médiatique jusqu’à mi-novembre
Incapable de se « concentrer plus que quelques minutes », sans « aucune conscience du but, du sens et de la portée » du procès selon les experts, l’ex-dirigeant frontiste est aussi affecté par une « insuffisance cardiaque » l’empêchant de quitter son domicile. Son avocat avait d’ailleurs plaidé dès 2021 l’impossibilité pour son client d’être jugé.
Un procès fleuve très politique
L’absence de Jean-Marie Le Pen ne changera pas fondamentalement ce procès hors-norme qui doit durer jusqu’à mi-novembre. Au cœur des débats : un possible « système » organisé de détournement des fonds de l’Union européenne entre 2004 et 2017 par le Front National (devenu RN) pour rémunérer des assistants en réalité affectés à d’autres tâches.
Aux côtés de Marine Le Pen, poursuivie pour « détournement de fonds publics » et « complicité », une kyrielle de figures du parti d’extrême-droite : Louis Aliot (maire RN de Perpignan), Nicolas Bay (ex-RN passé chez Reconquête!), Julien Odoul (porte-parole)… Tous contestent les faits.
Le procès promet des joutes juridico-politiques intenses, avec en toile de fond la question du financement des partis. Marine Le Pen, en pleine ascension électorale, entend bien se défendre bec et ongles contre ces accusations visant le cœur du système RN. Son père, lui, restera aux abonnés absents.
Jean-Marie Le Pen « n’a aucune conscience du but, du sens et de la portée de cette audience »
– Les experts médicaux du tribunal
Les points clés du procès
- 26 prévenus dont Marine Le Pen et des cadres du RN
- Un “système” présumé de détournement de fonds européens
- Pour rémunérer des assistants affectés à d’autres tâches
- Entre 2004 et 2017 quand le RN s’appelait Front National
- Jean-Marie Le Pen, fondateur du FN, absent car inapte
- Un procès très politique et médiatique jusqu’à mi-novembre