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Trump Influence la Coupe du Monde 2026 : Pouvoir ou Menace ?

Trump prétend pouvoir déplacer les matchs de la Coupe du Monde 2026 d’un simple appel. Quelle est la véritable portée de son influence sur la Fifa ?

Imaginez un président qui, d’un simple coup de fil, pourrait bouleverser l’organisation d’une Coupe du Monde. C’est ce qu’a laissé entendre Donald Trump récemment, en affirmant qu’il pourrait convaincre le patron de la Fifa, Gianni Infantino, de déplacer des matchs prévus pour 2026. Cette déclaration, faite lors d’une rencontre avec le président argentin Javier Milei, soulève des questions brûlantes : jusqu’où s’étend l’influence de Trump sur le sport mondial ? Et quelles sont les implications pour les villes américaines, notamment celles dirigées par des démocrates ? Plongeons dans cette affaire qui mêle politique, sport et sécurité.

Quand la politique s’invite sur le terrain

La Coupe du Monde 2026, co-organisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, est un événement d’envergure mondiale. Avec la majorité des matchs prévus sur le sol américain, l’événement est une vitrine pour les grandes villes du pays. Pourtant, Donald Trump semble prêt à utiliser cet événement comme un levier politique. Lors d’une discussion avec des journalistes, il a évoqué sa capacité à influencer directement les décisions de la Fifa, l’instance dirigeante du football mondial. Cette affirmation ne passe pas inaperçue, surtout lorsqu’elle s’accompagne de critiques visant des municipalités démocrates, accusées de ne pas garantir la sécurité nécessaire pour accueillir de tels événements.

Selon Trump, un simple appel au président de la Fifa suffirait pour déplacer des matchs de villes jugées problématiques vers d’autres lieux. Cette déclaration intervient dans un contexte où il a déjà menacé de priver certaines agglomérations, comme Boston ou Chicago, de compétitions sportives majeures. Mais est-ce vraiment réalisable ? Et quelles seraient les conséquences pour les villes concernées ?

Une relation privilégiée avec la Fifa

Donald Trump n’a pas caché sa proximité avec Gianni Infantino, le président de la Fifa. Les deux hommes se sont rencontrés à plusieurs reprises, notamment à la Maison Blanche, depuis le retour de Trump au pouvoir. Leur dernière entrevue, en Égypte, s’est déroulée en marge d’une réunion sur le processus de paix à Gaza, un cadre pour le moins inattendu pour discuter de football. Cette relation semble donner à Trump une confiance absolue en sa capacité à influencer les décisions de la Fifa.

“Si quelqu’un fait du mauvais travail et que je pense qu’il y a un problème de sécurité, j’appellerais Gianni, le chef de la Fifa, et je dirais, déplaçons-le vers un autre endroit. Et il le ferait.”

Donald Trump, lors d’une rencontre avec des journalistes

Cette affirmation soulève une question cruciale : la Fifa, une organisation internationale, peut-elle réellement céder à la pression d’un chef d’État ? Si Infantino et Trump entretiennent une relation cordiale, il est peu probable que la Fifa modifie son calendrier ou ses lieux de compétition sur un simple coup de tête. Les villes hôtes, comme Boston (7 matchs), Los Angeles (8 matchs), San Francisco et Seattle (6 matchs chacune), ont été choisies après un processus rigoureux. Déplacer des matchs impliquerait des coûts logistiques énormes et des répercussions économiques pour les régions concernées.

Sécurité ou prétexte politique ?

Trump justifie ses menaces par des préoccupations liées à la sécurité. Il a déjà déployé la Garde nationale dans plusieurs villes dirigées par des démocrates, malgré l’opposition des maires locaux. Selon lui, ces interventions sont nécessaires pour enrayer une prétendue vague de criminalité. Pourtant, les données montrent que des villes comme Chicago ou Boston ne sont pas en proie à des émeutes généralisées ou à une violence incontrôlable. Cette rhétorique semble donc servir un agenda politique plus large, visant à discréditer les administrations démocrates.

Un exemple récent illustre cette dynamique. Un match amical entre l’Argentine de Lionel Messi et Porto Rico, initialement prévu à Chicago, a été déplacé en Floride. Bien que les organisateurs n’aient pas explicitement mentionné l’intervention de Trump, cette décision alimente les spéculations sur son influence. La question se pose : les villes démocrates sont-elles réellement inadaptées, ou s’agit-il d’une stratégie pour les marginaliser ?

Les villes américaines et la Coupe du Monde 2026

  • Boston : 7 matchs prévus
  • Los Angeles : 8 matchs prévus
  • San Francisco : 6 matchs prévus
  • Seattle : 6 matchs prévus

Un précédent pour les Jeux olympiques ?

Trump ne s’arrête pas au football. Il a également évoqué la possibilité d’influencer l’organisation des Jeux olympiques de 2028, qui se tiendront à Los Angeles. Selon lui, si la ville californienne ne répond pas à ses attentes, il pourrait exiger le déplacement des compétitions. Cette déclaration, bien que vague, renforce l’idée que Trump voit les grands événements sportifs comme des outils pour asseoir son autorité.

Les Jeux olympiques, comme la Coupe du Monde, sont des événements planifiés des années à l’avance, avec des contrats et des investissements massifs. Modifier leur organisation sur un coup de tête semble irréaliste. Pourtant, les propos de Trump sèment le doute et pourraient fragiliser la confiance des organisateurs et des investisseurs dans les villes hôtes.

Les implications pour les villes démocrates

Les villes visées par Trump, comme Boston, Chicago ou Los Angeles, sont des bastions démocrates. En menaçant de priver ces agglomérations d’événements majeurs, Trump semble vouloir les punir politiquement. Ces villes, qui attirent des millions de visiteurs grâce à la Coupe du Monde ou aux Jeux olympiques, pourraient subir des pertes économiques significatives si les matchs ou compétitions étaient déplacés.

planetary: 1px solid #000000; padding: 10px; »>Prenons l’exemple de Boston. La ville doit accueillir sept matchs en 2026. Un déplacement des rencontres priverait la région d’une manne touristique et économique importante. De plus, ces événements sont des moments de fierté pour les habitants, et leur annulation pourrait avoir des répercussions politiques locales.

Un jeu de pouvoir risqué

En s’attaquant aux grandes villes démocrates, Trump joue un jeu dangereux. D’un côté, il cherche à renforcer son image d’homme fort, capable d’imposer ses décisions même à une organisation comme la Fifa. De l’autre, il risque d’aliéner une partie de la population et de créer des tensions avec les autorités locales. La Coupe du Monde est un événement fédérateur, et toute tentative de manipulation pourrait provoquer un tollé.

“Je pourrais dire la même chose à propos des Jeux olympiques. Si je pensais que Los Angeles ne fait pas du bon travail, je les déplacerais.”

Donald Trump, à propos des JO 2028

Ces déclarations, bien que provocatrices, reflètent une stratégie bien rodée : attirer l’attention et polariser le débat. Mais elles posent aussi une question essentielle : jusqu’où un président peut-il aller dans l’utilisation du sport comme levier politique ?

Que peut-on attendre de 2026 ?

À deux ans de la Coupe du Monde, l’incertitude plane. Les villes hôtes se préparent à accueillir des millions de visiteurs, et les organisateurs travaillent d’arrache-pied pour garantir le succès de l’événement. Les menaces de Trump, bien que spectaculaires, pourraient n’être qu’une posture. Cependant, elles rappellent que le sport, loin d’être un simple divertissement, est souvent un terrain de jeu pour les ambitions politiques.

En attendant, les villes concernées doivent redoubler d’efforts pour prouver leur capacité à gérer ces événements. La Fifa, de son côté, devra naviguer entre les pressions politiques et son rôle d’organisateur impartial. Une chose est sûre : l’édition 2026 de la Coupe du Monde s’annonce déjà comme un événement hors norme, et pas seulement sur le terrain.

Résumé des enjeux

  • Influence politique : Trump utilise la Coupe du Monde comme levier contre les villes démocrates.
  • Sécurité : Un argument contestable pour justifier des décisions controversées.
  • Impact économique : Le déplacement de matchs pourrait nuire aux villes hôtes.
  • Relations internationales : La Fifa face à une pression inédite.

En conclusion, les déclarations de Trump sur la Coupe du Monde 2026 et les Jeux olympiques 2028 soulignent l’intersection croissante entre sport et politique. Si ses menaces restent hypothétiques, elles mettent en lumière les défis auxquels sont confrontées les villes hôtes et les organisations sportives. Reste à savoir si ces paroles se transformeront en actes ou si elles ne sont qu’un nouvel épisode dans la stratégie de communication de l’ancien président.

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