C’est un retour à l’Assemblée qui s’annonce mouvementé pour Sébastien Delogu. Le député insoumis des Bouches-du-Rhône, tout juste réélu dès le premier tour des législatives avec près de 60% des voix, a publié un message provocateur sur les réseaux sociaux.
Alors que la nouvelle législature n’a pas encore débuté, l’élu marseillais proche de Jean-Luc Mélenchon ravive déjà une polémique. “Je fonce à l’Assemblée récupérer le drapeau palestinien”, a-t-il écrit ce lundi matin sur X (ex-Twitter), accompagnant son post d’une photo le montrant drapeau palestinien en main dans l’hémicycle.
Une exclusion de 15 jours en mai dernier
Un geste qui n’est pas sans rappeler la controverse survenue le 28 mai dernier. Ce jour-là, en brandissant l’étendard palestinien au sein même du palais Bourbon, Sébastien Delogu s’était attiré les foudres de ses collègues députés et s’était vu infliger une exclusion de 15 jours.
Cette sanction, la plus lourde prévue par le règlement, n’a visiblement pas refroidi les ardeurs de l’insoumis. À peine les portes de l’Assemblée rouvertes, le voilà prêt à en découdre à nouveau, quitte à provoquer un nouvel incident de séance.
Le drapeau palestinien, un sujet clivant
La question du conflit israélo-palestinien reste un sujet éminemment sensible et clivant au sein de la représentation nationale. En mai, l’initiative de Sébastien Delogu avait suscité l’ire de nombreux députés, y voyant une prise de position déplacée dans un tel lieu.
Il n’est pas question d’introduire un débat géopolitique au cœur de nos institutions.
avait déclaré la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet
Mais pour l’élu des quartiers nord de Marseille, haut lieu de la communauté musulmane, le combat pour la cause palestinienne semble primer. Quitte à franchir à nouveau la ligne rouge et à s’exposer à de nouvelles sanctions disciplinaires.
Une législature à haut risque
Plus largement, cet épisode en dit long sur le climat délétère qui règne d’ores et déjà au palais Bourbon, avant même l’élection complète de la nouvelle Assemblée. Entre une gauche radicalisée, prête à en découdre tous azimuts, et une extrême droite dopée par ses succès électoraux, les débats s’annoncent électriques.
Les déclarations incendiaires de Sébastien Delogu augurent une législature particulièrement chahutée, où les incidents de séance et les invectives pourraient devenir monnaie courante. Reste à savoir jusqu’où les députés les plus véhéments seront prêts à aller. Et surtout, combien de temps l’institution pourra tenir ce rythme.
Une chose est sûre : entre coup de sang et coups d’éclat, l’Assemblée élue en 2024 ne s’annonce pas de tout repos. Les nerfs des élus comme des citoyens risquent d’être mis à rude épreuve durant les cinq années à venir…
Plus largement, cet épisode en dit long sur le climat délétère qui règne d’ores et déjà au palais Bourbon, avant même l’élection complète de la nouvelle Assemblée. Entre une gauche radicalisée, prête à en découdre tous azimuts, et une extrême droite dopée par ses succès électoraux, les débats s’annoncent électriques.
Les déclarations incendiaires de Sébastien Delogu augurent une législature particulièrement chahutée, où les incidents de séance et les invectives pourraient devenir monnaie courante. Reste à savoir jusqu’où les députés les plus véhéments seront prêts à aller. Et surtout, combien de temps l’institution pourra tenir ce rythme.
Une chose est sûre : entre coup de sang et coups d’éclat, l’Assemblée élue en 2024 ne s’annonce pas de tout repos. Les nerfs des élus comme des citoyens risquent d’être mis à rude épreuve durant les cinq années à venir…