Imaginez l’effervescence d’une cuisine où les parfums de café, de ricotta et d’écorces d’orange se mêlent dans une danse envoûtante. Ce mercredi 24 septembre 2025, l’émission Le Meilleur Pâtissier a transporté ses candidats au cœur de l’Italie pour une soirée riche en saveurs et en émotions. Entre revisites audacieuses du tiramisu, défis techniques corsés et créations artistiques inspirées des masques vénitiens, les pâtissiers amateurs ont rivalisé d’ingéniosité sous l’œil attentif de Cyril Lignac et Mercotte. Mais comme chaque semaine, un talent a dû quitter l’aventure, laissant derrière lui des souvenirs sucrés et des leçons amères.
Un voyage culinaire en Italie
Le thème de cette troisième semaine de compétition était clair : l’Italie. Cyril Lignac, fidèle à son style généreux et exigeant, a lancé un défi de taille aux douze candidats encore en lice : réinventer le tiramisu, ce dessert emblématique qui évoque immédiatement les trattorias ensoleillées. En deux heures, les pâtissiers devaient proposer une version originale tout en respectant l’âme de ce classique. “On veut goûter l’Italie à pleine bouche !” a déclaré Cyril, posant ainsi le ton d’une épreuve où créativité et précision étaient de mise.
Les candidats ont rivalisé d’imagination. Certains ont opté pour des revisites audacieuses, comme Adrien, qui a intégré des notes pralinées et un visuel en forme de gaufre, ou Seb, qui a tenté une version fruitée à la framboise. D’autres, comme Pierre, ont préféré jouer la carte de la tradition avec une bûche façon tiramisu, fidèle aux saveurs classiques mais modernisée par sa présentation. Pourtant, c’est Mathieu, avec son trompe-l’œil en forme de grain de café, qui a marqué les esprits, aux côtés de Victoria et Pascale, dont les créations ont séduit le jury par leur équilibre et leur esthétique.
“Avec Mercotte, on veut goûter l’Italie à pleine bouche.”
Cyril Lignac, lançant le défi du tiramisu revisité.
Sfogliatelle : le défi technique qui fait trembler
Si le tiramisu a permis aux candidats de laisser libre cours à leur créativité, l’épreuve technique a mis leurs nerfs à rude épreuve. Au programme : les sfogliatelle, ces pâtisseries napolitaines en forme de coquillage, réputées pour leur pâte feuilletée complexe et leur garniture délicate à base de ricotta, vanille et écorces d’orange. Cette spécialité, aussi belle que difficile à réaliser, a donné des sueurs froides à plus d’un concurrent.
La réalisation de la pâte, qu’elle soit feuilletée ou brisée, a été un véritable casse-tête. Adrien, Clara et Victoria ont su tirer leur épingle du jeu, présentant des sfogliatelle dignes d’une pâtisserie italienne. En revanche, Seb, Camille et Ronan ont rencontré des difficultés majeures, avec des résultats qui ont frôlé la catastrophe. Cette étape a pesé lourd dans le classement final, révélant les forces et les faiblesses de chacun.
Les clés d’une sfogliatelle réussie
- Pâte feuilletée fine : un feuilletage croustillant et régulier.
- Garniture équilibrée : ricotta crémeuse, parfumée à la vanille ou à la cannelle.
- Cuisson précise : pour un doré parfait sans brûler les lamelles.
Le masque vénitien : une épreuve créative haute en couleur
Pour clore cette soirée italienne, le chef invité Angelo Musa, connu pour son raffinement et sa précision, a proposé une épreuve créative aussi spectaculaire que symbolique : réaliser un masque vénitien comestible, reflétant la personnalité de chaque candidat. Cette épreuve a permis aux pâtissiers de laisser parler leur imagination, transformant leurs desserts en véritables œuvres d’art.
Camille, jusque-là en difficulté, a su se démarquer avec une création audacieuse qui lui a valu les éloges du jury. Victoria, déjà en bonne position après les deux premières épreuves, a confirmé son talent avec un masque aussi beau que savoureux. Cette performance lui a valu le prestigieux tablier bleu, récompensant le meilleur pâtissier de la semaine. En revanche, certains candidats, comme Ronan, ont peiné à convaincre, scellant leur sort lors de la délibération finale.
Une élimination émouvante
Chaque semaine, l’émission réserve son lot de surprises, mais aussi de déceptions. Après une délibération serrée, Cyril Lignac et Mercotte ont tranché : Ronan, menuisier de 33 ans, a été éliminé. Ses performances en demi-teinte, notamment lors des épreuves du tiramisu et des sfogliatelle, n’ont pas suffi à le maintenir dans la compétition. Il devient ainsi le troisième candidat à quitter l’aventure, après Mélody et Salimata.
Ronan a toutefois eu une dernière chance dans le concours parallèle animé par Noëmie Honiat et Mohamed Belkassam. Malheureusement, face à une Salimata déterminée, il n’a pas réussi à se qualifier pour la suite. Ce départ, bien que difficile, a été marqué par des adieux chaleureux, témoignant de l’esprit de camaraderie qui règne sous la tente du Meilleur Pâtissier.
“C’est une aventure humaine incroyable, je pars la tête haute.”
Ronan, après son élimination.
Victoria, la star de la semaine
Si l’élimination de Ronan a attristé les fans, la victoire de Victoria a illuminé la soirée. Sa constance et sa créativité tout au long des trois épreuves lui ont valu le tablier bleu, une récompense convoitée par tous les candidats. Son tiramisu revisité, ses sfogliatelle maîtrisées et son masque vénitien ont convaincu le jury de son potentiel pour aller loin dans la compétition.
Victoria incarne cette nouvelle génération de pâtissiers amateurs qui allient technique et audace. Son parcours, jusqu’ici sans faute, en fait une candidate à suivre de près. Mais dans une compétition aussi exigeante, rien n’est jamais acquis, et les prochaines semaines promettent encore de belles surprises.
Épreuve | Top | Flop |
---|---|---|
Tiramisu revisité | Mathieu, Victoria, Pascale | Ronan, Margot, Camille |
Sfogliatelle | Adrien, Clara, Victoria | Seb, Camille, Ronan |
Masque vénitien | Camille, Victoria | Ronan |
Pourquoi l’Italie inspire-t-elle autant ?
L’Italie, avec sa richesse culinaire, est une source d’inspiration inépuisable pour les pâtissiers. Des desserts comme le tiramisu ou les sfogliatelle incarnent un équilibre parfait entre tradition et modernité. Cette semaine, les candidats ont dû naviguer entre le respect des recettes classiques et l’envie d’innover, une tâche loin d’être évidente.
Le choix du thème italien n’est pas anodin. La pâtisserie italienne, souvent moins connue que la française, regorge de techniques complexes et de saveurs subtiles. Elle oblige les candidats à sortir de leur zone de confort, tout en mettant en lumière leur capacité à s’adapter. Ce défi a révélé des personnalités fortes, comme Victoria, mais aussi des failles chez d’autres, à l’image de Ronan.
Le Meilleur Pâtissier : une recette gagnante
Depuis ses débuts, Le Meilleur Pâtissier captive des millions de téléspectateurs grâce à son mélange d’émotion, de compétition et de gourmandise. L’émission ne se contente pas de mettre en avant des talents culinaires : elle raconte des histoires humaines, des parcours, des rêves. Chaque élimination est un pincement au cœur, mais aussi une célébration du chemin parcouru.
La dynamique entre Cyril Lignac et Mercotte, à la fois complices et exigeants, ajoute une touche d’authenticité à l’émission. Leur capacité à guider les candidats tout en maintenant un niveau d’exigence élevé fait de chaque épisode un moment de télévision savoureux. Ajoutez à cela des défis toujours plus créatifs, et vous obtenez une recette qui fonctionne saison après saison.
Que retenir de cette soirée ?
Cette troisième semaine de compétition a une fois de plus prouvé que Le Meilleur Pâtissier est bien plus qu’un simple concours culinaire. Voici les moments forts de l’épisode :
- Victoria brille : sa constance et sa créativité lui valent le tablier bleu.
- Ronan s’incline : après des épreuves en demi-teinte, il quitte l’aventure.
- Défis italiens : le tiramisu, les sfogliatelle et le masque vénitien ont mis les candidats à l’épreuve.
- Camille se reprend : malgré un début difficile, elle sauve sa place avec brio.
Alors que la compétition se resserre, les prochains épisodes promettent encore plus de suspense et de gourmandise. Qui saura tirer son épingle du jeu ? Une chose est sûre : Le Meilleur Pâtissier n’a pas fini de nous régaler.
L’avenir de la compétition
Avec seulement onze candidats encore en lice, la pression monte sous la tente. Victoria, désormais favorite, devra confirmer son statut, tandis que d’autres, comme Camille ou Adrien, pourraient créer la surprise. Chaque semaine apporte son lot de rebondissements, et les thèmes à venir s’annoncent tout aussi exigeants.
Le concours parallèle, animé par Noëmie Honiat et Mohamed Belkassam, continue également de captiver. Salimata, après avoir éliminé Mélody et Ronan, prouve qu’elle a encore des cartes à jouer. Cette compétition dans la compétition ajoute une dimension supplémentaire au programme, offrant une seconde chance aux pâtissiers éliminés.
En attendant la suite, une chose est certaine : Le Meilleur Pâtissier reste une ode à la créativité, à la passion et à la gourmandise. Chaque épisode est une invitation à célébrer l’art de la pâtisserie, et cette soirée italienne n’a pas fait exception.