Bienvenue sur le tapis rouge ! Le Festival de Cannes braque ses projecteurs sur le cinéma populaire français cette année, avec deux films très attendus portés par des acteurs de renom. Pierre Niney et Artus font sensation sur la Croisette, apportant un vent de fraîcheur et de diversité à cet évènement prestigieux. Préparez-vous à vibrer devant leurs performances éclatantes !
Pierre Niney, le comte de la vengeance
L’acteur fétiche du cinéma français endosse cette fois le costume du Comte de Monte-Cristo dans une nouvelle adaptation épique et haletante du chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas. Dans la peau d’Edmond Dantès, Pierre Niney crève l’écran avec une intensité renversante. Après avoir été injustement emprisonné au château d’If, son personnage n’aura de cesse de se venger de ceux qui l’ont trahi.
Un casting cinq étoiles accompagne la star : Anaïs Demoustier, révélation de L’Évènement, prête ses traits à la douce Mercédès, tandis que Pierfrancesco Favino, membre du jury cette année, incarne l’énigmatique Abbé Faria. De quoi donner vie avec brio à ce classique de la littérature, servi par un budget conséquent et une réalisation ambitieuse.
Un conte intemporel brillamment revisité
Malgré une durée de près de 3h, le film nous tient en haleine de bout en bout, alternant avec maestria les ellipses et les scènes d’action dignes d’Indiana Jones. Les décors et costumes sont somptueux, nous plongeant corps et âme dans la France du 19e siècle.
Gageons que le public sera au rendez-vous le 28 juin pour découvrir ou redécouvrir ce monument de la littérature, plus que jamais adapté à notre époque.“J’ai pris un immense plaisir à me glisser dans la peau de ce héros romantique et tourmenté. C’est un rôle dont rêve chaque acteur !”
confie Pierre Niney.
Artus et sa joyeuse bande à l’honneur
Dans un tout autre registre mais tout aussi réjouissant, le trublion Artus présente son premier long-métrage en tant que réalisateur. Un p’tit truc en plus, comédie déjantée et pleine de bons sentiments, cartonne au box-office depuis sa sortie avec déjà plus de 3 millions d’entrées.
Le pitch est simple mais diablement efficace : deux braqueurs un peu nazes, incarnés par Artus lui-même et Clovis Cornillac, se planquent dans une colonie de vacances pour jeunes handicapés mentaux afin d’échapper aux flics. S’ensuit une série de quiproquos, de fous rires et d’émotions, le tout porté par des comédiens épatants.
Rire et s’émouvoir sans tabou
Car la vraie prouesse du film, c’est d’avoir engagé de véritables acteurs porteurs de handicap. Loin des clichés, Artus les met en scène avec respect et tendresse, sans jamais les infantiliser. Une bouffée d’air frais qui prouve qu’on peut rire de tout avec élégance.
Pour célébrer ce triomphe, toute l’équipe du film montera les marches ce soir, dans des tenues spécialement prêtées par Kering. Un beau pied de nez aux préjugés !“Je voulais absolument éviter le misérabilisme ou la condescendance. Ces comédiens débordent de spontanéité et de joie de vivre, c’était un bonheur de tourner avec eux chaque jour !”
raconte le réalisateur.
Cannes à l’heure de la diversité
Avec ces deux long-métrages, le cinéma français s’offre un joli coup de projecteur en cette quinzaine cannoise. La sélection, souvent pointée du doigt pour son élitisme, prouve qu’elle sait aussi s’ouvrir au grand public et à des thématiques sociétales fortes.
En donnant leur chance à des films impressionnants tant sur la forme que sur le fond, le Festival de Cannes remplit sa mission de vitrine d’un 7e Art multiple et généreux. Bien loin des paillettes, Pierre Niney et Artus mettent en lumière des histoires et des visages qu’on a peu l’habitude de voir sur grand écran. Et ça fait un bien fou !