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Apolline de Malherbe : Le Bon Sens Qui Fait Déborder La Matinale

Apolline de Malherbe stoppe net ses invités dès qu'ils parlent de "bon sens". Pourquoi cette expression la fait-elle bondir ? Lisez pour le découvrir...

Imaginez-vous dans un studio télévisé, sous les projecteurs brûlants, face à une journaliste connue pour son franc-parler. Chaque mot compte, chaque phrase est scrutée. Mais prononcez l’expression bon sens, et c’est le chaos : une cloche retentit, l’interview s’arrête net. C’est la scène qui se répète dans la matinale d’une grande chaîne d’information française, où une présentatrice ne supporte plus cette formule galvaudée. Pourquoi cette aversion ? Plongeons dans cet univers où les mots pèsent lourd et où une simple expression peut faire dérailler un débat.

Quand le « Bon Sens » Devient un Déclencheur

Chaque matin, la matinale d’une chaîne d’information française est le théâtre de débats enflammés entre figures politiques, économistes et autres experts. Au cœur de ces échanges, une journaliste, connue pour sa rigueur, mène la danse. Mais un mot, ou plutôt une expression, semble avoir le don de la faire sortir de ses gonds : bon sens. Utilisée à tout va par ses invités, cette formule, censée incarner la simplicité et la logique, est devenue un véritable point de friction. Mais d’où vient cette exaspération ?

Une Expression Qui Agace : Retour sur les Faits

L’histoire commence il y a quelques mois, lorsqu’un maire influent, lors d’un débat sur la gestion des logements sociaux, brandit l’argument du bon sens pour défendre une proposition controversée. Il suggère d’expulser les trafiquants de drogue et leurs familles des HLM, qualifiant cette mesure de simple logique. La journaliste, visiblement agacée, interrompt :

“Vous dites tous que c’est du bon sens. J’ai un peu de mal avec cette expression maintenant.”

Ce n’est pas la première fois que cette expression fait tiquer. Elle revient sans cesse, comme une rengaine, dans la bouche de politiciens de tous bords, d’économistes ou de chefs d’entreprise. Mais pourquoi cette formule, en apparence anodine, provoque-t-elle une telle réaction ?

Un Économiste Sous le Feu des Projecteurs

Le 12 septembre 2025, un économiste renommé, spécialiste des inégalités, se retrouve face à la journaliste. Le sujet ? La dette française et les solutions pour y remédier. Alors qu’il propose une taxation des patrimoines privés, il lâche le mot fatidique : bon sens. La réaction est immédiate. Une cloche retentit, et la présentatrice coupe court :

“Je vais faire une petite cloche. Quand on me dit bon sens, je vais sonner la cloche. Parce que vous me dites tous bon sens !”

L’économiste, pris de court, tente une pirouette ironique : “C’est du mauvais sens, très bien.” Mais le mal est fait. L’interruption, bien que théâtrale, souligne un ras-le-bol plus profond. Cette expression, utilisée comme un argument universel, semble vider les débats de leur substance.

Le bon sens, une expression qui semble rassurante, mais qui cache souvent un manque d’arguments concrets. Pourquoi est-elle si prisée des invités ?

Pourquoi le « Bon Sens » Pose Problème

À première vue, parler de bon sens semble inoffensif. C’est une manière de simplifier un propos, de le rendre accessible, de le connecter au public. Mais pour la journaliste, cette expression est devenue un raccourci paresseux. Elle reproche à ses invités de l’utiliser comme un joker, une façon de clore un débat sans approfondir. En réalité, le bon sens est subjectif : ce qui semble logique pour l’un peut être absurde pour l’autre.

Dans un débat télévisé, où chaque seconde compte, cette formule peut aussi masquer un manque de préparation ou d’arguments solides. Par exemple, lorsqu’un député, interrogé sur le budget 2025, évoque le bon sens pour justifier une position, la journaliste s’emporte :

“J’en ai marre de ce ‘bon sens’ ! Vous le dites tous.”

Ce ras-le-bol reflète une frustration plus large : dans un monde complexe, où les enjeux économiques, sociaux et politiques exigent des solutions nuancées, le bon sens peut sembler réducteur.

Une Cloche pour Réveiller les Débats

Pour pimenter ses interventions, la journaliste a introduit une cloche, un gimmick qui marque chaque mention du bon sens. Ce geste, à la fois ludique et provocateur, a transformé les échanges en moments mémorables. Mais au-delà de l’effet théâtral, il pose une question essentielle : comment maintenir la qualité d’un débat télévisé face à des formules toutes faites ?

La cloche n’est pas seulement un outil de spectacle. Elle rappelle aux invités qu’un débat exige de la précision, des faits, des arguments étayés. En sonnant, elle force les intervenants à reformuler, à sortir des sentiers battus. C’est une manière de dire : “Arrêtez de vous cacher derrière des mots vides.”

Invité Contexte Réaction de la journaliste
Maire influent Proposition d’expulsion des trafiquants des HLM “Vous dites tous que c’est du bon sens.”
Économiste renommé Taxation des patrimoines pour la dette Sonnerie de la cloche
Député Débat sur le budget 2025 “J’en ai marre de ce ‘bon sens’ !”

Le « Bon Sens » : Une Arme à Double Tranchant

Si le bon sens agace, c’est aussi parce qu’il est efficace. Les politiques et experts savent que cette expression résonne avec le public. Elle donne l’impression d’une solution évidente, accessible à tous. Mais ce qui séduit les téléspectateurs peut aussi simplifier à outrance des problèmes complexes, comme la gestion de la dette publique ou la lutte contre la criminalité.

Pour la journaliste, cette répétition traduit une forme de paresse intellectuelle. Elle compare le bon sens à une autre expression qu’elle déteste : système. “C’est comme dire que tout est la faute du système,” explique-t-elle. Ces mots, trop vagues, diluent la réflexion et empêchent un vrai débat.

Un Débat Télévisé Sous Tension

La matinale est un exercice d’équilibriste. D’un côté, la journaliste doit maintenir un rythme soutenu, capter l’attention des téléspectateurs. De l’autre, elle doit pousser ses invités à aller au-delà des phrases toutes faites. Le bon sens, en devenant un motif récurrent, illustre cette tension. Comment faire avancer une discussion quand les intervenants se réfugient derrière des formules passe-partout ?

Les échanges musclés ne sont pas rares. Récemment, un président de groupe parlementaire, interrogé sur des propos controversés, a été poussé dans ses retranchements. Quelques jours plus tôt, un autre invité, discutant de la dette publique, a été surpris par une remarque cash de la journaliste sur les “bons et mauvais chasseurs” d’économies budgétaires.

Vers une Nouvelle Façon de Débattre ?

En sonnant la cloche, la journaliste ne se contente pas de marquer les esprits. Elle invite à repenser la manière dont les débats télévisés sont menés. Dans un monde où l’information circule à toute vitesse, où les réseaux sociaux amplifient les simplifications, il est crucial de revenir à des arguments solides, appuyés par des faits.

Voici quelques pistes pour éviter les écueils du bon sens dans les débats :

  • Privilégier les faits : Appuyer ses propos sur des données chiffrées ou des études.
  • Éviter les raccourcis : Ne pas se contenter de formules vagues comme bon sens ou système.
  • Accepter la complexité : Reconnaître que les problèmes n’ont pas toujours de solutions évidentes.
  • Engager le public : Utiliser un langage clair, mais sans sacrifier la nuance.

Le Mot de la Fin

Le bon sens, s’il est séduisant, ne suffit pas à répondre aux défis d’aujourd’hui. En brandissant sa cloche, la journaliste rappelle une vérité essentielle : un débat de qualité exige de dépasser les slogans. La prochaine fois que vous regarderez une matinale, prêtez attention aux mots choisis par les invités. Et si le bon sens revient, attendez-vous à entendre tinter la cloche !

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