Et si l’arrivée au pouvoir du Nouveau Front populaire se traduisait par un véritable braquage fiscal des Français et une multiplication des lois liberticides, la censure régnant au nom de la lutte contre la haine ? C’est l’inquiétude exprimée par l’essayiste Mathieu Bock-Côté dans une récente chronique publiée dans Le Figaro.
Un rejet-réflexe savamment entretenu
Pendant quarante ans, analyse-t-il, la population a été conditionnée à développer un rejet-réflexe du Front national, puis du Rassemblement national. Il suffisait d’associer ces partis à l’extrême droite pour en éloigner une grande partie de l’électorat, contrainte d’y voir le spectre des vaincus de la Seconde Guerre mondiale.
Cette stratégie a permis au progressisme de présenter la multiculturalisation forcée de la France comme l’aboutissement du mouvement démocratique, toute critique de l’immigration massive étant renvoyée au nazisme.
Une gauche radicale qui n’a rien retenu du passé
Mais aujourd’hui, c’est une gauche radicale qui s’avance sur le devant de la scène. Une gauche 1793 qui n’a rien retenu des dérives totalitaires du XXe siècle.
C’est une gauche 1793 que nous voyons sur la scène. Une gauche radicale qui n’a rien retenu du XXe siècle.
– Mathieu Bock-Côté
Si cette gauche néo-bolchevique venait à accéder au pouvoir, Mathieu Bock-Côté redoute un braquage fiscal généralisé des Français, avec une explosion des impôts et des taxes pour financer un Etat-providence hypertrophié et clientéliste.
Vers une multiplication des lois liberticides ?
Mais au-delà de ce hold-up fiscal, c’est aussi une multiplication des lois liberticides que craint l’essayiste. Censure des opinions dissidentes, criminalisation de toute critique du multiculturalisme et de l’immigration… La liberté d’expression pourrait être sévèrement mise à mal, sacrifiée sur l’autel de la lutte contre un racisme et une haine fantasmés.
Face à ce risque d’une gauche radicale aux manettes du pays, Mathieu Bock-Côté appelle à la mobilisation. Car après le braquage fiscal viendrait inéluctablement le braquage des libertés. Un engrenage qu’il est urgent d’enrayer avant qu’il ne soit trop tard.
