Vendredi soir restera à jamais gravé dans les mémoires des joueurs et supporters de l’Union Bordeaux Bègles, mais pour de bien mauvaises raisons. Alors que le club disputait la finale du Top 14 face au Stade Toulousain au Vélodrome de Marseille, rien ne s’est passé comme prévu pour les Girondins. Sur le terrain, ils ont subi la pire défaite de l’histoire à ce stade de la compétition, s’inclinant 59 à 3. Un véritable cauchemar sportif.
Mais les mésaventures de l’UBB ne se sont pas arrêtées là. Lorsque les joueurs et leur encadrement ont voulu regagner Bordeaux après ce douloureux revers, c’était sans compter sur les caprices de la météo. En raison de violents orages qui s’abattaient sur la Gironde, leur avion a été détourné et contraint d’atterrir à Toulouse. Oui, vous avez bien lu, à Toulouse, la ville de leurs bourreaux du soir !
Un retour au bout de la nuit
Imaginez un peu la scène surréaliste. Après avoir subi une humiliation sur la pelouse marseillaise, les Bordelais se retrouvent coincés dans la ville où tout le monde fête la victoire de leurs adversaires. Mais ce n’est pas tout. L’aéroport étant fermé pour la nuit, il a fallu trouver une solution pour rapatrier tout ce petit monde en terre girondine.
La décision est prise d’affréter un bus spécialement pour l’occasion. Joueurs, staff et familles entament donc un long périple nocturne à travers le sud-ouest pour rejoindre Bordeaux. Un trajet de près de 250 km, au beau milieu de la nuit, qui aura mis les organismes déjà bien éprouvés à rude épreuve.
Soirée cauchemardesque à oublier
On ne pouvait pas imaginer pire scénario. Rien ne nous aura été épargné. Il va falloir digérer tout ça, mais ce sera très dur.
Un membre de l’UBB sous couvert d’anonymat
Au petit matin, c’est un groupe vanné et abattu qui a débarqué du bus au centre d’entraînement de l’UBB. Les mines étaient logiquement défaites et personne n’avait le cœur à s’attarder. Chacun n’avait qu’une hâte : rentrer chez soi et tirer un trait sur cette soirée d’horreur.
Maintenant que la poussière est (un peu) retombée, il va falloir se relever de ce terrible échec et de ses conséquences inattendues. Pas simple quand la déception sportive se conjugue à une nuit blanche sur les routes. Mais le haut niveau est ainsi fait. Il faudra vite passer à autre chose pour ne pas hypothéquer la saison prochaine. Un défi immense pour ce club qui vivra des heures sombres dans les prochains jours.
La décision est prise d’affréter un bus spécialement pour l’occasion. Joueurs, staff et familles entament donc un long périple nocturne à travers le sud-ouest pour rejoindre Bordeaux. Un trajet de près de 250 km, au beau milieu de la nuit, qui aura mis les organismes déjà bien éprouvés à rude épreuve.
Soirée cauchemardesque à oublier
On ne pouvait pas imaginer pire scénario. Rien ne nous aura été épargné. Il va falloir digérer tout ça, mais ce sera très dur.
Un membre de l’UBB sous couvert d’anonymat
Au petit matin, c’est un groupe vanné et abattu qui a débarqué du bus au centre d’entraînement de l’UBB. Les mines étaient logiquement défaites et personne n’avait le cœur à s’attarder. Chacun n’avait qu’une hâte : rentrer chez soi et tirer un trait sur cette soirée d’horreur.
Maintenant que la poussière est (un peu) retombée, il va falloir se relever de ce terrible échec et de ses conséquences inattendues. Pas simple quand la déception sportive se conjugue à une nuit blanche sur les routes. Mais le haut niveau est ainsi fait. Il faudra vite passer à autre chose pour ne pas hypothéquer la saison prochaine. Un défi immense pour ce club qui vivra des heures sombres dans les prochains jours.