Culture

Quentin Mosimann : Carte Blanche Sur France Inter

Quentin Mosimann, vainqueur de Star Academy, arrive sur France Inter avec une chronique musicale. Ses "dream tracks" vont surprendre chaque mercredi. Que réserve-t-il ?

Vous souvenez-vous de ce jeune artiste aux étoiles tatouées sur les coudes, qui captivait le public en 2007 ? Quentin Mosimann, grand gagnant de la septième saison de Star Academy, revient sous les projecteurs avec une nouvelle aventure surprenante. Dès le 27 août 2025, il intègre la matinale de France Inter pour une chronique musicale hebdomadaire, où il bénéficie d’une liberté totale pour créer des morceaux uniques. Cette annonce marque un tournant inattendu pour cet artiste franco-suisse, qui a su transformer l’étiquette d’un télé-crochet en une carrière internationale éclatante.

De Star Academy à France Inter : un parcours audacieux

Quentin Mosimann n’est pas un inconnu pour les amateurs de musique. À seulement 20 ans, il remportait la saison 7 de Star Academy, un tremplin télévisuel qui lui a offert une visibilité immédiate, mais aussi des défis. Loin de se reposer sur ses lauriers, il a choisi de tracer sa propre voie, loin des sentiers balisés de la chanson française. Ce retour sur France Inter, dans la matinale la plus écoutée de France, est une consécration pour cet artiste qui a toujours aimé surprendre.

Un talent révélé sous les projecteurs

En 2007, Quentin Mosimann se distinguait déjà par son style unique : une chaussure noire, une autre blanche, un look audacieux et une énergie débordante. Lors de son premier prime, sa reprise de Kiss de Prince a marqué les esprits, posant les bases de son succès. Avec 52,6 % des votes, il s’imposait face à Mathieu Edward, remportant non seulement un chèque de 200 000 euros, mais aussi une opportunité en or pour lancer sa carrière.

Cette victoire, bien que prestigieuse, n’a pas été sans obstacles. L’étiquette télé-crochet a longtemps pesé sur ses épaules, certains professionnels le jugeant « pas assez classe » pour percer dans l’industrie musicale. Mais Quentin, aujourd’hui simplement appelé Mosimann, a su transformer ce défi en force, en s’éloignant des clichés pour construire une identité artistique authentique.

« On me disait que mon profil n’était pas assez classe à cause de l’étiquette Star Ac qui m’a longtemps poursuivi, soit trop trouble parce que je baignais dans l’électro-underground. »

Quentin Mosimann

Une carrière électro à l’international

Après sa victoire, Mosimann a pris un virage audacieux vers la musique électro, un genre qui correspondait à sa passion pour l’innovation sonore. Son premier album, Duel, sorti en 2008, mélangeait jazz et électro, une combinaison audacieuse qui lui a valu un disque d’or. Par la suite, il a enchaîné les scènes internationales, des clubs de Saint-Tropez aux festivals en Asie, en passant par les États-Unis et l’Égypte. En 2015, il était même consacré meilleur DJ performer français par DJ Mag, devançant des noms comme David Guetta.

Son talent ne s’arrête pas là. Mosimann s’est aussi illustré comme producteur, collaborant avec des artistes de renom comme Grand Corps Malade, pour l’album Mesdames, ou encore Patrick Bruel et Barbara Pravi. Ces collaborations ont renforcé sa crédibilité, lui permettant de s’affranchir de l’image de candidat de télé-réalité pour devenir une figure respectée de la scène musicale.

Les étapes clés de la carrière de Mosimann

  • 2008 : Victoire à Star Academy et sortie de l’album Duel.
  • 2010 : Tournée internationale et virage vers la musique électro.
  • 2015 : Élu meilleur DJ performer français par DJ Mag.
  • 2020 : Production de l’album Mesdames de Grand Corps Malade.
  • 2022 : Composition de l’hymne de la Star Academy.

Les « dream tracks » : une idée qui séduit

L’idée des dream tracks est née sur les réseaux sociaux, où Mosimann a lancé un concept original : créer des morceaux à partir de défis proposés par des anonymes ou des célébrités. Bruits de voiture, refrains cultes, génériques télévisés… tout devient matière à création. Ce projet, qui a explosé en popularité avec des vidéos cumulant parfois des millions de vues, a attiré l’attention d’Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, qui lui a proposé une chronique dans la matinale.

Chaque mercredi à 8h55, Mosimann dévoilera une nouvelle dream track, un morceau de quatre minutes mêlant des univers aussi variés que ceux de Vincent Delerm et Daft Punk. Cette liberté créative, qu’il qualifie de carte blanche, est une opportunité unique pour l’artiste de repousser les limites de la création musicale en direct à la radio.

« J’ai totale carte blanche. Je vais pouvoir mixer tous les univers que j’aime, comme Vincent Delerm et Daft Punk pour la première. »

Quentin Mosimann

Un artiste épanoui à 37 ans

À 37 ans, Mosimann semble avoir trouvé son équilibre. Contrairement à des artistes comme Angèle, qui ont su définir leur style dès leurs débuts, son parcours a été marqué par une quête d’identité. « Il m’a fallu quinze ans avant de me sentir au bon endroit », confie-t-il. Cette maturité artistique se reflète dans sa capacité à assumer pleinement son passé, y compris sa participation à Star Academy, qu’il considère aujourd’hui comme un tremplin essentiel.

Son arrivée sur France Inter est une nouvelle étape dans ce voyage. En intégrant la matinale, il rejoint une équipe prestigieuse aux côtés de Benjamin Duhamel, Nicolas Demorand, Sonia Devillers et Daphné Bürki. Cette chronique promet de captiver les auditeurs avec des créations musicales inattendues, tout en offrant à Mosimann une plateforme pour partager sa passion et son talent.

Étape Détail
Victoire à Star Academy 2007 : Remporte la saison 7 avec 52,6 % des votes.
Carrière de DJ 2010 : Débute une carrière internationale dans l’électro.
Collaborations Travaille avec Grand Corps Malade, Patrick Bruel, Barbara Pravi.
Dream Tracks 2024 : Lance le concept sur les réseaux sociaux.
France Inter 2025 : Chronique hebdomadaire dans la matinale.

Pourquoi cette chronique va-t-elle séduire ?

La chronique de Mosimann sur France Inter s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs de musique et de créativité. En mêlant des sonorités du quotidien à des références culturelles, il propose une approche inédite de la création musicale. Voici pourquoi ce projet risque de marquer les esprits :

  • Originalité : Les dream tracks repoussent les limites des genres musicaux, mêlant électro, pop et sons inattendus.
  • Interactivité : Les défis lancés par le public ou des personnalités rendent chaque création unique.
  • Accessibilité : Diffusée dans la matinale, la chronique touche un large public, des mélomanes aux curieux.
  • Authenticité : Mosimann partage sa passion avec une sincérité désarmante, fruit de son parcours atypique.

Ce format, qui allie innovation et proximité, s’inscrit parfaitement dans l’ADN de France Inter, une radio connue pour son éclectisme et sa capacité à surprendre. En offrant à Mosimann une plateforme aussi prestigieuse, la station mise sur un concept qui pourrait redéfinir la manière dont la musique est abordée à la radio.

Un héritage assumé et une vision d’avenir

Si Mosimann a mis du temps à faire la paix avec son passé télévisuel, il en parle aujourd’hui avec fierté. « J’ai adoré cette émission, ça a été un tremplin de ouf », confie-t-il. Cette expérience, bien que parfois critiquée, lui a donné la rage de réussir et de prouver sa valeur dans un milieu souvent impitoyable. Son arrivée sur France Inter est une manière de boucler la boucle, tout en ouvrant un nouveau chapitre.

En parallèle de sa chronique, Mosimann prépare un album pour 2026, qui s’appuiera sur le concept des dream tracks, ainsi qu’une tournée internationale. Ce projet ambitieux promet de réunir des collaborations avec des artistes du monde entier, confirmant son statut de créateur sans frontières.

« J’ai trouvé un second souffle avec ce projet. J’ai envie de faire comprendre que derrière le mythe du DJ, il y a du travail. »

Quentin Mosimann

Un rendez-vous à ne pas manquer

Chaque mercredi matin, à partir du 27 août 2025, les auditeurs de France Inter auront rendez-vous avec l’univers musical de Mosimann. Cette chronique s’annonce comme une bulle de créativité dans la matinale, un moment où l’imprévisible devient mélodie. Que vous soyez fan de Star Academy, amateur d’électro ou simplement curieux, ces dream tracks promettent de surprendre et d’enchanter.

En intégrant la matinale, Mosimann ne se contente pas de revenir sur le devant de la scène : il réinvente la manière dont la musique peut être partagée à la radio. Son parcours, marqué par la persévérance et l’audace, est une source d’inspiration pour tous ceux qui rêvent de transformer leurs passions en réalité. Alors, prêt à découvrir la première dream track ?

Rendez-vous le 27 août à 8h55 sur France Inter pour la première dream track de Mosimann !

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