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Reine de la Kétamine : Culpabilité dans l’Affaire Perry

La "Reine de la kétamine" avoue sa culpabilité dans la mort de Matthew Perry. Quel rôle a-t-elle joué dans ce drame qui a secoué Hollywood ? Lisez pour le découvrir...

En octobre 2023, le monde apprenait avec stupeur la disparition de Matthew Perry, l’acteur emblématique de la série Friends. Retrouvé sans vie dans son jacuzzi, la star de 54 ans laissait derrière elle une carrière légendaire et une lutte acharnée contre ses démons. Rapidement, l’enquête a révélé un élément troublant : la kétamine, une substance utilisée à la fois en médecine et dans les milieux festifs, serait au cœur de ce drame. Une femme, surnommée la « Reine de la kétamine », se retrouve aujourd’hui au centre de l’attention, prête à plaider coupable pour son rôle dans cette tragédie. Comment une substance thérapeutique a-t-elle pu mener à une telle issue ? Plongeons dans cette affaire qui mêle glamour, addiction et justice.

Une Affaire qui Secoue Hollywood

L’annonce de la culpabilité imminente de Jasveen Sangha, surnommée la « Reine de la kétamine », a jeté une lumière crue sur les dessous sombres de l’industrie du divertissement. Cette femme de 42 ans, connue pour son mode de vie fastueux, est accusée d’avoir fourni à Matthew Perry les doses fatales de kétamine qui ont conduit à son décès. Mais qui est-elle, et comment une substance utilisée en thérapie a-t-elle pu devenir une arme mortelle ? Cette affaire soulève des questions sur la responsabilité, l’addiction et les réseaux illégaux qui prospèrent dans l’ombre des paillettes.

Qui est la « Reine de la Kétamine » ?

Jasveen Sangha, Américano-Britannique de 42 ans, n’est pas une figure anonyme dans certains cercles huppés de Los Angeles. Surnommée la « Reine de la kétamine » pour sa capacité à fournir cette substance à une clientèle select, elle menait une vie de jet-setteuse, entre voyages luxueux et bijoux ostentatoires. Sur les réseaux sociaux, elle affichait un train de vie flamboyant, loin de l’image classique des trafiquants de drogue. Pourtant, derrière cette façade glamour, les enquêteurs ont découvert un réseau bien huilé, capable de répondre à des commandes importantes de kétamine, souvent destinées à des célébrités.

« Elle ne gère que le haut de gamme et les célébrités. Si ce n’était pas de la bonne came, elle perdrait sa clientèle. »

Un intermédiaire impliqué dans l’affaire

Son implication dans la mort de Matthew Perry a mis en lumière son rôle central dans ce trafic. Selon les autorités, elle aurait vendu des dizaines de flacons de kétamine à l’acteur, parfois accompagnés de petits « cadeaux » comme des sucettes infusées à la substance. Cette approche commerciale, presque amicale, masque une réalité bien plus sombre : la kétamine, utilisée de manière non contrôlée, peut avoir des effets dévastateurs.

Matthew Perry : Une Lutte Contre l’Addiction

Pour comprendre l’ampleur de ce drame, il faut revenir sur le parcours de Matthew Perry. Connu pour son rôle de Chandler Bing dans Friends, l’acteur était une icône pour des millions de fans. Derrière son sourire malicieux et ses répliques cultes, il cachait une bataille de longue date contre l’addiction. Dans ses mémoires publiées en 2022, il révélait avoir suivi plus de 65 cures de désintoxication, dépensant des millions pour tenter de vaincre ses démons.

Perry utilisait la kétamine dans un cadre médical, sous supervision, pour traiter sa dépression. Cette substance, utilisée comme anesthésiant en médecine, est également prescrite à faible dose pour ses effets antidépresseurs. Mais à l’automne 2023, l’acteur aurait replongé dans une consommation non encadrée, alimentée par des fournisseurs comme Sangha. Ce retour à l’addiction, après des années de lutte, a conduit à sa tragédie.

Les chiffres de l’addiction de Matthew Perry :

  • 65 cures de désintoxication suivies
  • Plus de 9 millions de dollars dépensés
  • Une opération chirurgicale de 7 heures en 2018

La Kétamine : Médicament ou Poison ?

La kétamine est une substance complexe, à la croisée des chemins entre médecine et abus. Utilisée depuis les années 1960 comme anesthésiant, elle a gagné en popularité ces dernières années pour traiter la dépression résistante. Ses effets rapides sur l’humeur en font un outil précieux, mais son usage récréatif, souvent à des doses bien plus élevées, peut entraîner des conséquences graves, comme des troubles respiratoires ou des arrêts cardiaques.

Dans le cas de Matthew Perry, l’enquête a montré qu’il consommait de la kétamine de manière détournée, loin des prescriptions médicales. Les flacons non étiquetés fournis par Sangha, parfois accompagnés d’échantillons gratuits, témoignent d’un commerce illégal florissant. Ce marché parallèle, qui cible souvent des personnalités en quête d’évasion, prospère dans l’ombre de l’industrie du divertissement.

Une Enquête aux Multiples Acteurs

L’affaire ne se limite pas à Jasveen Sangha. Quatre autres personnes ont été inculpées pour leur rôle dans la mort de l’acteur, dont son assistant personnel et deux médecins accusés d’avoir exploité son addiction. Ces derniers, dans des échanges révélés par l’enquête, n’hésitaient pas à qualifier Perry de « crétin », montrant un mépris choquant pour sa vulnérabilité. Tous ont déjà accepté de plaider coupable, laissant Sangha comme la dernière pièce du puzzle.

Lors d’une perquisition au domicile de la « Reine de la kétamine », les autorités ont saisi 80 flacons de kétamine, ainsi que de la méthamphétamine, de la cocaïne et d’autres substances illégales. Ces découvertes ont renforcé l’image d’un réseau bien organisé, capable de répondre à une demande importante, notamment de la part de clients fortunés et influents.

« Efface tous nos messages. »

Jasveen Sangha à son intermédiaire, après la mort de Perry

Les Conséquences Judiciaires

En plaidant coupable, Jasveen Sangha risque jusqu’à 65 ans de prison. Cet accord, qui inclut plusieurs chefs d’accusation comme la distribution de kétamine ayant entraîné la mort, lui permet d’éviter un procès long et médiatisé. En échange, certains chefs d’accusation initiaux seront abandonnés, un compromis classique dans ce type de procédure. Mais au-delà des sanctions, cette affaire met en lumière la nécessité de réguler davantage l’accès à des substances comme la kétamine.

Pour les fans de Friends, la perte de Matthew Perry reste une blessure vive. La série, diffusée entre 1994 et 2004, a marqué une génération avec ses personnages attachants et son humour intemporel. Perry, avec son rôle de Chandler, incarnait une jovialité qui masquait ses luttes personnelles. Son décès, et l’affaire qui l’entoure, rappellent que la gloire n’immunise pas contre les tourments.

Un Drame qui Interroge Hollywood

Ce scandale dépasse le cadre d’une simple affaire criminelle. Il met en lumière les failles d’une industrie où la pression, la célébrité et l’accès facile aux substances peuvent conduire à des tragédies. Matthew Perry, dans une interview peu avant sa mort, confiait avoir souffert d’une anxiété chronique pendant le tournage de Friends. Cette vulnérabilité, partagée par de nombreuses stars, est souvent exploitée par des réseaux comme celui de Sangha.

Aspect Détails
Substance Kétamine, utilisée médicalement et détournée à des fins récréatives
Accusés Jasveen Sangha et quatre complices, dont deux médecins
Peine encourue Jusqu’à 65 ans de prison pour Sangha

L’affaire de la « Reine de la kétamine » n’est pas qu’un fait divers. Elle interroge la manière dont la société perçoit l’addiction, souvent stigmatisée, et le rôle des réseaux illégaux qui profitent de la vulnérabilité des stars. Alors que les hommages à Matthew Perry continuent d’affluer, ce drame rappelle l’importance de soutenir ceux qui luttent contre leurs addictions, qu’ils soient sous les projecteurs ou dans l’ombre.

En attendant le verdict final, cette affaire reste un symbole des excès d’Hollywood, où le glamour côtoie souvent la tragédie. La « Reine de la kétamine » plaidera bientôt coupable, mais les questions soulevées par ce drame, elles, resteront sans réponse facile.

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