Dans le monde du cyclisme, les équipements sont un enjeu crucial pour la performance et la sécurité des coureurs. Une marque française s’est fait une place de choix dans ce domaine hautement compétitif : Ekoï. Fondée en 2008 par Jean-Claude Rattel, cette entreprise équipe aujourd’hui pas moins de quatre équipes sur le prestigieux Tour de France. Retour sur le parcours inspirant de cet équipementier devenu incontournable.
Ekoï, des équipements de la tête aux pieds
La force d’Ekoï réside dans sa capacité à équiper intégralement les cyclistes, du casque aux chaussures en passant par les lunettes et les textiles. Un atout majeur pour les équipes à la recherche d’une cohérence dans leurs tenues et leurs équipements. Cet été, ce sont les formations Cofidis, Arkéa BnB, Israël-Premier Tech et Lotto Dstny qui porteront fièrement les couleurs de la marque française.
Une dotation conséquente pour des équipes ambitieuses
Pour répondre aux besoins d’une équipe comme Israël-Premier Tech, Ekoï fournit chaque saison environ 300 casques, 400 lunettes et des centaines de pièces textiles. Un investissement conséquent qui se chiffre en centaines de milliers d’euros. Mais pour Jean-Claude Rattel, cet effort en vaut la peine :
Grâce à la télévision, nos coureurs situés dans les échappées bénéficient d’une visibilité hors-normes.
Jean-Claude Rattel, PDG et fondateur d’Ekoï
L’innovation au cœur de la stratégie d’Ekoï
Dans le cyclisme, l’innovation est un moteur essentiel. Ekoï l’a bien compris et travaille sans relâche pour proposer des casques plus aérodynamiques, des textiles plus respirants ou encore des gants plus résistants à l’abrasion. Une quête de performance qui ne se fait pas au détriment de la sécurité, comme le souligne Jean-Claude Rattel :
Le coureur veut de la performance, nous, on est d’abord obsédé par la sécurité. Notre hantise consiste dans le fait que l’un de nos coureurs soit blessé à la tête.
Jean-Claude Rattel
Une gamme adaptée à tous les niveaux
Si la compétition est l’ADN d’Ekoï, la marque n’en oublie pas pour autant les cyclistes amateurs. Elle propose ainsi trois gammes de produits, baptisées start, performance et racing, établies selon le niveau sportif. De quoi satisfaire tous les profils, avec des prix allant de 60 à 200 euros pour un casque, et à partir de 69 euros pour les textiles.
PW8, la chaussure révolutionnaire attendue pour la rentrée
Ekoï annonce une innovation majeure pour septembre prochain avec le lancement de la chaussure PW8. Ce modèle promet un meilleur maintien sur la pédale, tout en permettant au cycliste de marcher normalement, là où les chaussures actuelles imposent une démarche en canard. Un projet sur lequel l’équipe travaille depuis deux ans, avec des prix qui s’échelonneront de 100 à 500 euros selon les spécificités.
Cap sur l’international pour Ekoï
Forte de ses 55 millions d’euros de chiffre d’affaires, Ekoï ambitionne désormais de s’implanter sur de nouveaux marchés porteurs comme les États-Unis, le Canada et l’Australie. Un développement international qui passera par une stratégie uniquement digitale, permettant à la marque de maîtriser pleinement ses circuits de commercialisation.
Paris 2024 dans le viseur
Autre défi d’envergure pour Ekoï : les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024. La marque française s’est lancée depuis quelques années dans le triathlon et devrait équiper une vingtaine d’athlètes lors de cet événement planétaire. Parmi eux, on retrouvera notamment les deux grands espoirs tricolores, Léo Bergère et Pierre Le Corre.
Des ambitions élevées qui témoignent du chemin parcouru par Ekoï depuis sa création. En plaçant l’innovation et la sécurité au cœur de sa stratégie, l’équipementier français s’est imposé comme un acteur incontournable du cyclisme mondial. Une success story tricolore qui ne demande qu’à écrire de nouvelles pages de son histoire.
