Une scène de violence a éclaté ce mardi 27 juin 2024 à Paris lors d’un rassemblement organisé par le site d’information StreetPress. Des militantes féministes du collectif Nemesis ont été violemment agressées, tabassées au sol et pourchassées dans les rues de la capitale par des activistes d’ultra-gauche.
Un rassemblement qui tourne au chaos
Le rassemblement, présenté comme un “Grand Rassemblement contre l’extrême droite” par StreetPress, a rapidement dégénéré. Alors que les militantes de Nemesis avaient déployé des pancartes accusant Raphaël Arnault, une personnalité politique, d’agressions envers des femmes, des militants leur ont violemment arraché leurs pancartes avant de s’en prendre physiquement à elles.
Des vidéos choquantes, diffusées sur les réseaux sociaux, montrent les militantes de Nemesis tabassées au sol, rouées de coups de pieds par plusieurs individus. D’autres images les montrent en train d’être pourchassées dans les rues par des militants d’ultra-gauche, sous les cris et les huées de la foule.
Des pancartes déchirées, des militantes lynchées
Avant d’être agressées, les militantes de Nemesis avaient brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : “Voter Front Populaire, c’est voter pour Raphaël Arnault qui agresse des femmes“. C’est visiblement ces accusations qui ont déclenché la fureur des militants présents, conduisant à ce déchaînement de violences.
Les nervis d’ultra-gauche liés à StreetPress n’ont pas hésité à tabasser des femmes au sol, à les lyncher en pleine rue. C’est d’une violence inouïe.
Une témoin de la scène
Plusieurs personnes ont assisté, impuissantes, à ce déchaînement de violences. Des riverains ont exprimé leur choc face à une telle scène en plein Paris.
StreetPress pointé du doigt, une enquête ouverte
De nombreuses voix se sont élevées pour condamner ces violences et pointer du doigt la responsabilité des organisateurs du rassemblement, en particulier StreetPress. Beaucoup s’interrogent sur les raisons qui ont poussé le site d’information à réunir des militants au comportement si violent.
Une enquête a été ouverte par les autorités pour faire la lumière sur ces agressions. Les militantes de Nemesis victimes de ces violences ont d’ores et déjà annoncé leur intention de porter plainte.
Le collectif Nemesis sous le choc mais déterminé
Au lendemain de ces événements, les membres du collectif féministe Nemesis se disent sous le choc mais plus déterminées que jamais à poursuivre leur combat. Dans un communiqué, elles dénoncent la lâcheté de leurs agresseurs qui n’ont pas hésité à s’en prendre violemment à des femmes.
Nous ne nous tairons pas. Nous continuerons à dénoncer les violences faites aux femmes, d’où qu’elles viennent. Aucune intimidation ne nous fera reculer.
Communiqué du collectif Nemesis
Ces violences posent aussi la question du droit à manifester et à exprimer des opinions divergentes dans l’espace public. Beaucoup craignent que de tels actes, s’ils restent impunis, ne mettent en péril la liberté d’expression et ne favorisent un climat de tension et de violence politique.
Face à la gravité de ces événements, les réactions politiques ne se sont pas fait attendre. De nombreux responsables de tous bords ont condamné ces violences et appelé à ce que toute la lumière soit faite. L’affaire prend une tournure politique à l’approche des élections européennes prévues dans moins d’un an.
Une affaire qui risque de faire des remous politiques
Au cœur de ce tumulte, la personnalité de Raphaël Arnault, accusé par les militantes de Nemesis d’agressions envers des femmes. Candidat potentiel pour le Front Populaire aux prochaines élections européennes, il risque de voir sa campagne sérieusement ébranlée par ces accusations et ces violences, même s’il les réfute.
Pour beaucoup d’observateurs, cette affaire illustre la montée des tensions et la radicalisation de certains mouvements politiques à l’approche d’échéances électorales majeures. La question des violences politiques et de la sécurité des militants, en particulier des femmes, est désormais sur le devant de la scène.
Au-delà du choc et de l’émotion suscités par ces images de femmes tabassées en pleine rue, c’est un véritable débat de société qui s’ouvre. Comment garantir la liberté d’expression et le droit de manifester dans un contexte politique de plus en plus tendu ? Comment protéger les militants, et en particulier les femmes, de la violence des opposants politiques ? Autant de questions qui agitent désormais le landerneau politique et la société française au lendemain de ces événements tragiques.