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Israël prêt à infliger des dégâts au Liban en cas de conflit

La guerre à Gaza pourrait-elle s'étendre au Liban ? Israël se dit prêt à frapper durement le pays du Cèdre en cas de conflit avec le Hezbollah. Une escalade qui serait "potentiellement apocalyptique" selon l'ONU...

Alors que les affrontements font rage dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, une nouvelle menace plane à l’horizon : celle d’une extension du conflit au Liban. En effet, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a récemment déclaré qu’en cas de guerre avec le Hezbollah libanais, allié du Hamas, l’État hébreu avait la capacité d’infliger « d’énormes dégâts » au pays du Cèdre.

Un scénario catastrophe redouté

Cette déclaration survient dans un contexte de fortes tensions, alors que les échanges de tirs se multiplient à la frontière israélo-libanaise. Pour le chef des affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, une propagation de la guerre au Liban serait « potentiellement apocalyptique ». Selon lui, un tel conflit risquerait de s’étendre à la Syrie et à d’autres territoires de la région, avec des conséquences « imprévisibles ».

Le Liban, prochain théâtre des opérations ?

Si le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré que la phase « intense » des combats à Gaza touchait à sa fin, il a aussi évoqué la possibilité de redéployer des forces vers la frontière nord, face au Liban. Une perspective qui inquiète, alors que le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a prévenu qu’« aucun lieu » en Israël ne serait épargné par les missiles de son mouvement en cas d’attaque.

Une guerre entre Israël et le Hezbollah pourrait facilement devenir une guerre régionale, avec des conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient.

– Lloyd Austin, secrétaire américain à la Défense

Une catastrophe humanitaire à Gaza

Pendant ce temps, la situation humanitaire ne cesse de se dégrader dans la bande de Gaza, où plus de 37 000 Palestiniens ont été tués depuis le début de la guerre. Selon un rapport de l’ONU :

  • 495 000 personnes souffrent de la faim à un niveau « catastrophique »
  • L’eau manque cruellement en plein été
  • La violence empêche la distribution de l’aide humanitaire

Face à cette situation dramatique, la communauté internationale s’alarme. Mais les appels au calme semblent pour l’heure rester lettre morte, alors que le spectre d’une déflagration régionale se fait de plus en plus menaçant. Les prochains jours seront décisifs pour savoir si la raison l’emportera sur la logique guerrière.

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