Sport

Tour de France 2025 : La 20e Étape Décryptée

La 20e étape du Tour de France 2025 s’enflamme sous la pluie ! Wellens attaque, Pogacar domine, mais qui l’emportera à Pontarlier ? Découvrez le suspense !

La pluie s’abat sur le peloton, les pneus crissent sur l’asphalte trempé, et l’adrénaline pulse dans les veines des coureurs. Bienvenue dans la 20e étape du Tour de France 2025, un moment clé de cette édition où chaque seconde compte, entre Nantua et Pontarlier. Cette journée de 184,2 km, marquée par des ascensions exigeantes et des conditions météorologiques capricieuses, a offert un spectacle haletant. Que s’est-il passé sur cette route sinueuse du Jura ? Plongeons dans l’action.

Une Étape sous Haute Tension

Le départ à Nantua, donné à 12h17 sous un ciel menaçant, promettait une journée intense. Avec seulement 160 coureurs encore en lice, la fatigue des trois semaines de course se faisait sentir, mais la détermination restait intacte. L’étape, longue de 184,2 km, menait les coureurs jusqu’à Pontarlier, avec une arrivée estimée vers 16h50. Dès les premiers kilomètres, la course s’est enflammée, portée par des attaques audacieuses et des stratégies d’équipe bien rodées.

Le Col de la Croix de la Serra : Un Tournant Décisif

Le col de la Croix de la Serra, première difficulté majeure de l’étape, a immédiatement mis les coureurs à rude épreuve. Les pourcentages abrupts, combinés à une pluie torrentielle, ont transformé cette ascension en véritable test de résilience. Les sprinteurs, comme Arnaud De Lie, ont rapidement montré des signes de faiblesse, distancés dès les premiers lacets. Pendant ce temps, des coureurs comme Kasper Asgreen ont tenté leur chance en lançant des attaques précoces.

« Sous la pluie, chaque pédale compte. C’est une bataille mentale autant que physique. »

Un coureur anonyme, décrivant l’ascension du col.

À 183 km de l’arrivée, Asgreen, vainqueur d’une étape en 2023, a pris les devants, creusant un écart de quelques secondes sur un peloton désorganisé. Mais sa tentative solitaire a vite été mise à mal par la réactivité des équipes de tête, bien décidées à contrôler la course.

Attaques et Contre-Attaques : Le Peloton en Ébullition

À 181 km, un trio composé de Mauro Schmid, Ben Healy et Jonas Abrahamsen a tenté de rejoindre Asgreen en contre-attaque. Leur initiative, bien que prometteuse, a été rapidement neutralisée, notamment en raison de la position stratégique de Healy, neuvième au classement général. Le peloton, roulant à une moyenne impressionnante de 40,3 km/h, ne laissait aucun répit aux échappés.

Quelques kilomètres plus loin, à 174 km de l’arrivée, Wout van Aert et Julian Alaphilippe ont dynamité la course. Accompagnés par Tobias Foss et Arnaud Démarre, ils ont formé un groupe de poursuivants déterminés à secouer la hiérarchie. Mais là encore, le peloton, emmené par des équipes comme UAE Team Emirates, a vite repris le contrôle.

Point clé : Les attaques successives montrent l’intensité de cette étape, où chaque coureur cherche à laisser sa marque avant l’arrivée finale à Paris.

Tim Wellens Fait le Show

À 163 km de l’arrivée, Tim Wellens, déjà vainqueur à Carcassonne cette année, a surgi du peloton avec une accélération foudroyante. Sa capacité à lire la course et à saisir l’opportunité sous des conditions difficiles a électrisé les spectateurs. Wellens a rapidement rejoint les trois fuyards de tête, mais le peloton, roulant à vive allure, n’a pas tardé à réagir.

Ce moment a illustré la dynamique de cette étape : des attaques audacieuses, mais un peloton déterminé à garder le contrôle. Les équipes des favoris, comme UAE Team Emirates avec Tadej Pogacar, ont maintenu un rythme infernal pour protéger leurs leaders.

Le Maillot Vert : Jonathan Milan Inébranlable

Si les grimpeurs et les puncheurs se battaient pour l’étape, le maillot vert semblait déjà promis à Jonathan Milan. Le sprinteur italien, dominateur du classement par points avec 352 points contre 272 pour Tadej Pogacar, a résisté aux étapes alpestres précédentes. Malgré la difficulté du col de la Croix de la Serra, Milan a tenu bon, consolidant son avance.

Sa performance illustre la montée en puissance des sprinteurs dans ce Tour 2025, où la régularité et l’endurance priment. Cependant, la pluie et les ascensions ont poussé d’autres sprinteurs, comme De Lie, à former un gruppetto, un groupe de coureurs distancés cherchant à limiter les dégâts.

Classement par points Coureur Points
1 Jonathan Milan 352
2 Tadej Pogacar 272

Pogacar et le Maillot à Pois : Une Domination en Vue

Tadej Pogacar, leader du classement général et porteur du maillot jaune, continue d’impressionner. En plus de dominer le général, le Slovène est en passe de s’adjuger le classement de la montagne, symbolisé par le maillot à pois. Seul Jonas Vingegaard pourrait encore le menacer, mais il lui faudrait un exploit monumental d’ici Paris.

« Pogacar est un phénomène. Il ne laisse rien au hasard, ni en plaine ni en montagne. »

Un observateur de la course.

Avec une avance confortable au général, Pogacar a géré cette étape avec sérénité, restant bien placé dans le peloton. Son coéquipier Tim Wellens a joué un rôle clé en animant la course, montrant la force collective de l’équipe UAE Team Emirates.

La Pluie, un Acteur Majeur

À 166 km de l’arrivée, un déluge s’est abattu sur le peloton, rendant la route glissante et la visibilité quasi nulle. Cette météo extrême a accentué la tension, forçant les coureurs à redoubler de prudence. Les descentes, déjà techniques, sont devenues de véritables pièges, mettant à l’épreuve les nerfs des compétiteurs.

Certains, comme Ben Healy, ont tenté de profiter du chaos pour dynamiter la course, mais le peloton a su rester uni. Cette capacité d’adaptation sous la pluie montre à quel point le cyclisme moderne exige polyvalence et sang-froid.

Fait marquant : La pluie a transformé cette étape en une épreuve de survie, où la stratégie et la prudence l’ont emporté sur les prises de risques.

Les Sprinteurs en Difficulté

Si les grimpeurs et les puncheurs ont brillé dans cette étape, les sprinteurs ont souffert. À 172 km, Arnaud De Lie, l’un des favoris pour les arrivées massives, était déjà distancé, incapable de suivre le rythme imposé dans le col. D’autres, comme Tim Merlier ou Dylan Groenewegen, se sont regroupés dans un gruppetto, cherchant à préserver leurs forces pour l’étape finale à Paris.

Cette étape a rappelé que le Tour de France est une course impitoyable, où même les meilleurs sprinteurs doivent parfois se contenter de survivre. La pluie et les ascensions ont amplifié cette réalité, créant des écarts significatifs.

Vers une Arrivée Explosive à Pontarlier

Alors que les kilomètres défilaient, le peloton restait compact, avec des écarts minimes entre les groupes. À 21,9 km de l’arrivée, Tadej Pogacar et Florian Lipowitz menaient la danse, suivis de près par un groupe de distancés à 46 secondes, incluant Clément Berthet et Alexey Lutsenko. Le groupe du maillot vert, emmené par Milan, pointait à 1 minute 52, tandis que De Lie et son équipier Grignard accusaient plus de 3 minutes de retard.

L’arrivée à Pontarlier s’annonçait comme un moment décisif. Avec des conditions météo toujours instables et un parcours exigeant, les favoris devaient rester vigilants jusqu’à la ligne. Cette étape, bien que transitoire avant la grande finale parisienne, a offert un condensé de ce qui fait le charme du Tour : suspense, stratégie et résilience.

Pourquoi Cette Étape Compte

La 20e étape du Tour de France 2025 n’était pas seulement une transition avant les Champs-Élysées. Elle a mis en lumière plusieurs éléments clés :

  • La domination de Pogacar : Le Slovène, maître du général et du classement de la montagne, reste intouchable.
  • La résilience de Milan : Le maillot vert semble promis à l’Italien, qui a su gérer les étapes alpestres.
  • La météo comme facteur X : La pluie a redistribué les cartes, rendant la course imprévisible.
  • Les équipes en action : UAE Team Emirates et EF Easy Post ont montré une maîtrise stratégique impressionnante.

Cette étape a également rappelé que le Tour est une épreuve collective. Les équipiers, comme Wellens pour Pogacar ou Grignard pour De Lie, jouent un rôle crucial dans la réussite des leaders.

Et Après ? Le Sprint Final à Paris

Avec l’arrivée à Pontarlier derrière eux, les coureurs se tournent désormais vers la dernière étape, traditionnellement réservée aux sprinteurs sur les Champs-Élysées. Si Pogacar semble assuré de ramener le maillot jaune à Paris, la bataille pour le maillot vert et les dernières victoires d’étape promet encore du spectacle.

Pour les sprinteurs comme Milan, Groenewegen ou Merlier, l’étape parisienne sera une dernière chance de briller. Pour les grimpeurs, comme Vingegaard, il s’agira de défendre leur place au classement de la montagne. Une chose est sûre : le Tour de France 2025 n’a pas fini de nous surprendre.

À retenir : Cette 20e étape a été un condensé d’émotions, entre attaques audacieuses, conditions extrêmes et stratégies d’équipe. Le Tour reste une aventure humaine hors norme.

En attendant l’apothéose à Paris, cette étape entre Nantua et Pontarlier a prouvé une fois de plus que le cyclisme est un sport de passion, de courage et d’imprévisibilité. Qui sortira vainqueur de cette édition 2025 ? La réponse, dans quelques heures, sur les pavés parisiens.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.