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SharpLink Recrute un Ex-BlackRock pour Dominer Ethereum

SharpLink recrute un ex-BlackRock pour révolutionner Ethereum. Une stratégie audacieuse qui pourrait redéfinir la finance décentralisée. Quel impact sur l’ETH ?

Imaginez un instant : une entreprise cotée en bourse, autrefois discrète, qui décide de tout miser sur Ethereum, la deuxième cryptomonnaie mondiale, et qui, pour mener cette ambition, recrute une pointure mondiale de la finance crypto. C’est exactement ce que SharpLink Gaming vient de faire en nommant Joseph Chalom, ancien architecte de la stratégie crypto de BlackRock, comme co-CEO. Cette décision, annoncée le 25 juillet 2025, marque un tournant stratégique pour SharpLink et pourrait redessiner la dynamique de l’écosystème Ethereum. Mais qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir de la finance décentralisée et des investisseurs institutionnels ?

Une nomination qui secoue l’écosystème crypto

SharpLink Gaming, une entreprise basée à Minneapolis et cotée au Nasdaq, n’est pas un novice dans le monde des cryptomonnaies. Depuis mai 2025, elle a adopté une stratégie audacieuse en constituant une trésorerie Ethereum colossale, avec plus de 360 000 ETH, soit environ 1,34 milliard de dollars. Mais l’arrivée de Joseph Chalom, un vétéran de BlackRock avec 20 ans d’expérience, élève cette ambition à un tout autre niveau. Ce n’est pas seulement une question d’accumulation d’ETH : SharpLink veut devenir un acteur clé dans l’infrastructure même d’Ethereum.

Pourquoi ce choix est-il si significatif ? Chalom n’est pas un simple exécutif. Il a orchestré le lancement de l’iShares Ethereum Trust, un ETF Ethereum de BlackRock qui a atteint 10 milliards de dollars d’actifs en un temps record, devenant le troisième ETF le plus rapide à franchir ce cap dans l’histoire. Son expertise en adoption institutionnelle des cryptomonnaies et ses partenariats stratégiques avec des géants comme Coinbase et BNY Mellon font de lui une figure incontournable.

Je rejoins SharpLink car je vois une opportunité unique de façonner l’avenir de l’infrastructure financière et de la finance décentralisée.

Joseph Chalom, nouveau co-CEO de SharpLink

Une course effrénée pour dominer Ethereum

Le recrutement de Chalom intervient dans un contexte de compétition acharnée. Quelques jours avant cette annonce, BitMine Immersion Technologies a révélé avoir acquis pour 2 milliards de dollars d’ETH, dépassant temporairement SharpLink comme le plus grand détenteur corporatif d’Ethereum. Cette « course à l’ETH » entre entreprises reflète une tendance croissante : les institutions ne se contentent plus d’acheter des cryptomonnaies pour diversifier leurs portefeuilles. Elles veulent influencer l’avenir des réseaux décentralisés.

SharpLink, avec ses 360 807 ETH (dont 567 générés par le staking), ne joue pas seulement la carte de l’accumulation. Sous la direction de Chalom, l’entreprise prévoit de s’impliquer activement dans le staking, les stratégies de validateur et même la gouvernance d’Ethereum. Cela signifie qu’elle pourrait non seulement détenir une part importante de l’ETH en circulation, mais aussi jouer un rôle dans la sécurisation et l’évolution du réseau.

Pourquoi Ethereum attire-t-il les entreprises ?

  • Finance décentralisée : Ethereum est la plateforme de choix pour les applications DeFi, avec des milliards de dollars en valeur verrouillée.
  • Tokenisation : Les actifs du monde réel (immobilier, obligations) peuvent être tokenisés sur Ethereum, ouvrant de nouvelles opportunités.
  • Staking : Les entreprises peuvent générer des rendements en participant à la sécurisation du réseau via le proof-of-stake.

Chalom : le pont entre finance traditionnelle et crypto

Ce qui rend Joseph Chalom unique, c’est sa capacité à naviguer entre deux mondes : la finance traditionnelle et l’univers décentralisé. Chez BlackRock, il a non seulement lancé des ETF crypto, mais il a également forgé des partenariats stratégiques avec des acteurs clés comme Securitize, une plateforme de tokenisation, et ClarityAI, spécialisée dans l’analyse de données par intelligence artificielle. Ces expériences lui confèrent une vision globale des opportunités qu’Ethereum peut offrir.

En rejoignant SharpLink, Chalom apporte cette expertise pour transformer l’entreprise en un acteur majeur de la finance décentralisée. Son objectif ? « Activer » les ETH détenus par SharpLink en utilisant des stratégies comme le staking natif et le restaking, qui permettent de générer des rendements tout en renforçant le réseau Ethereum. Cette approche diffère de celle de concurrents comme BitMine, qui mise sur une accumulation massive sans nécessairement s’impliquer dans l’écosystème.

Peu de dirigeants ont eu l’impact de Joseph dans l’adoption institutionnelle des actifs numériques.

Joseph Lubin, président de SharpLink et cofondateur d’Ethereum

Un duo stratégique pour un avenir ambitieux

La nomination de Chalom s’accompagne d’une transition au sein de SharpLink. L’actuel CEO, Rob Phythian, deviendra président, se concentrant sur la division gaming de l’entreprise tout en restant membre du conseil d’administration. Cette répartition des rôles rappelle la stratégie de certaines entreprises crypto qui séparent leurs activités traditionnelles de leurs ambitions blockchain. Phythian, en se focalisant sur le gaming, laisse à Chalom le champ libre pour développer la stratégie Ethereum.

Le conseil d’administration de SharpLink, présidé par Joseph Lubin, cofondateur d’Ethereum et PDG de ConsenSys, renforce encore cette orientation. Lubin, figure emblématique du monde crypto, apporte une légitimité incontestable à la vision de SharpLink. Ensemble, Chalom et Lubin pourraient faire de SharpLink une force dominante, non seulement en tant que détenteur d’ETH, mais aussi comme acteur influent dans la gouvernance et l’infrastructure d’Ethereum.

Entreprise ETH détenus Valeur (USD) Stratégie
SharpLink Gaming 360 807 1,34 milliard Staking, gouvernance
BitMine 566 776 2 milliards Accumulation massive

Ethereum : le futur de la finance mondiale ?

Pourquoi tant d’engouement pour Ethereum ? Contrairement à Bitcoin, souvent perçu comme une réserve de valeur, Ethereum est une plateforme polyvalente qui permet de créer des applications décentralisées (dApps), des smart contracts et des actifs tokenisés. De nombreuses entreprises, y compris SharpLink, y voient le socle d’une nouvelle infrastructure financière mondiale. Les stablecoins, les actifs du monde réel (RWAs) et même les agents d’intelligence artificielle pourraient bientôt s’intégrer massivement à la blockchain Ethereum.

Chalom, dans ses déclarations, insiste sur cette vision : Ethereum n’est pas seulement une cryptomonnaie, c’est une technologie transformative. En rejoignant SharpLink, il veut faire de l’ETH le cœur de la finance décentralisée, en exploitant des mécanismes comme le staking pour générer des rendements tout en renforçant la sécurité du réseau. Cette stratégie pourrait inspirer d’autres entreprises à suivre le même chemin.

Les chiffres clés de SharpLink

  • 360 807 ETH détenus, soit environ 1,34 milliard de dollars.
  • 567 ETH générés par le staking, renforçant la sécurité du réseau.
  • 80 000 ETH acquis en une semaine, montrant une stratégie agressive.

Les défis à venir pour SharpLink

Malgré cette ambition, SharpLink fait face à des défis. Le cours de son action (SBET) a chuté de plus de 6 % le jour de l’annonce, et de 31 % sur les cinq derniers jours de trading. Cette volatilité reflète les incertitudes du marché face à une stratégie aussi audacieuse. De plus, la réglementation des cryptomonnaies reste un terrain miné, avec des autorités comme la SEC surveillant de près les classifications des actifs numériques.

Chalom, avec son expérience chez BlackRock, est bien placé pour naviguer dans ce paysage réglementaire complexe. Cependant, la réussite de SharpLink dépendra aussi de la capacité d’Ethereum à maintenir sa stabilité et son utilité face aux évolutions du marché. Les mises à jour du réseau, comme le passage au proof-of-stake, seront cruciales pour soutenir cette vision.

Un signal fort pour l’adoption institutionnelle

La décision de SharpLink de recruter Chalom envoie un message clair : les institutions ne se contentent plus d’observer le marché crypto, elles veulent en être les architectes. Avec des acteurs comme SharpLink et BitMine contrôlant 73 % des ETH détenus par des entreprises publiques, l’influence des corporates sur Ethereum ne peut être ignorée. Cette course à l’ETH pourrait redéfinir les dynamiques du réseau, mais aussi accélérer l’adoption de la finance décentralisée à l’échelle mondiale.

En parallèle, l’arrivée de figures comme Joseph Lubin et Chalom à la tête de SharpLink renforce la crédibilité de l’entreprise. Leur vision commune d’un avenir où Ethereum devient le socle de la finance mondiale pourrait inspirer d’autres acteurs à emboîter le pas. Mais pour l’instant, tous les yeux sont tournés vers SharpLink : parviendra-t-elle à transformer sa trésorerie ETH en un levier de pouvoir dans l’écosystème crypto ?

La course à l’ETH ne fait que commencer. SharpLink, avec Chalom à sa tête, est prête à jouer un rôle majeur. Et vous, croyez-vous en l’avenir d’Ethereum ?

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