Le conflit israélo-palestinien rebondit sur la scène internationale ! Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) vient de lâcher une véritable bombe diplomatique en réclamant des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense, les accusant de crimes de guerre présumés commis dans la bande de Gaza. Une demande choc qui fait bondir Israël et met la France en porte-à-faux.
Israël dénonce une demande “honteuse et scandaleuse”
La réaction du gouvernement israélien ne s’est pas fait attendre. Le ministre des Affaires étrangères Israël Katz a qualifié mardi soir la proposition du procureur général de la CPI de “honteuse et scandaleuse”, exhortant Paris à la dénoncer fermement. Lors d’un événement marquant les 75 ans des relations diplomatiques entre la France et Israël, il a déclaré :
“Face à cette proposition du procureur général honteuse et scandaleuse, votre soutien et celui du gouvernement français sont essentiels.”
– Israël Katz, ministre israélien des Affaires étrangères
Pour Israël, il est impensable d’accepter une telle demande, perçue comme une grave ingérence et une remise en cause de sa légitimité à se défendre face aux groupes armés palestiniens comme le Hamas, lui-même accusé de crimes de guerre par la CPI.
La France partagée entre son soutien à Israël et à la CPI
Du côté français, c’est l’embarras qui domine. Dans un premier temps, le Quai d’Orsay a rappelé dans un communiqué le soutien de la France à la CPI et à son indépendance. Mais face à la pression de son allié israélien, le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a dû clarifier sa position devant l’Assemblée nationale.
Tout en rejetant toute “équivalence entre le Hamas et Israël”, il a souligné qu’“Israël doit respecter le droit international dans la conduite d’une guerre qu’elle n’a pas déclenchée elle-même”. Une position d’équilibriste pour ne froisser aucune des parties.
Vers une nouvelle crise dans le conflit israélo-palestinien ?
Cette affaire risque en tout cas de relancer les tensions dans une région déjà explosive. Israël a prévenu qu’il n’y aurait aucun cessez-le-feu à Gaza sans le retour de tous les prisonniers. La communauté internationale retient son souffle, craignant une escalade incontrôlable.
Malgré les appels au calme, le procureur de la CPI semble déterminé à aller jusqu’au bout, quitte à déclencher une crise diplomatique majeure avec Israël, et à mettre à l’épreuve le soutien de pays comme la France. Un nouveau rebondissement dans ce conflit sans fin entre Israéliens et Palestiniens.