L’édition 2023 de Wimbledon n’aura pas souri aux Français. Alors que les espoirs étaient grands après un début de tournoi prometteur, Ugo Humbert et Adrian Mannarino ont tous deux été éliminés en huitièmes de finale, laissant un goût d’inachevé. Retour sur les parcours de ces deux joueurs et les raisons de ces défaites qui ternissent quelque peu le bilan tricolore.
Humbert, un combat acharné mais une défaite frustrante
Ugo Humbert (16e mondial) s’est incliné en trois sets face à l’Espagnol Roberto Bautista (122e) sur le score de 3-6, 6-3, 6-4. Malgré un très bon départ et un premier set remporté avec autorité, le Français n’a pas réussi à maintenir son niveau de jeu. Breaké à trois reprises dans le deuxième set, il a laissé son adversaire revenir dans la partie.
Dans la manche décisive, un seul break aura suffi à Bautista pour s’imposer au terme d’un match marathon de 2h30. Une défaite rageante pour Humbert qui avait pourtant les armes pour l’emporter. Son bilan sur gazon cette saison reste mitigé avec une demi-finale à Bois-le-Duc mais deux éliminations d’entrée au Queen’s et désormais à Wimbledon.
Mannarino, un parcours honorable stoppé net
De son côté, Adrian Mannarino (35e) a lui aussi été dominé en huitièmes de finale, s’inclinant face à l’Américain Tommy Paul (15e) en quatre sets (6-2, 6-4, 6-7, 6-2). Après deux premiers sets à sens unique, le Français a eu le mérite de s’accrocher pour arracher le troisième set au tie-break. Mais il n’a pas réussi à inverser la tendance, concédant le quatrième set et le match.
Mannarino peut tout de même se satisfaire de son parcours, lui qui avait dû batailler en cinq sets au tour précédent face à l’Australien Alexander Vukic. À 35 ans, le Français prouve qu’il a encore de beaux restes sur gazon, une surface qui lui réussit bien avec notamment une demi-finale à Bois-le-Duc en juin dernier.
Un bilan en demi-teinte pour les Bleus
Avec ces deux défaites, ce sont les derniers représentants tricolores qui quittent le All England Club. Un constat forcément décevant alors que les Français avaient réussi des performances prometteuses en début de tournoi.
Gaël Monfils avait par exemple créé la surprise en éliminant l’Australien Christopher O’Connell au premier tour avant de chuter face à Andrey Rublev. De son côté, Grégoire Barrère a lui aussi réussi à passer un tour avant de buter sur Bautista.
Globalement, on peut parler d’un bilan mitigé voire décevant pour les Français cette année à Wimbledon. On attendait mieux de certains joueurs comme Humbert qui avait les armes pour aller plus loin.
Arnaud Clément, consultant tennis pour la chaîne L’Équipe.
Ce constat en demi-teinte rappelle une nouvelle fois les difficultés du tennis français à s’illustrer dans les tournois du Grand Chelem ces dernières années. Il faut en effet remonter à 2008 et la finale de Jo-Wilfried Tsonga en Australie pour retrouver trace du dernier Français en finale d’un Majeur.
Malgré une génération talentueuse incarnée par Humbert, Mannarino ou encore Monfils, les Bleus peinent à rivaliser avec le top mondial sur la durée d’un tournoi. Un défi de taille qui devra être relevé pour espérer voir un Français soulever à nouveau un trophée du Grand Chelem dans un avenir proche.
Les prochaines occasions de briller se présenteront à l’US Open fin août puis à Roland-Garros en 2024. D’ici là, les Tricolores auront à cœur de travailler dur pour hausser leur niveau de jeu et enfin parvenir à se hisser dans le dernier carré d’un Majeur. Le chemin est encore long mais l’espoir est permis pour ce tennis français en quête de renouveau.
Mannarino peut tout de même se satisfaire de son parcours, lui qui avait dû batailler en cinq sets au tour précédent face à l’Australien Alexander Vukic. À 35 ans, le Français prouve qu’il a encore de beaux restes sur gazon, une surface qui lui réussit bien avec notamment une demi-finale à Bois-le-Duc en juin dernier.
Un bilan en demi-teinte pour les Bleus
Avec ces deux défaites, ce sont les derniers représentants tricolores qui quittent le All England Club. Un constat forcément décevant alors que les Français avaient réussi des performances prometteuses en début de tournoi.
Gaël Monfils avait par exemple créé la surprise en éliminant l’Australien Christopher O’Connell au premier tour avant de chuter face à Andrey Rublev. De son côté, Grégoire Barrère a lui aussi réussi à passer un tour avant de buter sur Bautista.
Globalement, on peut parler d’un bilan mitigé voire décevant pour les Français cette année à Wimbledon. On attendait mieux de certains joueurs comme Humbert qui avait les armes pour aller plus loin.
Arnaud Clément, consultant tennis pour la chaîne L’Équipe.
Ce constat en demi-teinte rappelle une nouvelle fois les difficultés du tennis français à s’illustrer dans les tournois du Grand Chelem ces dernières années. Il faut en effet remonter à 2008 et la finale de Jo-Wilfried Tsonga en Australie pour retrouver trace du dernier Français en finale d’un Majeur.
Malgré une génération talentueuse incarnée par Humbert, Mannarino ou encore Monfils, les Bleus peinent à rivaliser avec le top mondial sur la durée d’un tournoi. Un défi de taille qui devra être relevé pour espérer voir un Français soulever à nouveau un trophée du Grand Chelem dans un avenir proche.
Les prochaines occasions de briller se présenteront à l’US Open fin août puis à Roland-Garros en 2024. D’ici là, les Tricolores auront à cœur de travailler dur pour hausser leur niveau de jeu et enfin parvenir à se hisser dans le dernier carré d’un Majeur. Le chemin est encore long mais l’espoir est permis pour ce tennis français en quête de renouveau.