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Contrôle d’identité tendu à Pau : Coups de feu et trafic de drogue

Pau : Un contrôle d'identité dégénère entre un migrant marocain sous OQTF et un Français d'origine maghrébine. Reproches sur la maîtrise de l'arabe, coups de feu et saisie de drogue. L'enquête se poursuit pour élucider les circonstances troubles de l'altercation...

Un banal contrôle d’identité a dégénéré en échange de coups de feu ce week-end à Pau, mettant aux prises un migrant marocain en situation irrégulière et un Français d’origine maghrébine. Au cœur de l’altercation, des reproches sur la maîtrise de la langue arabe qui auraient mis le feu aux poudres. Mais les enquêteurs soupçonnent une sombre histoire de trafic de drogue.

Un contrôle d’identité qui vire au drame

Scène surréaliste samedi soir dans une rue de Pau. Un jeune Marocain sous le coup d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) se dispute violemment avec un Français d’origine maghrébine qu’il connaît de longue date. Motif de la querelle? Le migrant reproche à son interlocuteur de mal parler l’arabe. Les noms d’oiseaux fusent, la tension monte. Soudain, le clandestin sort une arme et menace de tirer si l’autre ne s’excuse pas immédiatement.

Lutte pour s’emparer de l’arme

Refusant de céder à l’ultimatum, le Français tente de s’emparer de l’arme. C’est alors que le coup part, sans toutefois blesser la victime qui s’en sort avec une légère brûlure à la cuisse. L’arme pourrait être factice ou chargée à blanc selon les premières constatations.

Les policiers pensent que l’arme pourrait en fait être factice ou chargée à blanc.

Une source policière

Saisie de drogue sur l’agresseur

Mais un autre élément intrigue les forces de l’ordre. Le migrant marocain détenait un sac bien garni au moment de son interpellation :

  • De la résine de cannabis
  • Des pochons de poudre blanche
  • Une somme de 350€ en liquide

De quoi orienter l’enquête vers la piste du trafic de stupéfiants plutôt qu’une simple embrouille sur fond de maîtrise de la langue. Le mis en cause, toujours en garde à vue, nie cette hypothèse et maintient sa version d’un différend linguistique qui aurait mal tourné. Les investigations se poursuivent pour démêler le vrai du faux dans cette affaire qui soulève de nombreuses questions.

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