C’est une nouvelle qui a ébranlé l’Iran et le monde entier. Le président iranien Ebrahim Raïssi a tragiquement perdu la vie dans le crash de son hélicoptère ce dimanche 19 mai. Alors que le pays se prépare à des funérailles nationales, les opposants au régime, eux, célèbrent la disparition de celui qu’ils surnommaient le “boucher de Téhéran”.
Un accident d’hélicoptère fatal
Ebrahim Raïssi se rendait dans la province de l’Azerbaïdjan oriental lorsque son hélicoptère s’est écrasé pour des raisons encore inconnues. Aucun survivant n’a été retrouvé parmi les occupants de l’appareil. Le chef d’État iranien, âgé de 62 ans, était en fonction depuis août 2021.
Les circonstances du drame
Si les causes précises de l’accident restent à déterminer, les autorités iraniennes ont rapidement écarté la piste d’un acte malveillant. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur ce drame qui endeuille la République islamique.
C’est une immense perte pour notre nation. Le président Raïssi était un grand homme au service de l’Iran et de l’Islam.
– Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution
Un président controversé
Ebrahim Raïssi était une figure très controversée, tant en Iran qu’à l’international. Ancien chef du pouvoir judiciaire, il était accusé par les défenseurs des droits de l’Homme d’avoir supervisé des exécutions de masse d’opposants politiques à la fin des années 1980.
- Raïssi était surnommé le “boucher de Téhéran” par ses détracteurs
- Il avait remporté une élection présidentielle marquée par une forte abstention en 2021
Joie des opposants, tristesse des partisans
La mort soudaine d’Ebrahim Raïssi a suscité des réactions très contrastées. Pendant que les dignitaires du régime pleurent un “martyr” et un “serviteur de la Révolution”, les opposants iraniens exilés ont exprimé publiquement leur joie, n’hésitant pas à descendre dans les rues pour fêter l’événement.