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Critérium Du Dauphiné 2025 : Étape 7 Épique À Valmeinier

L’étape reine du Critérium du Dauphiné 2025 s’annonce explosive ! Qui de Pogacar ou Vingegaard triomphera à Valmeinier ? Les cols mythiques bouleverseront-ils le classement ? Découvrez les moments décisifs...

Imaginez-vous au cœur des Alpes, où l’air se raréfie et où chaque coup de pédale est un défi contre la gravité. Ce samedi 14 juin 2025, l’étape 7 du Critérium du Dauphiné a transformé les routes de Savoie en un théâtre d’exploits sportifs. Entre Grand-Aigueblanche et Valmeinier 1800, les coureurs ont affronté un parcours impitoyable, ponctué de trois cols hors catégorie. Cette journée, qualifiée d’étape reine, a tenu toutes ses promesses, avec des rebondissements, des stratégies audacieuses et des performances à couper le souffle. Alors, qui a su dompter les géants alpins ? Plongeons dans cette journée mémorable.

Une Étape Reine au Cœur des Alpes

Le Critérium du Dauphiné, souvent considéré comme un avant-goût du Tour de France, atteint son apogée lors de cette septième étape. Avec ses 131,6 kilomètres et un dénivelé positif de près de 4 900 mètres, le parcours entre Grand-Aigueblanche et Valmeinier 1800 s’annonçait comme un véritable test pour les grimpeurs. Dès le départ, les coureurs ont été confrontés à des ascensions mythiques, faisant de cette journée un moment clé pour le classement général.

Le tracé, conçu pour mettre à rude épreuve les favoris, comprenait trois cols légendaires : le col de la Madeleine, le col de la Croix de Fer et la montée finale vers Valmeinier. Chacun de ces obstacles a joué un rôle déterminant dans la course, révélant les forces et les faiblesses des prétendants au maillot jaune.

Un Départ Explosif : Le Col de la Madeleine

À peine le départ réel donné à 12h08, les coureurs se sont lancés dans l’ascension du col de la Madeleine, une montée de 24,6 km à 6,2 % de pente moyenne. Ce col, connu pour ses sections irrégulières et ses passages à double chiffre, a immédiatement mis le peloton sous pression. Les équipes des favoris, conscientes des enjeux, ont imposé un rythme soutenu pour éviter les surprises.

Très tôt, un groupe d’échappés s’est formé, avec des coureurs comme Sepp Kuss et Alexey Lutsenko, bien placés au classement général. Leur avance, bien que modeste, a forcé les équipes des leaders, notamment UAE Team Emirates, à réagir rapidement. Marc Soler, coéquipier de Tadej Pogacar, a pris les commandes du peloton pour réduire l’écart, montrant la détermination de son équipe à contrôler la course.

« Cette étape est un vrai test pour le Tour de France. Les cols comme la Madeleine ne pardonnent pas les erreurs. »

Un commentateur sportif lors de la retransmission

Stratégies et Contre-Attaques

À 123 km de l’arrivée, un groupe de contre, incluant des coureurs comme Matteo Jorgenson, a tenté de rejoindre les échappés. Cette initiative a semé la panique dans le peloton, obligeant les favoris à réagir. UAE Team Emirates, fidèle à sa stratégie, a accéléré le tempo pour protéger le maillot jaune de Pogacar. Cette bataille tactique a révélé l’intensité de la course, où chaque mouvement pouvait bouleverser le classement.

Le peloton, emmené par les coéquipiers de Pogacar, a repris Jorgenson à 118 km de l’arrivée, mais Ben Healy a profité de l’occasion pour relancer une attaque. Ce jeu du chat et de la souris a maintenu les spectateurs en haleine, chaque kilomètre apportant son lot de suspense.

Les moments clés de la course à mi-parcours :

  • Formation d’une échappée de 12 coureurs, incluant Kuss et Lutsenko.
  • Contre-attaque de Jorgenson, menaçant les favoris.
  • Réaction immédiate de UAE Team Emirates pour protéger Pogacar.
  • Ben Healy relance l’offensive après la reprise de Jorgenson.

La Croix de Fer : Un Géant Alpin

Après une descente technique vers la vallée de la Maurienne, les coureurs ont affronté le col de la Croix de Fer, une ascension de 22,4 km à 6,9 %. Ce col, culminant à 2 067 mètres, est un monument du cyclisme alpin. Les pentes abruptes et les sections à double chiffre ont mis les organismes à rude épreuve, creusant des écarts significatifs.

À ce stade, l’échappée comptait encore une avance de 40 secondes sur le peloton, mais la fatigue commençait à se faire sentir. Des coureurs comme Bruno Armirail, moins à l’aise en haute montagne, ont peiné à suivre le rythme imposé par les meilleurs grimpeurs. Pendant ce temps, dans le peloton, Jonas Vingegaard, principal rival de Pogacar, préparait son offensive pour la montée finale.

Valmeinier 1800 : La Montée Décisive

La montée finale vers Valmeinier 1800, longue de 16,5 km à 6,7 %, était le juge de paix de cette étape. Avec un replat à quatre kilomètres du sommet, elle offrait une opportunité pour des attaques tardives. Les favoris, conscients que cette ascension pouvait sceller le sort du classement général, ont joué leurs cartes avec prudence et audace.

Pogacar, solide leader après sa victoire éclatante la veille, a fait face à une pression constante de Vingegaard. L’équipe Visma Lease a Bike a tenté d’isoler le Slovène en imposant un rythme infernal dans la Croix de Fer, mais UAE Team Emirates a répondu avec brio, maintenant Pogacar dans une position favorable.

« Valmeinier, c’est là où tout se joue. Une attaque au bon moment peut changer la course. »

Un ancien coureur professionnel

Les Favoris sous les Projecteurs

Le duel entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard était au centre de toutes les attentions. Pogacar, en maillot jaune avec 43 secondes d’avance, a démontré une fois de plus sa polyvalence. Vingegaard, plus à l’aise dans les longs cols, a tout donné pour renverser la tendance. Derrière eux, Remco Evenepoel, moins percutant en haute montagne, a cherché à limiter les dégâts.

Les outsiders, comme Florian Lipowitz et Matteo Jorgenson, ont également joué un rôle clé. Leurs attaques ont forcé les favoris à rester vigilants, ajoutant une couche de complexité à la course. La présence de coureurs comme Romain Bardet dans l’échappée a également pimenté la journée, offrant une chance aux baroudeurs de briller.

Coureur Équipe Position au Général
Tadej Pogacar UAE Team Emirates 1er
Jonas Vingegaard Visma Lease a Bike 2e (+0:43)
Remco Evenepoel Soudal Quick-Step 4e (+1:22)

Un Spectacle pour les Passionnés

Pour les spectateurs massés le long des routes ou devant leur écran, cette étape a offert un spectacle grandiose. Les paysages alpins, avec leurs sommets enneigés et leurs vallées verdoyantes, ont servi de toile de fond à une bataille sportive d’anthologie. La retransmission en direct sur Eurosport et France 3 a permis aux fans de ne rien manquer de l’action, des premières attaques aux derniers mètres décisifs.

Les routes fermées dès 7h du matin ont permis aux spectateurs de s’installer aux points stratégiques, notamment au sommet du col de la Croix de Fer, offrant une vue imprenable sur les coureurs en plein effort. Cette étape a également attiré des centaines de passionnés, venus encourager des stars comme Pogacar, Vingegaard ou encore Romain Bardet, dont la présence dans l’échappée a ravi les supporters français.

Les Enjeux pour le Classement Général

À la veille de la dernière étape, cette journée a probablement redessiné le classement général. Les bonifications de temps (10, 6 et 4 secondes pour les trois premiers à l’arrivée) ont ajouté un enjeu supplémentaire pour les favoris. Pogacar, avec son avance, reste en position de force, mais Vingegaard et ses coéquipiers n’ont pas dit leur dernier mot.

Pour des coureurs comme Evenepoel, l’objectif était de limiter les pertes en vue de la dernière étape, plus abordable. Les écarts creusés dans la montée finale vers Valmeinier pourraient s’avérer décisifs, surtout avec un parcours aussi exigeant.

Pourquoi cette étape est cruciale :

  • Les trois cols hors catégorie testent l’endurance des coureurs.
  • La montée finale favorise les attaques tardives.
  • Les bonifications peuvent bouleverser le classement général.
  • Une répétition idéale pour le Tour de France.

Un Avant-Goût du Tour de France

Le Critérium du Dauphiné est souvent vu comme un laboratoire pour le Tour de France, et cette étape en est la parfaite illustration. Les cols alpins, les stratégies d’équipe et les duels entre favoris offrent un aperçu des batailles à venir en juillet. Les performances de Pogacar, Vingegaard et Evenepoel seront scrutées de près par les observateurs, qui y verront des indices sur leur forme avant le grand rendez-vous.

Pour les coureurs moins en vue, comme ceux dans l’échappée, cette étape était une occasion de briller. Des noms comme Sepp Kuss, habitué des étapes de montagne, ou Romain Bardet, toujours combatif sur ses terres, ont animé la course et marqué les esprits.

Un Défi Logistique et Humain

Organiser une telle étape dans les Alpes n’est pas une mince affaire. Les routes fermées dès l’aube, les spectateurs encadrés et les retransmissions en direct nécessitent une coordination sans faille. Les organisateurs ont veillé à offrir aux coureurs un terrain de jeu à la hauteur de l’événement, tout en garantissant la sécurité de tous.

Les équipes, quant à elles, ont dû jongler avec des stratégies complexes : protéger leur leader, contrôler les échappées ou lancer des attaques audacieuses. Chaque coureur, du leader au domestique, a joué un rôle clé dans cette journée mémorable.

Vers une Finale Explosive

Alors que l’étape 7 touche à sa fin, les regards se tournent déjà vers la dernière étape, prévue le lendemain. Le plateau du Mont-Cenis, dernière arrivée au sommet, promet une nouvelle bataille. Mais pour l’heure, c’est à Valmeinier que l’histoire s’est écrite, avec des coureurs poussant leurs limites dans un décor grandiose.

Qui a remporté cette étape reine ? Pogacar a-t-il consolidé son maillot jaune, ou Vingegaard a-t-il réussi à renverser la vapeur ? Une chose est sûre : cette journée restera gravée dans les mémoires des amateurs de cyclisme.

Le Critérium du Dauphiné 2025 continue de nous tenir en haleine. Restez connectés pour la suite de cette aventure alpine !

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