En France, le pouvoir d’achat est devenu une véritable obsession nationale. À l’approche de chaque élection, c’est le sujet qui cristallise toutes les attentions et toutes les promesses. Mais cette focalisation sur le pouvoir d’achat ne cache-t-elle pas un problème plus profond ?
Le pouvoir d’achat, alpha et oméga du débat économique français
Que ce soit à droite, à gauche ou au centre, tous les partis politiques ont fait du pouvoir d’achat leur priorité numéro un pour les élections législatives. Baisser les impôts, augmenter les salaires, geler les prix… Les propositions fusent pour redonner du pouvoir d’achat aux Français. Une surenchère démagogique qui en dit long sur l’état d’esprit hexagonal.
Car pendant que tous les regards sont braqués sur le pouvoir d’achat, on en oublie l’essentiel : c’est le pouvoir producteur qui détermine le niveau de vie d’un pays. Autrement dit, ce n’est pas en distribuant de l’argent qu’on crée de la richesse, mais en produisant des biens et des services de qualité, compétitifs sur les marchés mondiaux.
La France, championne des bas salaires
Le drame, c’est qu’à force de ne jurer que par le pouvoir d’achat, la France est devenue le pays des bas salaires. En à peine deux ans, le nombre de personnes payées au SMIC a doublé, pour atteindre 17% des salariés. Un triste record qui illustre le décrochage de notre économie.
Les promesses électorales n’engagent que ceux qui les écoutent.
Pierre Dac
Plutôt que de chercher à augmenter sans cesse le SMIC et les minimas sociaux, il faudrait s’attaquer aux racines du mal : des coûts de production trop élevés qui pénalisent la compétitivité des entreprises, un marché du travail trop rigide qui freine les embauches et la montée en compétences, un système éducatif qui ne fournit pas les qualifications attendues par les employeurs…
Produire plus et mieux, la clé de la prospérité
Seul un regain de compétitivité et de productivité pourra durablement améliorer le pouvoir d’achat des Français. Cela passe par des réformes structurelles ambitieuses pour libérer le potentiel de croissance :
- Baisser les impôts de production qui plombent la rentabilité
- Assouplir le code du travail pour faciliter les embauches
- Investir massivement dans la formation et l’apprentissage
- Encourager l’innovation et la montée en gamme des produits
Bien sûr, de telles réformes suscitent toujours des résistances et des inquiétudes à court terme. Mais c’est à ce prix que la France pourra renouer avec une croissance durable et un progrès partagé. L’urgence n’est pas d’assouvir une hypothétique « envie de pouvoir d’achat », mais de restaurer notre capacité à produire de la richesse.
Changer de logiciel mental
Plus facile à dire qu’à faire, dans un pays habitué à l’assistanat et à la dépense publique. Il faudra du courage politique et de la pédagogie pour expliquer que le véritable moteur du pouvoir d’achat, c’est le travail et la production, pas la redistribution et les déficits.
Espérons que le débat des législatives permettra de poser les vrais enjeux, au delà des promesses intenables et des formules creuses. L’avenir de notre modèle économique et social en dépend. Il est temps de remettre le pouvoir producteur au cœur du logiciel français !
Le drame, c’est qu’à force de ne jurer que par le pouvoir d’achat, la France est devenue le pays des bas salaires. En à peine deux ans, le nombre de personnes payées au SMIC a doublé, pour atteindre 17% des salariés. Un triste record qui illustre le décrochage de notre économie.
Les promesses électorales n’engagent que ceux qui les écoutent.
Pierre Dac
Plutôt que de chercher à augmenter sans cesse le SMIC et les minimas sociaux, il faudrait s’attaquer aux racines du mal : des coûts de production trop élevés qui pénalisent la compétitivité des entreprises, un marché du travail trop rigide qui freine les embauches et la montée en compétences, un système éducatif qui ne fournit pas les qualifications attendues par les employeurs…
Produire plus et mieux, la clé de la prospérité
Seul un regain de compétitivité et de productivité pourra durablement améliorer le pouvoir d’achat des Français. Cela passe par des réformes structurelles ambitieuses pour libérer le potentiel de croissance :
- Baisser les impôts de production qui plombent la rentabilité
- Assouplir le code du travail pour faciliter les embauches
- Investir massivement dans la formation et l’apprentissage
- Encourager l’innovation et la montée en gamme des produits
Bien sûr, de telles réformes suscitent toujours des résistances et des inquiétudes à court terme. Mais c’est à ce prix que la France pourra renouer avec une croissance durable et un progrès partagé. L’urgence n’est pas d’assouvir une hypothétique « envie de pouvoir d’achat », mais de restaurer notre capacité à produire de la richesse.
Changer de logiciel mental
Plus facile à dire qu’à faire, dans un pays habitué à l’assistanat et à la dépense publique. Il faudra du courage politique et de la pédagogie pour expliquer que le véritable moteur du pouvoir d’achat, c’est le travail et la production, pas la redistribution et les déficits.
Espérons que le débat des législatives permettra de poser les vrais enjeux, au delà des promesses intenables et des formules creuses. L’avenir de notre modèle économique et social en dépend. Il est temps de remettre le pouvoir producteur au cœur du logiciel français !