C’est avec un goût amer que les joueurs du Stade Français ont quitté la pelouse du Matmut Atlantique samedi soir. Défaits d’un rien par l’Union Bordeaux-Bègles en demi-finale du Top 14 (25-23), les Parisiens peuvent néanmoins se satisfaire du chemin parcouru cette saison. Car au-delà de l’élimination, c’est bien un sentiment de fierté qui prédomine dans le vestiaire francilien.
Un retour parmi l’élite du rugby tricolore
Comme le souligne le troisième ligne Mathieu Hirigoyen, le Stade Français a réussi son pari de «remettre Paris sur la carte du rugby français». Quatrième l’an passé, le club de la capitale a franchi un cap supplémentaire pour s’inviter dans le dernier carré. Une performance de choix qui valide les progrès constants réalisés sous la houlette du tandem de coaches Gonzalo Quesada – Laurent Labit.
On a remis le Stade Français sur la carte du rugby français. L’année dernière, on finit 4e et on échoue en barrage. Cette année, on termine 2e et on va en demi-finale… On est en train de retrouver notre place et ça, c’est bien.
Mathieu Hirigoyen, troisième ligne du Stade Français
La fin d’une longue traversée du désert
Il faut dire que le club parisien revient de loin. Vainqueur du Brennus en 2015, il n’avait plus fréquenté les sommets du Top 14 depuis, enchaînant même les saisons galères. Mais le travail de fond entrepris ces dernières années a fini par payer, permettant aux soldats roses de renouer avec leur standing d’antan.
Les promesses d’un avenir radieux
Si la déception était palpable au coup de sifflet final, les Stadistes veulent croire que le meilleur reste à venir. Avec un effectif de qualité, des infrastructures rénovées et des ambitions intactes, tous les voyants semblent au vert pour que la dynamique positive se poursuive. Le manager Laurent Labit ne dit pas autre chose :
C’est une grande déception ce soir mais il faut retenir le positif. Le club grandit, on construit quelque chose sur la durée. Cette demi-finale doit nous servir pour aller encore plus haut la saison prochaine.
Laurent Labit, manager du Stade Français
Oui, malgré la frustration d’être passé si près du Graal, le Stade Français peut être fier de sa saison. Et surtout, continuer à rêver d’un avenir digne de son glorieux passé. Le renouveau francilien ne fait sans doute que commencer…