Le football malien est en ébullition. Alors que la sélection nationale peine à obtenir des résultats probants depuis plusieurs années, la grogne monte au sein du vestiaire. Excédés par ce qu’ils considèrent comme une « mauvaise gestion » chronique de la part de leurs dirigeants, plusieurs cadres des Aigles menacent aujourd’hui de claquer la porte. Un coup de tonnerre qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour l’avenir du ballon rond au Mali.
La lettre ouverte qui met le feu aux poudres
C’est un véritable cri d’alarme qu’ont poussé plusieurs internationaux maliens ce week-end. Dans une lettre ouverte publiée sur les réseaux sociaux et partagée notamment par le capitaine Hamari Traoré, les joueurs dénoncent sans détour les manquements de leur fédération :
« Nous partageons pleinement votre colère et votre déception », écrivent-ils à l’attention des supporteurs, pointant du doigt « l’absence de résultats depuis des années », la « mauvaise gestion » et le « manque de professionnalisme » des dirigeants.
Un réquisitoire accablant, qui se conclut par une mise en garde on ne peut plus explicite. Si la situation ne change pas rapidement, les signataires se disent prêts à ne plus honorer leur sélection lors des prochains matches de qualifications au Mondial 2026. Une menace qui fait l’effet d’une bombe au Mali.
La sélection dans le creux de la vague
Il faut dire que les résultats des Aigles sont loin d’être à la hauteur des attentes. Éliminés en quarts de finale de la dernière CAN, les hommes de Mohamed Magassouba végètent actuellement à une peu reluisante 4e place de leur groupe de qualifications pour la Coupe du monde. Un bilan famélique, symbolisé par le triste match nul concédé en juin face à Madagascar (0-0), pourtant réduit à 10 une bonne partie de la rencontre.
Un nouveau faux pas qui semble avoir mis le feu aux poudres côté malien. D’autant que selon plusieurs médias, les joueurs ne seraient arrivés à destination que quelques heures avant le coup d’envoi, en raison de reports successifs de leur vol. Un épisode symptomatique du manque de rigueur et d’anticipation souvent reproché aux dirigeants de la fédération.
Énième coup de semonce pour la fédération
Ce n’est pas la première fois que la gestion de la FEMAFOOT est pointée du doigt. Ces dernières années, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer l’amateurisme et le manque de vision des instances maliennes. Une instabilité chronique, avec pas moins de 3 présidents en 5 ans, qui n’a pas aidé à redresser la barre.
Face à la fronde de ses cadres, la fédération a pris les devants en annonçant dès le 13 juin le limogeage du sélectionneur Éric Chelle. Mais cela suffira-t-il à apaiser la colère des joueurs ? Rien n’est moins sûr tant le malaise semble profond. Et les prochaines semaines s’annoncent déjà décisives pour l’avenir du football malien.
Entre une équipe au bord de l’implosion et une fédération plus que jamais sur la sellette, les supporteurs des Aigles retiennent leur souffle. Car au-delà des résultats, c’est bien la crédibilité et l’image même du ballon rond local qui sont en jeu. Un sursaut est plus qu’urgent pour éviter le naufrage.
Ce n’est pas la première fois que la gestion de la FEMAFOOT est pointée du doigt. Ces dernières années, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer l’amateurisme et le manque de vision des instances maliennes. Une instabilité chronique, avec pas moins de 3 présidents en 5 ans, qui n’a pas aidé à redresser la barre.
Face à la fronde de ses cadres, la fédération a pris les devants en annonçant dès le 13 juin le limogeage du sélectionneur Éric Chelle. Mais cela suffira-t-il à apaiser la colère des joueurs ? Rien n’est moins sûr tant le malaise semble profond. Et les prochaines semaines s’annoncent déjà décisives pour l’avenir du football malien.
Entre une équipe au bord de l’implosion et une fédération plus que jamais sur la sellette, les supporteurs des Aigles retiennent leur souffle. Car au-delà des résultats, c’est bien la crédibilité et l’image même du ballon rond local qui sont en jeu. Un sursaut est plus qu’urgent pour éviter le naufrage.