Le football turc vit au rythme d’une nouvelle polémique qui secoue ses fondations. Au cœur de la tourmente : Michy Batshuayi, l’attaquant belge évoluant au Fenerbahçe. Alors que les rumeurs l’annoncent sur le point de rejoindre le grand rival Galatasaray, le joueur fait l’objet d’un déferlement de haine de la part des supporters de son club actuel. Menaces de mort, injures racistes… Les limites sont largement dépassées.
Batshuayi pris pour cible par des ultras déchaînés
Depuis plusieurs jours, les réseaux sociaux de Michy Batshuayi sont inondés de messages d’une rare violence. En cause : l’éventualité grandissante d’un transfert chez l’ennemi juré Galatasaray. Les supporters les plus radicaux du Fenerbahçe vivent cette perspective comme une trahison ultime. Leur colère se déverse en un flot d’insultes racistes et de menaces explicites envers le joueur et ses proches.
Une rivalité poussée à son paroxysme
Les clubs stambouliotes du Fenerbahçe et de Galatasaray nourrissent une rivalité légendaire qui dépasse le cadre sportif. Toute passerelle de l’un vers l’autre est vécue comme un affront impardonnable par les fans. Le potentiel transfert de Michy Batshuayi ravive les tensions et illustre la ferveur parfois malsaine qui règne autour du football en Turquie.
Les vrais coupables sont ceux qui ne prennent pas leurs responsabilités. Honte à ceux qui menacent ma famille et souhaitent la mort de mon enfant pour du football.
Amely Maria, compagne de Michy Batshuayi
Le cri d’alarme de sa compagne
Face à ce déferlement de haine, Amely Maria, la compagne de Michy Batshuayi, a pris la parole sur Instagram. Dans un message empreint d’émotion et de colère, elle dénonce l’inacceptable : menaces de mort, racisme, pression sur les proches… Une situation intenable qui en dit long sur la dérive d’une partie du supportérisme.
Le football turc en question
Cet épisode jette une lumière crue sur les dérives qui gangrènent le football turc. La passion excessive de certains supporters, prêts à toutes les extrémités au nom de leur club, est pointée du doigt. Entre hooliganisme, racisme et pressions sur les joueurs, l’image du football turc se détériore sur la scène internationale. Les instances nationales sont plus que jamais attendues pour endiguer ces débordements.
Le feuilleton Michy Batshuayi est symptomatique d’un football turc prisonnier de ses démons. Clubs et fédération devront impérativement se saisir du problème pour assainir l’atmosphère délétère qui plane sur les stades et leurs alentours. Sous peine de voir le fossé se creuser irrémédiablement avec les standards d’un football moderne et apaisé.
