Imaginez une ville entière qui retient son souffle, puis explose de joie. C’est ce qui s’est passé à New York dans la nuit du 17 mai 2025, lorsque les Knicks ont écrasé les champions en titre, les Celtics, avec un score sans appel de 119 à 81. Ce n’était pas qu’un match : c’était une revanche, un retour en force, une page d’histoire réécrite après un quart de siècle d’attente. Les Knicks, portés par une énergie collective et une discipline sans faille, ont non seulement éliminé un géant, mais ils ont aussi rallumé une flamme dans le cœur des fans.
Un Retour Historique Pour Les Knicks
Pour la première fois depuis l’an 2000, les New York Knicks se hissent en finales de conférence Est. Ce n’est pas un simple exploit sportif, c’est un symbole. Il y a 25 ans, les Knicks, menés par des légendes comme Patrick Ewing, tentaient leur chance à ce stade de la compétition. Aujourd’hui, c’est une nouvelle génération, emmenée par Jalen Brunson, qui porte le flambeau. Ce dernier, avec ses 23 points, 6 passes et 6 rebonds lors du match décisif, incarne le renouveau d’une franchise qui a trop longtemps vécu dans l’ombre.
Ce succès n’est pas le fruit du hasard. Sous la houlette de l’entraîneur Tom Thibodeau, les Knicks ont bâti une identité forte, axée sur une défense féroce et un jeu collectif. Face à des Celtics diminués par l’absence de leur star Jayson Tatum, blessé au tendon d’Achille, New York a saisi l’opportunité avec une maîtrise impressionnante. Le Madison Square Garden, théâtre de cette victoire éclatante, vibrait comme à l’époque glorieuse des années 90.
Une Démonstration De Force Collective
Le score final, 119-81, raconte une domination totale. Mais au-delà des chiffres, c’est l’engagement des Knicks qui a fait la différence. Chaque joueur a apporté sa pierre à l’édifice, des 23 points d’OG Anunoby aux 10 points, 11 rebonds et 11 passes de Josh Hart, qui a signé un triple-double historique, le premier pour un Knick en playoffs depuis Clyde Frazier en 1972. Ce genre de performance ne s’improvise pas : elle témoigne d’une alchimie rare sur le terrain.
« Tout le monde s’est soutenu, a joué les uns pour les autres. On a été précis et très discipliné. »
Tom Thibodeau, entraîneur des Knicks
Les Knicks ont également brillé par leur adresse, contrastant avec la maladresse des Celtics (36 % aux tirs, 30 % à trois points). Cette précision, combinée à une défense étouffante, a a permis à New York de prendre le contrôle dès le premier quart-temps, ne laissant aucune chance à leurs adversaires. Ce match restera dans les annales comme l’une des performances les plus abouties des Knicks en playoffs.
Les Celtics, Un Géant À Terre
Pour les Celtics, cette défaite marque un coup d’arrêt brutal. Champions en titre, ils étaient attendus comme des favoris, même sans Jayson Tatum. Mais rien n’a fonctionné pour eux ce soir-là. Jaylen Brown, limité par ses six fautes et une adresse en berne, a incarné les difficultés de son équipe. Expulsé avant la fin du match, il n’a pu que constater les dégâts.
« Perdre contre les Knicks, ça a le goût de la mort. Mais j’ai toujours entendu dire qu’il y a une vie après la mort. »
Jaylen Brown, joueur des Celtics
Les Celtics, habitués à dominer la ligue ces dernières saisons, ont été méconnaissables. Leur incapacité à trouver des solutions offensives et leur manque d’agressivité en défense ont scellé leur sort. Cette élimination, bien que marquée par l’absence de Tatum, soulève des questions sur leur capacité à rebondir après un tel revers. Pour Boston, l’heure est à la reconstruction mentale avant la prochaine saison.
Un Français Dans L’Équipe : Pacôme Dadiet
Dans l’ombre des stars, un jeune Français fait ses premiers pas en NBA. Pacôme Dadiet, rookie des Knicks, n’a pas encore foulé le parquet en playoffs, mais il incarne l’avenir de la franchise. À seulement 19 ans, il apprend aux côtés de vétérans comme Brunson et Towns, absorbant la mentalité défensive prônée par Thibodeau.
« Le coach insiste beaucoup sur la défense, sur le fait de jouer dur. C’est notre mentalité », confie Dadiet. Bien que son temps de jeu soit limité, sa présence dans le vestiaire et son implication dans les entraînements témoignent de son potentiel. Pour les fans français, voir un compatriote dans une équipe aussi emblématique que les Knicks est une source de fierté, même si son rôle reste pour l’instant discret.
Vers Une Finale De Conférence Explosive
La prochaine étape pour les Knicks s’annonce corsée. Ils affronteront les Pacers d’Indiana, une équipe qui les avait éliminés l’an dernier au deuxième tour des playoffs. Cette revanche promet des duels intenses, avec des joueurs comme Tyrese Haliburton côté Pacers, capables de faire basculer un match à tout moment. Le premier match est prévu mercredi soir, à 20h (2h du matin en France).
Pour Josh Hart, l’enjeu est clair : « Ça va être une opposition très difficile. Ils sont costauds depuis plusieurs saisons. » Les Knicks devront maintenir leur niveau d’intensité et capitaliser sur leur momentum pour espérer atteindre la grande finale NBA, un rêve qui n’a plus été réalité pour New York depuis 1999.
Une Ville En Ébullition
À New York, l’ambiance est électrique. Les rues autour du Madison Square Garden, notamment la Septième Avenue, se sont transformées en véritable fête populaire. Les fans, privés de tels moments depuis des décennies, savourent chaque instant. Cette victoire n’est pas seulement sportive : elle redonne à la ville une fierté et une identité qui transcendent le basket.
Pourquoi Cette Victoire Compte
- Renaissance d’une franchise : Les Knicks retrouvent leur gloire passée.
- Impact culturel : Une ville unie derrière son équipe.
- Héritage : Jalen Brunson marche dans les pas de son père, joueur des Knicks en 2000.
Les Knicks ne sont plus les éternels outsiders. Avec cette victoire, ils envoient un message clair à la ligue : ils sont prêts à se battre pour le titre. Mais le chemin est encore long, et chaque match sera un test de caractère.
Les Clés Du Succès Des Knicks
Comment une équipe, souvent moquée pour ses échecs passés, a-t-elle pu renverser un champion en titre ? La réponse réside dans plusieurs facteurs clés :
Facteur | Impact |
---|---|
Défense | Limitation des Celtics à 36 % de réussite aux tirs. |
Collectif | Cinq joueurs à plus de 10 points, dont un triple-double. |
Leadership | Thibodeau et Brunson ont su galvaniser l’équipe. |
Ces éléments, combinés à une stratégie bien rodée, ont permis aux Knicks de dominer un adversaire pourtant redoutable sur le papier. Leur capacité à rester concentrés, même après avoir pris une large avance, montre une maturité nouvelle.
Que Peut-On Attendre De La Suite ?
Les finales de conférence s’annoncent comme un tournant. Les Pacers, avec leur jeu rapide et leur collectif bien huilé, seront un adversaire redoutable. Mais les Knicks ont des atouts : une défense d’acier, un public en fusion et une confiance retrouvée. Si Jalen Brunson continue sur sa lancée et si des joueurs comme Karl-Anthony Towns ou OG Anunoby maintiennent leur niveau, tout est possible.
Pour les fans, l’espoir est permis. Après des années de désillusions, les Knicks semblent enfin prêts à écrire une nouvelle page de leur histoire. Mais dans une ligue aussi compétitive, rien n’est acquis. Chaque possession, chaque tir, chaque arrêt défensif comptera.
Un Héritage En Construction
Ce qui rend cette épopée des Knicks si spéciale, c’est son contexte. Jalen Brunson, dont le père jouait pour l’équipe en 2000, incarne un pont entre le passé et l’avenir. À ses côtés, des joueurs comme Josh Hart ou Pacôme Dadiet représentent une nouvelle vague, prête à laisser sa marque. Sous la direction de Tom Thibodeau, cette équipe ne se contente pas de gagner : elle construit un héritage.
Pour les New-Yorkais, cette victoire est plus qu’un résultat sportif. C’est une célébration de la résilience, de la passion et de l’unité. Alors que le Madison Square Garden se prépare à accueillir les Pacers, une chose est sûre : la ville est prête à rugir.
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