Bien-êtreSanté

7 signes discrets de déclin cognitif à ne pas ignorer

Oublis fréquents, difficultés à trouver ses mots, perte d'intérêt... Ces signes de déclin cognitif passent souvent inaperçus. Apprenez à les repérer pour agir à temps et préserver votre capital cérébral. Découvrez les 7 indices qui doivent vous alerter...

Le déclin cognitif est un processus insidieux qui peut passer inaperçu pendant des années. Pourtant, reconnaître ses signes avant-coureurs est crucial pour préserver sa santé cérébrale. Oublis à répétition, difficultés à trouver ses mots, perte d’intérêt pour ses passions… Autant d’indices subtils qui méritent toute votre attention. Découvrez 7 signaux d’alarme à ne surtout pas négliger.

Des trous de mémoire de plus en plus fréquents

Qui n’a jamais égaré ses clés ou oublié un rendez-vous ? Des oublis occasionnels n’ont rien d’alarmant. En revanche, si ces trous de mémoire deviennent récurrents au point de perturber votre quotidien, il est temps de consulter. Une perte de mémoire inhabituelle peut en effet être le signe d’un déclin cognitif débutant.

Les pertes de mémoire bénignes liées à l’âge n’affectent pas les capacités à accomplir les tâches du quotidien. Si c’est votre cas, parlez-en à votre médecin.

– Dr Thomas Hammond, neurologue

Le mot sur le bout de la langue

Vous connaissez sûrement cette sensation frustrante de ne pas trouver le mot juste. Si cela vous arrive de plus en plus souvent, au point de perdre le fil de vos phrases, c’est peut-être le signe d’un trouble du langage naissant. Le cerveau met plus de temps à retrouver l’information, ce qui peut être un indice précoce de déclin cognitif.

Une apathie inhabituelle

Avez-vous remarqué une baisse d’intérêt soudaine pour des activités qui vous passionnaient auparavant ? Ce changement de personnalité, souvent mis sur le compte du stress ou d’un coup de blues, peut en réalité cacher un déclin des fonctions cérébrales. L’apathie est d’ailleurs l’un des symptômes les plus fréquents et les plus précoces des troubles cognitifs.

Des sautes d’humeur déroutantes

Votre entourage vous trouve plus irritable, moins patient, voire agressif ? Ce genre de changement de personnalité ne doit pas être pris à la légère, surtout s’il ne vous ressemble pas. Il peut être le reflet de modifications subtiles dans le cerveau, annonçant parfois un déclin cognitif.

Une tendance à ruminer

Ressasser les mêmes pensées négatives en boucle est épuisant pour le moral, mais aussi pour le cerveau. Cette rumination excessive maintient un stress chronique délétère pour les neurones. À long terme, elle peut précipiter un déclin cognitif, voire favoriser l’apparition d’une démence. Apprenez à lâcher prise pour préserver votre santé cérébrale.

Des troubles cognitifs après une maladie

Sentiment de confusion, difficultés de concentration, ralentissement de la pensée… Il n’est pas rare de ressentir une baisse des performances intellectuelles pendant ou après une maladie, même bénigne comme une grippe. Si les symptômes persistent, mieux vaut consulter. Certaines maladies chroniques, comme le diabète ou les troubles du sommeil, peuvent aussi altérer la cognition si elles sont mal contrôlées.

Quand l’entourage s’inquiète

Vous avez parfois l’impression que votre cerveau vous joue des tours, mais rien d’alarmant selon vous ? Faites tout de même attention aux remarques de vos proches. Il est fréquent que l’entourage soit le premier à percevoir des changements subtils, avant même la personne concernée. Si vos difficultés cognitives interpellent vos proches, c’est qu’il est temps de vous pencher sur la question.

En conclusion, n’attendez pas que les symptômes s’aggravent pour agir. Alimentation équilibrée, activité physique régulière, stimulation cognitive, gestion du stress… Une hygiène de vie adaptée permet de freiner le déclin cognitif et de conserver un cerveau en pleine forme le plus longtemps possible. Et en cas de doute, n’hésitez pas à en parler à votre médecin. Une prise en charge précoce est la clé pour préserver votre capital cérébral !

Même si les premiers signes de déclin cognitif apparaissent, il est souvent possible de stabiliser la situation en adaptant son mode de vie. Mieux vaut consulter tôt pour mettre toutes les chances de son côté.

– Dr Sarah Garcia-Beaumier, neuropsychologue
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