Bien-êtreSanté

7 Petits Changements Qui M’ont Aidé à Perdre 50 Kilos

J'ai perdu 50 kilos en 4 ans grâce à 7 changements d'habitudes simples mais puissants. Découvrez comment adopter un mode de vie sain sans régime extrême, pour une perte de poids durable et une meilleure santé. Le secret ? Progresser étape par étape...

En 2015, quand j’ai décidé de vendre tous mes biens pour parcourir le monde, je croyais naïvement que voyager me rendrait automatiquement plus mince et en forme. Mais pendant quatre années, malgré des réveils dans des lieux plus incroyables les uns que les autres à travers 25 pays, mes 158 centimètres pour 159 kilos m’empêchaient de vraiment profiter de ces expériences uniques.

Ce nomadisme dont je rêvais s’est achevé en 2019, dans un appartement sur les toits de Sicile, où les 88 marches jusqu’à ma suite étaient devenues un calvaire quotidien. J’ai réalisé qu’il était temps d’arrêter de voyager et de transformer ma vie. Mon nouvel objectif : rester en vie et retrouver la santé. Âgée de 46 ans, je pensais à ma mère décédée à 57 ans. Étais-je déjà au crépuscule de ma vie ou pouvais-je changer mon futur ?

Adopter de nouvelles habitudes, une à la fois

J’ai décidé de relever le défi en me fixant un but inspirant : être en meilleure santé à 50 ans qu’à 40 ans. La montagne était haute, mais j’ai commencé par adopter une bonne habitude à la fois, en débutant par mon retour au Canada. Depuis, j’ai perdu 50 kilos et récemment acheté mes premiers vêtements en taille L depuis 15 ans, après avoir atteint le 4XL. Moi qui peinais à marcher 800 mètres sans pause, je peux désormais parcourir plus de 11 kilomètres sans douleur ni conséquence.

1. Privilégier la marche au quotidien

Comme beaucoup pendant la pandémie, j’ai déménagé. Je vis maintenant à 15 minutes à pied du centre-ville et des commerces, à 5 minutes d’un parc et de l’océan. Je me déplace principalement à pied, complété par de l’autopartage et les transports en commun. Mon chariot de courses me permet de rapporter aisément les provisions d’une semaine en une seule fois.

2. Ne pas boire ses calories, ni les compter

J’aime manger, mais mes deux années en Europe à siroter du vin comme si ma vie en dépendait expliquent en partie comment j’ai atteint mon poids maximal. Ne plus « boire mes calories » signifie aussi que je ne m’inquiète plus de les compter. Je ne me préoccupe plus des totaux quotidiens car ma consommation s’équilibre au fil de la semaine entre repas végétaliens légers et belles pièces de bœuf.

3. Cuisiner presque tout moi-même

Après des années de voyage sans vraie cuisine et de repas au restaurant, je rêvais d’une cuisine bien équipée. De retour chez moi, j’ai appris à faire des pâtes fraîches, à pétrir du pain, à mijoter des ragoûts pendant des heures. J’ai découvert une passion pour le fait-maison, du yaourt aux sauces piquantes. Et quand j’ai réalisé mon intolérance au gluten, plutôt qu’un régime de privation, j’ai cherché de bonnes recettes alternatives. Le temps supplémentaire en cuisine remplace avantageusement celui passé en salle de sport, en étant bien plus agréable et durable pour moi.

4. M’inspirer des émissions culinaires

Nous n’avons pas tous grandi dans un foyer qui célébrait l’art des légumes. Moi, c’était plutôt pommes de terre et viande dans les années 70. Si les voyages m’ont ouvert à de nouveaux produits et préparations, mon déclic a vraiment été les émissions culinaires. MasterChef Australie et ses cinquante épisodes par saison m’ont aidé à voir la viande comme un accompagnement et le végétal comme la star de l’assiette.

5. Faire pousser mes propres herbes

Mon balcon de 5 mètres sur 1m50 accueille une mini-jungle de 20 variétés d’herbes aromatiques, salades, fraises et tomates. Il me suffit de tendre le bras pour ajouter des herbes fraîches à mes plats. Pendant quelques mois chaque année, j’ai toujours une salade à portée de main. Rien ne me ressource plus, quand je télétravaille, que cinq minutes sur mon balcon entouré de mes pots de verdure.

6. Être attentive à mes collations du soir

Je ne m’impose pas d’heure limite pour manger, la flexibilité est importante. Mais si je dîne vers 21h, je ne grignote plus jusqu’à 10h ou 11h le lendemain matin. Appelez ça du jeûne intermittent si vous voulez, mais pour moi il s’agit surtout de mettre fin à des comportements néfastes, comme accompagner chaque verre de vin d’un petit en-cas. Maintenant, je me contente éventuellement d’un fruit ou d’un chocolat chaud amer après dîner.

7. Me concentrer sur mes sensations, pas sur les chiffres

La balance n’est pas mon amie. Le mauvais repas ou calibrage, et paf, l’estime de soi qui s’envole à cause d’un chiffre. Me focaliser là-dessus m’aurait fait abandonner depuis longtemps ! Mon poids peut varier de 2 kilos en une journée, il m’a fallu des années pour le comprendre et arrêter de me juger. Je me concentre plutôt sur mes sensations : la facilité de la marche, l’aisance dans ce fauteuil, le confort de mes vêtements. C’est ça le vrai succès pour moi.

Heureusement que j’ai su être à l’écoute de mon mal-être avant d’entamer ce parcours. Je n’oublierai jamais ce moment charnière sur une terrasse ensoleillée à Palerme, le cœur brisé d’être trop souffrante pour explorer ce monde chargé d’histoire à mes pieds. J’y ai renoncé à ce qui était alors l’aventure de ma vie. Aujourd’hui, j’ai une nouvelle vie. J’ai hâte de retourner dans cette ville, d’arpenter ces ruelles pavées et d’embrasser les possibilités des vieilles venelles, car plus jamais la joie de l’exploration ne me sera inaccessible.

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