La liberté, l’absence de contraintes, la possibilité de se découvrir… Voyager en solo offre de nombreux avantages. Néanmoins, certaines situations peuvent vite devenir délicates à gérer quand on se retrouve livré à soi-même à l’étranger. Solitude pesante, vigilance de tous les instants, problèmes de budget… Voici 5 contrariétés typiques du voyage en solitaire, et comment y remédier !
La solitude, fidèle compagne
Partir seul, c’est le but… mais parfois, la solitude devient écrasante. Se retrouver des heures sans parler à voix haute peut être déstabilisant, surtout face à des paysages qu’on aimerait partager. Certains pays comme la Corée du Sud ont même des restaurants refusant les clients solos !
Je voulais goûter un barbecue coréen à Séoul, mais à peine entrée, on m’a dit que c’était impossible car il n’y avait que des formules pour minimum deux personnes.
Soraya, 30 ans, habituée des voyages en solo.
Pour éviter les mauvaises surprises, renseignez-vous bien en amont sur les lieux et vérifiez que le programme est adapté aux individuels. Profitez aussi des moments avec du wifi pour appeler vos proches et partager des instants du voyage, même à distance.
L’hypervigilance de chaque instant
En solo, impossible de quitter ses bagages encombrants des yeux, que ce soit aux toilettes dans les lieux publics ou dans les transports. Pour éviter les vols, il faut toujours les garder avec soi, quitte à perdre son confort.
J’avais pris l’habitude de mettre mon passeport et ma carte bancaire dans mon soutien-gorge car on m’avait mise en garde contre les voleurs qui visaient les touristes. Au moins, je savais constamment qu’ils étaient là.
Soraya, lors d’un voyage au Mexique.
Le conseil : vérifier régulièrement la présence de ses papiers importants, les garder toujours sur soi et trouver des cachettes sûres !
Carte bancaire avalée ou volée
Dans ces situations, impossible d’avoir de l’argent liquide. C’est la galère qu’a vécue Elisa, 23 ans, dès le premier jour de ses vacances en Italie quand un distributeur a gobé sa carte.
C’était l’enfer, je n’ai jamais revu ma carte ! Heureusement mes amies m’ont avancé certaines dépenses donc le séjour n’a pas été gâché.
Elisa, 23 ans.
L’astuce : toujours privilégier les banques pour les retraits, et prévoir des espèces en amont du voyage en cas d’urgence.
Le casse-tête des prix solo
Hôtels, excursions… La plupart des prestations touristiques sont conçues pour deux personnes minimum. Résultat : les voyageurs solos payent souvent le même prix, avec parfois des frais supplémentaires.
J’adore voyager seule mais les tarifs ne sont pas plus bas pour les logements et certaines activités sont même réservées à partir de deux participants !
Hana, 32 ans, Parisienne accro aux voyages solo.
La parade : identifier les hébergements les plus solo-friendly comme les auberges de jeunesse, ou opter pour des circuits en petit groupe réunissant d’autres voyageurs en individuel.
Maladie ou accident
Le pire cauchemar du baroudeur solo. Tomber malade ou être blessé en voyage, c’est déjà pénible. Mais quand on est seul, sans personne pour aider ou réconforter, ça devient un vrai défi.
Après une session de surf à Lima, j’ai attrapé froid. Toute la nuit j’ai eu de la fièvre et des frissons. C’est vraiment dur dans une auberge de jeunesse bondée quand on est malade !
Mathis, 24 ans, au Pérou l’an dernier.
Les bons réflexes : éviter les situations à risque en solo, s’assurer d’avoir son téléphone chargé et du réseau, et vérifier sa couverture médicale à l’étranger avant de partir.
Les petits désagréments en plus
- Pas de photographe attitré : il faudra se contenter de selfies, même dans les plus beaux spots !
- Personne à blâmer sauf soi-même en cas d’oubli, de mauvais choix de logement ou d’itinéraire raté.
Voyager seul n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Mais en anticipant ces situations et en trouvant des parades, on profite à fond de ce mode de voyage hors du commun. L’essentiel est de partir bien préparé… et de garder sa bonne humeur quoi qu’il arrive !