Ce dimanche, les rues d’Athènes ont vibré au rythme d’une marche commémorative rassemblant quelque 25 000 personnes selon les estimations de la police. L’occasion ? Le 51e anniversaire du soulèvement étudiant contre la dictature militaire qui régnait sur le pays en 1973. Un moment charnière de l’histoire récente de la Grèce.
Un Dispositif de Sécurité Impressionnant
Pour encadrer cet événement aux résonances historiques et politiques fortes, les autorités avaient déployé les grands moyens. Plus de 5 500 policiers étaient mobilisés dans la capitale, appuyés par des unités anti-émeutes, des drones et des hélicoptères survolant les zones sensibles comme les ambassades américaine et israélienne. De nombreux axes de circulation avaient également été fermés.
En amont de la marche, les forces de l’ordre ont procédé à plus de 110 interpellations lors de contrôles préventifs. Car cette commémoration annuelle est régulièrement le théâtre de heurts avec des manifestants d’extrême-gauche.
Le Drame du 17 Novembre 1973
Le défilé de ce dimanche rendait hommage aux victimes de la répression sanglante du soulèvement estudiantin par la junte au pouvoir il y a 51 ans. Le 17 novembre 1973, un char avait défoncé la grille de l’École Polytechnique d’Athènes, alors occupée par des étudiants protestant contre la dictature des colonels. 24 personnes avaient été tuées ce jour-là par les forces armées envoyées pour mater la contestation.
Le soulèvement de Polytechnique continue, nous appelle à nous battre !
Liberté pour la Palestine !
Slogans scandés par les associations étudiantes
De la Polytechnique aux Ambassades
Parti des grilles de la célèbre école d’ingénieurs, le cortège, mené par des associations étudiantes brandissant le drapeau grec maculé du sang des victimes de 1973, a ensuite rallié l’ambassade des États-Unis. L’occasion pour les manifestants de dénoncer le soutien apporté par Washington à la junte militaire de l’époque. La marche s’est ensuite dirigée vers l’ambassade d’Israël.
Au-delà des étudiants, de nombreux pans de la société civile étaient représentés parmi les quelque 25 000 participants : partis d’opposition, syndicats, ONG… Même constat à Thessalonique, la deuxième ville du pays, où 8 000 personnes ont défilé.
L’Hommage du Premier Ministre
Sur les réseaux sociaux, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a lui aussi rendu hommage à ce moment historique de résistance contre l’oppression :
Le message de résistance émanant du soulèvement de l’École Polytechnique brille toujours. Pour signaler la loyauté envers la démocratie. La foi en l’unité. Et la perspective d’une vie meilleure.
Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre grec
51 ans après, la flamme de la révolte étudiante continue ainsi d’éclairer le chemin de la Grèce moderne. Un pays qui, malgré les épreuves traversées, veut croire en un avenir placé sous le signe de la liberté et de la démocratie. Des valeurs conquises de haute lutte par une jeunesse courageuse, un certain 17 novembre 1973, devant les grilles d’une école pas comme les autres.
Au-delà des étudiants, de nombreux pans de la société civile étaient représentés parmi les quelque 25 000 participants : partis d’opposition, syndicats, ONG… Même constat à Thessalonique, la deuxième ville du pays, où 8 000 personnes ont défilé.
L’Hommage du Premier Ministre
Sur les réseaux sociaux, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a lui aussi rendu hommage à ce moment historique de résistance contre l’oppression :
Le message de résistance émanant du soulèvement de l’École Polytechnique brille toujours. Pour signaler la loyauté envers la démocratie. La foi en l’unité. Et la perspective d’une vie meilleure.
Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre grec
51 ans après, la flamme de la révolte étudiante continue ainsi d’éclairer le chemin de la Grèce moderne. Un pays qui, malgré les épreuves traversées, veut croire en un avenir placé sous le signe de la liberté et de la démocratie. Des valeurs conquises de haute lutte par une jeunesse courageuse, un certain 17 novembre 1973, devant les grilles d’une école pas comme les autres.